Les hommes et les femmes ne sont pas égaux en terme de santé, selon une étude de The Lancet Public Health


Ce jeudi 2 mai, le journal de santé intitulé The Lancet Public Health, révèle dans une nouvelle étude l'existence d'une inégalité sanitaire entre les hommes et les femmes. Des écarts qui ont leur importance. 
 
L'on saurait citer mille et une branches auxquelles la gente masculine et féminine diffèrent limpidement. Et pour le journal de santé The Lancet Public Health, la prospérité tout comme la fragilité touchant les deux sexes au fil des ans sont des points essentiels à aborder. Dans une nouvelle étude publiée ce 2 mai, les chercheurs ont comparé les années de vie en bonne santé perdues pour les 20 principales causes de maladie ou de décès prématuré chez les femmes et les hommes âgés de plus de 10 ans au niveau mondial, et dans sept régions du monde, entre 1990 et 2021. 
 
De manière globale, premièrement en décès prématurés, on y apprend que la perte "apparaît plus importante chez les hommes", tandis que les femmes, bien qu'elles aient tendance à vivre plus longtemps, "souffrent davantage de maladies au cours de leur vie." 
Sur ce point, l'on compte la Covid, les pathologies cardiovasculaires, pulmonaires, le diabète, les maladies chroniques du foie, mais aussi troubles musculo-squelettiques, accompagnés de traumatismes routiers, de troubles dépressifs, anxieux et d'Alzheimer. 
D'ailleurs, en considérant les données de l'année 2021 du Global burden disease, The Lancet Public Health informe que les hommes ont été plus touchés en cette période par des problèmes entraînant des décès précoces, tel que le Covid, les accidents de la route, les maladies cardiovasculaires, respiratoires ou du foie, et les femmes par des troubles musculo-squelettiques, mentaux, ou neurodégénératifs.
 
Visant désormais les maladies, ou les diverses invalidités, en raison d'une longévité de vie élevée chez les femmes, ces dernières sont plus susceptibles de souffrir de pas mal de maux touchant directement à leur santé. On y ajoute que ces 30 dernières années, les écarts femmes-hommes face à l'impact de ces 20 pathologies sont restés stables dans l'ensemble, mais se sont parfois accrus, comme pour le diabète, qui affecte encore plus les hommes qu'auparavant. Pendant ce temps, sur cette même période, les altérations dues aux troubles dépressifs, à l'anxiété et à certains troubles musculo-squelettiques affectant les femmes ont beaucoup augmenté. 
 
Ces contrastes sont observables dès l'adolescence. « Le défi désormais est de concevoir, mettre en œuvre et évaluer des méthodes de prévention et de traitement des principales causes de morbidité et de mortalité prématurée qui tiennent compte du sexe et du genre, dès le plus jeune âge et au sein de populations diverses », selon la principale autrice, Luisa Sorio Flor, de l'université de Washington, citée dans un communiqué.
Jeudi 2 Mai 2024
Chancelle



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