Revue de Presse économique et sportive

Sarkozy déterminé face à son premier test social
Jeudi noir en perspective pour les usagers de la SNCF et de la RATP avec la journée d'action contre la réforme des régimes spéciaux.

Le casse-tête de la valorisation d'Areva
La parité de fusion de GDF-Suez a été âprement discutée : la valeur d'Areva sera au coeur de la réorganisation de la filière nucléaire, qu'un rapprochement avec Alstom ait lieu ou non.

Journée noire pour Ericsson
L'action s'est écroulée de 23,81 % hier , perdant au passage 10 milliards d'euros de capitalisation. Épargné jusque-là, le groupe souffre des difficultés des télécoms. Sa marge d'exploitation a perdu près de 10 points au troisième trimestre

Affaire EADS : le jeu de rôle d'Ixis et Lazard
La Commission des finances de l'Assemblée a audité hier les banquiers-conseils de Lagardère pour le reclassement de ses titres EADS.

Régimes spéciaux de retraite : l'épreuve de force commence

La réforme des régimes spéciaux de retraite, voulue par le gouvernement, va donner lieu, à partir de ce soir, et pour une durée d'au moins vingt-quatre heures, à une mobilisation massive de la part des cheminots et des électriciens. Les huit syndicats de la SNCF, unis pour la première fois depuis 1995, ont décidé de se joindre à ceux de la RATP et de l'énergie pour tenter de faire reculer le gouvernement, préparant ainsi une journée de mobilisation sans précédent depuis la réforme Fillon de 2003, voire depuis l'ère Juppé. Seuls 46 TGV sur 700 rouleront. La direction de la RATP s'attend à un trafic « très fortement perturbé » sur l'ensemble de ses réseaux. Le « jeudi noir » prévu dans les transports risque d'influer sur d'autres pans de l'économie française, certains salariés se joignant au mouvement pour exprimer leurs propres inquiétudes, ou préférant poser un jour de RTT plutôt que de subir les conséquences de la grève. Les agents des impôts et de l'ANPE protesteront contre les projets de fusion annoncés par le gouvernement. Des salariés du privé se mobiliseront aussi pour défendre leurs emplois.

LES BLEUS SANS ALTERNATIVE

L'équipe de France doit battre la Lituanie mercredi soir (21h00) pour conserver son destin entre ses mains dans la course à la qualification. Le match aller, petitement gagné à Kaunas (1-0), enseigne que ce ne sera pas une partie de plaisir, même si les Bleus ont l'habitude d'enchaîner les buts, à Nantes. Comme la Slovaquie en 1995 ? Chiche...
Nantes est un endroit où l'équipe de France, historiquement, cultive un savoir-faire qui la rapproche des standards enregistrés samedi chez les îles Féroé (6-0). La Beaujoire avait accueilli le brillant France - Belgique de l'Euro 84 (5-0) et, en 1995, un France - Slovaquie un peu passé aux oubliettes (4-0). Ce match entretient pourtant avec le France - Lituanie de ce soir une gémellité intéressante, puisqu'il s'agit de battre une équipe que tout désigne comme inférieure aux Bleus, avec en ligne de mire une qualification pour la phase finale de l'Euro.