Le blog de Pierre PASCALLON
LE BLOG de Pierre PASCALLON
08/04/2008 - 22:00

VI- A coeur ouvert

"Chères Issoiriennes,
Chers Issoiriens,

Je voudrais - avec retard et je vous prie de m’en excuser - remercier toutes celles et tous ceux qui m'ont témoigné leur confiance à l'occasion des dernières élections municipales.
Bien sûr, je suis déçu... de mon échec. Je pensais - à écouter autour de moi - que je pouvais être encore utile quelques années à la cité de Saint-Austremoine, compte tenu de mes capacités et de mon expérience.
Je suis déçu, oui ; plus, blessé. Oui, j’ai été - vous le savez -, profondément blessé par le résultat de ces élections. C’est une véritable déchirure dans le cœur. En effet, on ne se donne pas avec autant de passion, pendant presque 20 ans, à une ville - cette ville d’Issoire ; « ma » ville aimée -, sans éprouver une grande douleur et devant l’abandonner et il faudra du temps, beaucoup de temps, pour que la plaie commence à se cicatriser.
Je ne peux m’empêcher de ressentir cette défaite comme une injustice au regard de mon investissement et de mon travail au service des Issoiriennes et des Issoiriens.
Je ne peux m’empêcher, aussi, d’y voir une certaine ingratitude - même si Alexandre Dumas Père notait, dans ses mémoires : « Il y a des services si grands qu’on ne peut les payer que par l’ingratitude » -, à l’heure, en particulier, où l’on va célébrer le 10ème anniversaire de l’arrivée du 28ème Régiment de transmissions à Issoire : l’on sait ce qu’a été mon combat personnel sur ce dossier ; à l’heure où va se confirmer le renfort de ce régiment : voilà des mois que je plaidais au plus haut niveau de l’Etat pour cette décision favorable à la cité de Saint-Austremoine ;…
Oui, ingratitude et amertume - pour rester sur ce registre militaire - que ce soit - outre et au-delà de la « vague rose » - un ancien militaire, Marc Jamon, qui ait contribué à faire perdre l’équipe municipale en place. Je voudrais, là, reprendre une phrase de Chateaubriand - dont je perçois cruellement la pertinence - et vous dire que, si l’ambition est légitime, « l’ambition dont on n’a pas les moyens est criminelle ».

Pour ma part, ce chapitre de ma vie est définitivement clos puisque j’avais annoncé que cette candidature était la dernière.
J’ai aimé Issoire passionnément.
J’ai aimé les Issoiriennes et les Issoiriens très respectueusement.
Je vous ai aimés.

Aujourd’hui, je vous renouvelle, du fond du cœur, mes remerciements les plus chaleureux pour avoir partagé ces belles années avec moi et avoir souhaité, pour beaucoup d'entre vous, que cela dure encore un peu…

Bien sincèrement à vous.


Pierre PASCALLON

VI- A coeur ouvert