Les Chemises Rouges 1914-1918 à BLIGNY



Les Chemises Rouges
Les Chemises Rouges
11 novembre 1918
Fin de la première Guerre mondiale,
l'Allemagne signe l'armistice et restitue l'Alsace et la Lorraine à la France

http://crdp.ac-reims.fr/memoire/
Mr Jean-Pierre HUSSON

Dès l'échec de leur contre-offensive en juillet 1918, les Allemands ont compris qu'ils n'avaient plus aucun espoir d'arracher la victoire. Les troupes américaines, arrivent en renfort des Anglais, des Français et des Italiens, des Marocains, des Algériens et des Sénégalais, des Irlandais et asiatiques, des pays de l'est et beaucoup d'autres… Les Allemands sont alors convaincus de leur infériorité.
Le 11 novembre 1918, une convention est signée entre les forces armées allemandes et françaises, pour mettre fin au terrible conflit qui avait débuté en 1914.
Ce jour-là, toutes les cloches des villes et villages sonnent à la volée. Au front, les clairons sonnent le cessez-le-feu. La «Marseillaise» jaillit à pleins poumons des tranchées, même soulagement en face, dans le camp allemand. L'Armistice laisse derrière lui huit millions de morts et six millions de mutilés. Les survivants voulaient croire que cette guerre qui s'achève restera la dernière de l'Histoire, «la der des der».

L'Armée italienne est représentée sur le front de France par un brillant corps d'armée. Le gouvernement italien, en effet, devant le formidable effort fait par les Allemands en Picardie et dans les Flandres, a tenu à apporter le concours direct de ses troupes aux armées britannique et française, et il a envoyé en France, dans le courant d'Avril, son 2ème corps d'armée (général Albricci) à deux divisions (3ème et 8ème).

Cette arrivée de renforts italiens produit la meilleure impression; elle affirme, ainsi que l'écrit le général Foch au général Diaz, à l'occasion du troisième anniversaire de l'entrée en guerre de l'Italie, "la volonté des Alliés d'aboutir à la victoire finale par l'union de tous".
Il est décidé que les divisions italiennes passeront successivement en secteur sur le front Argonne, Verdun, pour qu'elles s'habituent à combattre au milieu des troupes françaises, puis que le corps d'armée sera regroupé en vue de son intervention dans les batailles prochaines.

La solidarité italienne ne se manifeste d'ailleurs pas seulement sur le front de France, par l'envoi du 2ème corps. En vertu d'un accord passé l'hiver précédent. L'Italie met à la disposition du gouvernement français de nombreux travailleurs auxiliaires (une soixantaine de milliers d'hommes), qui étant donnée la pénurie de main-d'oeuvre aux armées, apportent le plus précieux concours pour l'équipement du front.
Particulièrement reconnaissant envers la France pour son soutien dans son action, Giuseppe GARIBALDI vouait un véritable culte à sa "deuxième patrie ", culte qui se perpétua chez ses descendants et partisans.

Son fils Riccioti, dés le 6 août 1914, offrit ses services à la France et leva une légion de volontaires italiens, "les Garibaldiens".Le 5 novembre1914 était créé le 4° régiment du 1er étranger à base de volontaires italiens sous le commandement de Giuseppe, petit-fils de Garibaldi avec un encadrement mixte italo-français.
Le 17 Décembre 1914, ils furent regroupés sur l'Argonne, plus précisément au Claon où ils séjournèrent jusqu'au 24 Décembre. Ils montèrent en ligne la nuit même de Noël.
Le 26 Décembre 1914 au matin, ils partirent à l'attaque des tranchées ennemies du bois de Bolante aux cris de "Viva Italia, Vive la France", la tunique verte déboutonnée laissant voir la légendaire "chemise rouge" .Les unités garibaldiennes subirent de lourdes pertes.
Le 8 Janvier 1915, les survivants de la légion garibaldienne étaient envoyés en renfort à la Haute Chevauchée dans la zone des Meurissons, où la situation étaient critique: leurs charges héroïques permirent de rétablir la situation et de reprendre une partie du terrain perdu.
En 1918, à la demande du commandement interallié, l'Italie envoya 41 000 soldats combattrent en France pour contrer les offensives allemandes en Champagne et sur le Chemin des Dames.



Les Garibaldiens
Les soldats de la guerre 14-18 ont supporté les pires horreurs et se sont battus pour la France. C'est pourquoi, nous, jeunes générations, nous devons leur rendre hommage et surtout ne pas les oublier. Il n'y a aucun doute, et il faut le dire chaque année avec autant d'émotion et de reconnaissance, devant les tombes et les monuments qui les honorent que c'est à ces hommes, nos pères et grands pères, que nous le devons.
Ils sont morts pour ces trois mots « LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE », en cette fin d'année 2005 soyons vigilants, le sang versé et l'injustice se banalisent.
Nos grands pères sont morts pour plus de justice pour les générations futures. Nous sommes les générations futures ne l'oublions pas, ne leur faisons pas honte, le devoir de mémoire passe aussi dans nos actes de tous les jours.b[

Mardi 30 Mai 2006
PG

L'Association | Bicentenaire de 2007 | Les Garibaldiens de 14