Sportive de Haut niveau
Ingénieur Maintenance Hydraulique (EDF)
Vendredi 5 octobre 2007… à quelques kilomètres de Vallon-Pont d’Arc !
Dominique :
Eric, avec son superbe chapeau… c’est notre mascotte !!
Au programme de la journée :
27 km de VTT
27 km de VTT avec spéléo au milieu
6,5 km de canoë avec atelier de corde
12 km de trail
C’est donc avec nos VTT que nous partons vers la place du village pour écouter les consignes de la journée…
Equipement indispensable… en fait c’est pas mal comme cri de ralliement !!
La première partie des 27 km de VTT du départ avait été neutralisée pour cause de pluie les jours précédents, et une descente dans le calcaire particulièrement dangereuse. Du coup, départ cool… avec le sourire… et à côté du vélo ! (c’est du joli…).
Effectivement, le parcours était pas mal glissant, mais vraiment magnifique et les premiers kilomètres neutralisés nous ont permis de bien échauffer les jambes et tester le système de traction… pas mal du tout ! Ensuite, des sentiers avec pas mal de cailloux, mais roulables, quelques portions de route assez courtes de temps en temps, et une seule vraie côte mais pas très longue où nous avons mis l’élingue… et où Dominique m’a fait voler sur quelques mètres, drôles de sensations, ça fait tout bizarre de voler sans des ailes !
Pendant ce temps, nos éclaireurs nous attendaient… dans la fraîcheur de l’Ardèche :
Nous voilà enfin arrivés sur le parking de la grotte de la Cocalière, une des plus belles grottes de concrétions calcaires de la région : draperies, stalagmites, stalactites, une perle… que du bonheur !
Guillaume dans les derniers mètres :
Et moi…
Petit check-up de mon VTT…
Et on s’alimente comme il faut, avant de repartir vers de nouveaux horizons, toujours Dominique, Guillaume et moi…
Après quelques 2 ou 3 kilomètres, c’est une petite spéléo qui nous attend, avec un passage en filet pour accéder à la grotte, et le boîtier à poinçonner au fond de la grotte, dans un aven.
Nous reprenons le fil de notre chemin, le parcours nous reserve des zones vraiment techniques, notamment sur le plat avec des pierres énormes ne laissant même plus entrevoir la terre rouge qui contraste avec le calcaire. Ça secoue, ce n’est pas facile à rouler… A un moment, le fléchage disparaît… nous mettons quelques minutes à revenir sur le droit chemin, mais quelques minutes précieuses qui s’additionnent aux minutes perdues sur le chemin technique qui joueront sur notre classement général scratch… même si nous restons 1er mixtes sur ces épreuves d’endurance.
Et nos éclaireurs ne sont pas en reste… ils accomplissent les épreuves qui leur sont réservées, en dehors de l’assistance précieuse qu’ils nous apportent.
Ci-dessous, poterie…
Oh, mais c’est un casque gaulois !!!
Spéléo pour eux aussi… avec les couettes, la fête est plus folle !
Pendant ce temps, nous avions embarqué sur des canoë, en amont du cours d’eau de Chassezac.
Ahhh, les voilà arriver sur la plage… Guillaume et moi étions sur le canoë biplace, avec pagaies simples (plus dur que la veille, je vous assure…), Cédric était sur le kayak : la vitesse de chaque bateau était inversée par rapport à la veille, la pagaie jouant pour beaucoup, Cédric allait plus vite que nous. Nous faisons une plus belle épreuve que la veille : sur 28’ de course pour nous, nous ne prenons que 2 minutes… finalement, on a peut-être progressé en Canoë par rapport à l’année dernière ??? et nous sommes premiers mixtes sur l’épreuve !
Juste après, on enchaîne sur les ateliers de cordes : au choix Tyrolienne ou descente en rappel. On se lance, Guillaume et moi, sur la tyrolienne, c’est bien sympa avec un saut dans le vide au départ… et on s’aperçoit que le choix était plutôt bon, car on atterrit sur la terre ferme… alors que le rappel s’arrête dans l’eau… qui soit dit en passant est loin d’être chaude.
Après, il faut traverser la rivière… attention ça glisse… merci aux gentlemen qui donnent la main aux filles… pour éviter qu’elles ne prennent un bain forcé !! (pour moi : merci guillaume… elle était vraiment froide… ).
On reprend un peu des forces, on détend les muscles après le canoë (j’ai encore eu des crampes en sortant du bateau…), on s’échauffe, on change les personnes : nous voilà partis, Dominique, Cédric et moi, pour la dernière épreuve de la journée, 12 km de trail, avec 220 m de dénivelé.
Le parcours nous a fait passer par des endroits magnifiques, un régal pour un orienteur, au milieu de cailloux dignes du Caylar, dans un petit sentier bien technique où je me régale. Malheureusement, Dominique et sa cheville folle ne le voient pas de la même manière et il a beaucoup de peine dans cette orgie de pierres, avec ses bâtons pour le stabiliser.
Après cette zone qu’il pourrait être intéressant de cartographier en CO (Ok, c’est un peu difficile d’accès, mais pour des terrains super techniques et magnifiques, que ne ferait-on pas ??), on retrouve un peu de plat et de chemin moins accidenté. On a de la chance, nous ne somme pas dérangés comme le matin par le balisage manquant, comme j’ai la carte à la main on enfile tout droit par le chemin qu’il faut et on retrouve les rubalises rapidement.
Et puis… que craint le plus un gaulois ?? ben que le ciel lui tombe sur la tête… ça a pas loupé et une pluie torrentielle nous est tombée dessus, avec des éclairs pas très loin et un terrain qui devenait de plus en plus glissant, juste au moment de la descente. Pas cool pour Dominique, qui se bat jusqu’au bout et nous sommes contents de voir la ligne d’arrivée, alors qu’une accalmie pointait le bout de son nez. Nous terminons 12ème au scratch de l’épreuve, à 8’ des premiers, et 1er mixte.
Nous nous avançons vers le bivouac. Oh, de la compagnie : Obé, heu non, Guillaumix, où es-tu ??
Juste avant la douche naturelle, nos éclaireurs exceptionnels avaient monté les tentes, gonflé les matelas… et nous étions au sec !!
Certains étaient motivés pour prendre en intégralité des douches… froides (pas de bol, la photo ne montre pas les plus audacieux…).
ça y est, on est enfin changés : Elle est pas belle notre veste Lyonnaise-des-Eaux ??
Il est temps de faire une petite révision des VTT pour le lendemain :
Avant de se jeter sur les transats…
Devant l’écran géant et le film du jour… en dégustant une délicieuse paëlla !
Il est temps d’aller au dodo… alors bonne nuit à tous et à demain (j’espère…) pour le dernier jour du raid… et la soirée !!
Du côté de Vallon Pont d’Arc – Jeudi 4 octobre 2007
Juste le temps de prendre nos marques dans nos appart’s, et la troupe de gaulois prend la direction des vérifications techniques.
Trousse de secours, casques de VTT, gourdes, lampes frontales, licences sportives… ouf, tout est là… y’a plus qu’à récupérer nos tenues pour la soirée et c’est parti pour 3 jours de folie !!
1ère épreuve de cette journée de prologue : 8 km de canoë entre Vallon Pont d’Arc et le début des gorges de l’ardèche.
Petit briefing… nos gaulois sont là !
mais la concurrence est rude : Titi et Grosminet ont décidé de pointer le bout de leur nez…
Par équipe, le principe est d’être toujours 3 sportifs sur les 4 en course. Il y aura 2 embarcations : un canoë 2 places avec pagaie double droite et un kayak. Cédric et moi montons sur le canoë double, Dominique sur le simple.
On regarde les autres équipes partir… il est important de partir tout de suite vers la gauche, en évitant les cailloux et en prenant le courant très vite !
3… 2… 1… c’est à nous !
1er rapide à gauche, deuxième à droite, un coup entre les rochers… nous voilà au Charlemagne, avec 3 bateaux juste devant nous. Tant pis, on s’élance dans le rapide. Du coup, on se prend un rocher, mais on arrive à revenir sur la droite des gros rochers… c’est le top, on prend le courant juste comme il faut, on a doublé 6 équipes ( !) parties devant nous, et nous voilà sur la grève où le reste de l’équipe nous attendait.
Oups… Dominique n’est pas là… aïe aïe aïe… on remonte en courant le long de l’eau, on part l’encourager. Quelques 2’ plus tard, le bateau pointe à l’horizon, il passe le rapide comme un chef, et on peut poinçonner pour arrêter le chrono.
Petite pause des gaulois…
Et nous voilà violemment jetés à l’eau… en attendant que nos héros nous sauvent avec leur bouée de sauvetage en la lançant…
Brrrrrrrr… elle est froide !
Allez les gars… on compte sur vous !
Pendant qu’Erix retrouvait ses marques de gaulois…
nous voilà repartis en embarcation, au-dessous du Pont d’Arc…
avec un petit changement d’équipier au milieu, après une toupie au milieu d’un rapide : je me retrouve avec Dominique, moi en barreuse à l’arrière, et Cédric seul sur le monoplace. Galère galère… j’ai l’impression de ne faire que redresser le bateau, mais nous allons quand même plus vite que le kayak monoplace. En tous cas, ça fait mal aux bras… mais ça en vaut la peine !!
On termine l’épreuve du mieux que l’on peut.. et nous voilà classés 4ème en mixte, mais à seulement 2’ des premiers. Mmm, c’est pas gagné cette affaire, et c’est toujours pas notre fort le canoë !!
Retour au Domaine… petit repos avec pause goûter… et c’est déjà la préparation pour le trail nocture. 6km avec pas mal de dénivelée, en nocturne, départ en masse.
On se faufile, nous voilà devant la masse quand le depart est donné.
Petit plat puis belle montée, Cédric commence à avoir des contractures aux mollets et ressent un coup de fatigue… Guillaume est là en soutien, il sort la corde, ça va mieux. Sur le plateau, on avance bien, puis on amorce la descente vers le Rouret, où tout le monde nous attendait. Quelques mètres… le cœur monte… c’est l’arrivée !
Nous arrivons en 8ème position au scratch, à seulement 2’, et surtout on reprend toutes les équipes mixtes au général et nous voilà en tête à l’issue du 1er jour !!
Après un bon repas sous le chapiteau avec nos couettes de toutes les couleurs (je vous plais en blonde platine ??) et nos casques de gaulois, c’est l’heure d’aller au dodo… et de dire à demain pour de nouvelles aventures !!
du 4 au 7 octobre - Domaine du Rouret à Grospierre (Ardèche)
Rendez-Vous au Domaine du Rouret de Grospierre, qui sera notre camp de base. Au programme : VTT, Course d’orientation, canoë, dans les rivières aux alentours de Vallon-Pont d’Arc.
Comme les deux années précédentes, je suis dans une équipe mixte « Les Raidoutables du Sud-Est ». 4 sportifs, 3 filles minimum, voilà le portrait des « raidoutables 2007 » :
Et moi :
Mardi 8 mai 2007
Comme le We passé n'avait pas été de tout repos... j'étais engagée avec un ami d'un ami (j'arrête là...), Jean-Jacques, qui vient de Bédoin au pied du Ventoux, sur la version courte de l'épreuve, c'est à dire :
- Course à pied : 2 km
- Course d'orientation (sur carte IGN) : 5 km
- VTT : 6 km
- Canoë : 5 km
- VTT Road Book : 10 km
- Tir à l'arc : 4 flèches ;)
Nos copains, Sylvain et Pascal, allaient eux se confronter aux presque 60 km... ça allait être beaucoup plus long !
Nous sommes arrivés le matin même sur le lieu des hostilités, avec quelques petits imprévus de dernier moment, sinon ce serait même pas drôle !!! Déjà, après avoir tourné en voiture dans les patelins alentours, nous trouvons enfin le parc vélo où nous devions poser les VTT : une bonne chose de faite ! Du coup il nous restait un petit 1/4 d'heure pour déballer tous les vélos et laisser nos victuailles nécessaires à notre survie après la course à pied et la CO à côté. Il est vrai que mon vélo n'avait pas servi depuis le Raid 45° Nord, mais il était bien emballé dans sa housse et ne risquait rien... normalement... Par le plus inattendu des hasards, je ne retrouve pas la marque faite sur ma selle pour la mettre au bon niveau et du coup je l'essaie pour voir si ça va (merci Jean-Jacques et Sylvain). Et... pas de frein arrière. Oups... il nous restait 5 mn et il fallait transiter, ça commençait à devenir compliqué, mais c'était sans compter sur nos deux mécanos de choc (merci Sylvain et Jean-Jacques BIS), qui avec une belle seringue, injectèrent de toute urgence de la graisse dans mes freins hydrauliques et réajustèrent quelques réglages... Bon, le prochain coup on regarde tout ça la veille !!
9h00, petit briefing, on était déjà en train de s'échauffer. Heureusement, car le départ n'allait pas tarder, et mes cuisses douloureuses de dimanche avaient bien besoin d'une mise en bouche pas trop violente... et :
9h15, c'est à nous de jouer. L'objectif : partir vite, continuer en accélérant et terminer au sprint. Euh, faudra peut-être revoir tout ça au fur et à mesure de la course...
Nous partons alors sur les 2 km de course qui étaient là pour étaler un peu tout le monde avant la CO. Ils étaient à dominante montée, ce qui n'était pas plus mal. Je pars dans le groupe de tête, Jean-Jacques ne reste pas loin, et déjà avec une équipe que nous reverrons très souvent pendant notre progression : Team Vedenais, de Vedène donc pas très loin de chez nous, composé de Philippe AIGON et Frédéric REGIANI. En discutant plus tard, on s'est rendu compte qu'on s'était rencontré déjà auparavant avec Frédéric, puisqu'il est entraîneur du club d'athlé du Pontet... et qu'on est tous les deux allés aux interrégionaux de cross en Corse.
J'arrive à la prise de carte, et je pensais pouvoir la lire en attendant quelques instants JJ, mais non... et c'est normal, du coup dès qu'il arrive je prends la carte et on part tout de suite vers de nouveaux horizons. Petit ruisseau, chemin, carrières, nous sommes à quelques mètres de la balise... elle devrait nous sauter aux yeux, mais non. Finalement, en avançant de 10m, un oeil affûté la visualise et nous reprenons notre course effrénée à travers la garrigue qui déchire les jambes (ça donne pas un look super en raid les guêtres, mais ça sert quand même bien !!). Je fais une mauvaise interprétation de carte (ou la carte a mal interprété le terrain, au choix), et alors que je cherche un talus en lisière de forêt, il est dans la forêt le long d'un chemin tout bête. Nous perdons quelques minutes (sur du 25000, ça compte vite), et de la première place, nous nous retrouvons 3ème et nous arrivons au parc à vélo à cette position.
Suivent 6 km de VTT fléchés, je fais 2 tout droit dans des virages (les freins freinant... un peu seulement, il fallait s'y habituer), le parcours est assez plat et roulant. Dernière côte (ben oui, il faut bien que la route passe au-dessus du canal), et c'est le départ du canoë : un aller-retour sur le canal en canoë rigide, pagaie double, mistral dans le dos à l'aller... et de face au retour. ça passe super vite, on arrive à rattraper l'équipe qui avait couru la CO avec nous, et nous repartons ensemble vers la dernière épreuve d'endurance : le VTT en Road-Book.
Personne devant, personne derrière, rien que nos deux équipes. On en profite pour discutailler un peu, on teste l'élastique mis sur la VTT de JJ, je fais une petite chute, mais on rigole bien, et les 10 km passent super vite. Merci à Philippe et Frédéric qui nous ont accompagné pendant de nombreux kilomètres et qui ont été très sympas, et merci aussi pour nous avoir laissé poinçonné avant eux l'arrivée en 2h13'... Ils terminent 3ème équipe Hommes, nous terminons 1ers mixte et du coup 3ème au scratch dans une ambiance très sympa avec une très belle organisation !!
Ah j'oubliais, on a quand même fait du tir à l'arc : 4 flèches, une cible avec 5 couleurs : chaque couleur différente touchée rapportait 30'' de bonus ; on a eu 1'30 de bonus.
Petit décrassage des jambes en visitant Vauvert à vélo, douche (froide) pour décrasser au moins les jambes pleines de boue, et direction le départ du canoë pour voir et encourager Sylvain et Pascal. On se refait 4km à pied le long du canal et on court à côté d'eux. Et je prends plein de photos maintenant et plus tard mais...
Pas de photos du tout... au grand désespoir de tous, la carte mémoire est restée au fond d'un sac le WE dernier... et pourtant on s'était fait bien plaisir derrière l'objectif et les clichés promettaient d'être beaux... snif !
Finalement, on repart avec un magnifique bouquet de fleurs, un trophée très joli en verre, et un succulent panier garni qui va nous régaler les papilles.
Alors comme dirait Diabl'au vert : RDV l'année prochaine !!
Dimanche 18 février 2007
Dimanche matin, 7h00, le réveil sonne après une courte nuit… et une douche froide la veille au soir.
Le briefing était prévu à 8h45, nous arrivons à 8h30 sur zone, pour nous laisser le temps de préparer les vélos, et de récupérer la petite pompe de réparation qui nous manquait dans notre paquetage (merci à l’équipe Sport 2000…). Grosse surprise quand j’arrive sous la tente de la logistique : Fabrice était en train de remplir un questionnaire sur l’écologie… oups, ça c’était pas prévu au programme ! Du coup je prends la feuille à mon compte pendant que Fabrice termine de se préparer, il avait déjà bien entamé les questions, et merci Mathieu pour le coup de pouce, avec aussi l’aide des panneaux de l’exposition sur l’écologie, finalement ça nous a fait 11 réponses justes (sur 15 je crois), donc 11 mn de moins au temps final compensé ! et ça, ça aurait pu peser très lourd dans la balance !
On part alors s’échauffer, sous la pluie, tout en entendant les dernières consignes de l’organisateur, et en jetant un œil sur le parcours du combattant… qui avait été re-tendu depuis la veille. Seulement 1 des deux équipiers allait y passer… Fabrice sera plus rapide que moi, ça c’est sûr !
Vers 9h15, c’est le départ officiel du 2ème jour du raid, avec des départs échelonnés toutes les 30’’ dans l’ordre inverse des classements de la veille.
Au programme :
· 16 km de VTT en suivi d’itinéraire avec des balises sauvages le long du parcours
Dans un ordre imposé par l’organisation, pour éviter les embouteillages :
· Tir à la sarbacane
· CO urbaine
· Trail Orientation d’environ 6 km
Et retour au lac de Devesset par une boucle de 8 km en VTT’Orientation.
C’est la première fois que je vais enchaîner des épreuves aussi différentes sans m’arrêter. Mais comme les portions ne sont pas hyper longues, il n’y a pas de raisons que cela ne passe pas, en s’alimentant bien au moment opportun.
Nous partons avant-derniers, 30’’ avant les leaders du premier jour du raid… enfin, on a failli partir derniers car Fabrice était parti faire un petit tour sans s’apercevoir qu’on allait prendre le départ… merci à un des organisateur de lui avoir tenu son vélo pour qu’il n’ait plus qu’à l’enfourcher sur la ligne de départ… hum, c’est pas sérieux tout ça !
16 km de VTT, ça va être sympa… en fait je déchante au bout de 300m, à la première plaque de neige… où je me retrouve à 4 pattes à côté de mon vélo sur lequel j’avais pourtant monté des pneus avec des bons crans… Bon, c’est pas gagné, car il va y en avoir des plaques de neige ! Du coup, nos poursuivants en profitent pour nous passer, et on ne les reverra plus sur cette portion.
Le parcours était très sympa, avec des petites montées- descentes dignes de terrains de collines, jusqu’à arriver sur le cauchemar de la journée : la voie de chemin de fer. On avait déjà rattrapé par mal d’équipes parties devant nous, et personne ne nous a doublé sur la voie, et pourtant elle n’était pas facile du tout à rouler avec les traverses de hauteurs inégales, laissant souvent apparaître des trous très profonds. Ce fut un enchaînement de quelques mètres à pied, suivis de quelques mètres sur le vélo, avec la crainte de crever ici ou là. Finalement, on arrive au bout de ce labeur… et que voit-on ? des équipes que nous avions doublées qui ressortent d’un magnifique chemin en amont de la voie… alors que le suivi d’itinéraire passait par la voie… Il n’y avait pas de balise sauvage sur cette portion, et alors là on s’est sentis un peu déboussolés !!!!
Finalement, nous voilà arrivés au gymnase de St Egrève, un peu déçus du comportement des équipes, pour enchaîner les épreuves de sarbacane, CO Urbaine et Trail’O.
On nous dirige d’abord vers la CO urbaine (désolée, je n’ai pas encore réussi à récupérer la carte, mais dès que je l’ai je la met en ligne). Elle s’est faite sur un plan cadastral pas mal du tout à une échelle 1/5000e, sous forme de course au score. Une carte pour deux, nous partons, avec Fabrice qui orientait. Dur dur d’enchaîner direct la course après le vélo… mais c’est parti dans les rues de St Agrève, car on sait que c’est sur une épreuve comme celle-là qu’on peut gagner du temps. Nous enchaînons les postes sans trop de problème, jusqu’à arriver au dernier et vérifier que nous avions bien tout. Et là, c’est le drame… il nous manquait 1 poste, le plus éloigné de la carte, que nous avions oublié car la carte était pliée… Demi tour au Sport 2000… et 4’ de perdues au moins. Aïe Aïe Aïe…
Mais bon, tout n’est pas perdu, on avait quand même 19’ d’avance sur les 2ème en mixte à l’issue du 1er jour.
La roulette russe nous envoie ensuite sur le trail’O. Tout se passe bien, on revoit pas mal d’équipes, et surtout, Fabrice a été bien inspiré en nous faisant contourner le sommet avant le poste 18… car nous tombons directement sur ce poste, au niveau du col… (Finalement, ce poste sera supprimé de l’épreuve, beaucoup d’équipes ne l’ayant pas trouvé car il était mal placé). Nous enchaînons alors sur les autres postes, sans difficultés, et nous voilà de retour au gymnase, après avoir doublé l’équipe mixte 2ème la veille… mais au jeu des épreuves tournantes, on ne savait pas qui en était où ??
Dernière épreuve avant le retour : la sarbacane… on avait fait des tests la veille, mais je n’étais pas restée sur une note optimiste. Finalement, Fabrice commence, il fait 3 pts + 1 pt + 1 pt (cible divisée en 3 parties concentriques). La sarbacane me paraît plus légère que la veille, et je réussis à faire 2 pts + 1 pt + 2 pts… donc au total, nous avons 10/18 pts possibles : on a limité les dégâts et cela devrait bien aller !
Nous reprenons les vélos, et nous attaquons la dernière portion qui nous emmènera vers la ligne d’arrivée. 9 postes à prendre… nous ne savons pas alors dans quelle position nous partons, mais un routeur de l’organisation nous demande pourquoi on prenait cette direction car nous étions les 1ers à partir vers là… ???? On découvre alors quelques instants plus tard qu’en fait seuls les 1ers de la veille étaient devant nous, et donc qu’on avait remonté tout le paquet !! Chouette !! L’autre équipe n’était pas très loin devant nous car nous les voyons sur toutes les entrées sorties. Cela met un peu de pression, et bien qu’ils pédalaient plus vite que nous, nous étions toujours au coude à coude car ils faisaient des bêtises en approche. Fabrice galère avec son vélo en allant chercher un poste dans la forêt… alors que l’équipier de l’autre équipe laisse son vélo sur le chemin… un éternel yo-yo.
Nous arrivons au parcours du combattant 30’’ derrière eux, donc à 30’’ d’eux sur la ligne d’arrivée.
Les équipes arrivent ensuite une à une sur la ligne d’arrivée, pendant que nous nettoyons les vélos et que nous retournons au gîte pour prendre une douche chaude bien méritée.
A midi : repas bio… mangé au lance-pierre, car nous devions partir en direction de Valence pour que Fabrice ait son train à temps… qui le ramenait en Alsace.
Nous sommes partis avec nos paniers de produits bio locaux, miel, crème de châtaigne, fromage et autres joyeusetés… mais sans les classements définitifs, tout en étant pratiquement sûrs que nous serions 1ers du classement mixte, et 2ème au général (tout dépendait du questionnaire et des points de la sarbacane).
Les résultats sont maintenant disponibles sur le site : nous sommes à 4 mn en temps compensé de la 1ère équipe, donc c’est pas mal du tout pour notre 1er raid multisports à 2 enchaîné.
Cette épreuve était originale et bien sympathique, et vive les lasagnes bio !!