En arrivant sur le site on distingue la chaudière et la machine d'un navire du début du siècle dernier.
Il s'agit de la Meulière caractérisée par la vétusté de sa conception, pourvue d'une chaudière cylindrique nécessitant 6 heures pour être en pression.
La machine entraînait un arbre terminé par une engrenage énorme qui faisait tourner les deux arbres porte-hélices dans le même sens avec l'inconvénient majeur d'avoir un rayon de giration énorme sur bâbord, près de 500 m, contre une cinquantaine de mètres sur tribord.
La Meulière s'échoue une première fois le 28 décembre 1939 en entrant dans le golfe d'Ajaccio. Elle est déséchouée et est conduite à Toulon pour réparations. Elle reprend la mer en juillet 1940. La Meulière s'échoue une seconde fois le 19 mai 1941 lors d'une sortie pédagogique des élèves de terminale mécanique du Lycée Fesch d'Ajaccio. Elle coule le 24 mai non loin du sec qui a causé sa perte près du port de pêcheurs de Castagna.
Il s'agit de la Meulière caractérisée par la vétusté de sa conception, pourvue d'une chaudière cylindrique nécessitant 6 heures pour être en pression.
La machine entraînait un arbre terminé par une engrenage énorme qui faisait tourner les deux arbres porte-hélices dans le même sens avec l'inconvénient majeur d'avoir un rayon de giration énorme sur bâbord, près de 500 m, contre une cinquantaine de mètres sur tribord.
La Meulière s'échoue une première fois le 28 décembre 1939 en entrant dans le golfe d'Ajaccio. Elle est déséchouée et est conduite à Toulon pour réparations. Elle reprend la mer en juillet 1940. La Meulière s'échoue une seconde fois le 19 mai 1941 lors d'une sortie pédagogique des élèves de terminale mécanique du Lycée Fesch d'Ajaccio. Elle coule le 24 mai non loin du sec qui a causé sa perte près du port de pêcheurs de Castagna.
La Meulière est un dragueur de mines construit durant la Grande Guerre en 1918 /1919, de type aviso de 2° classe caractérisé par un déplacement standard de 354 tonnes avec un tirant d'eau de 2,30 m, propulsé par des machines alternatives développant une puissance totale de 550 chevaux et actionnant deux hélices, ce bâtiment fut lancé en 1918. Il marchait à la vitesse de 13,8 nœuds et pouvait embarquer 90 tonnes de charbon. Sa longueur est de 57,60 m pour une largeur de 7,90 m. Il possédait un canon de 65 mm.
Bibliographie: A, J.-P. Joncheray, 50 épaves en Corse, Editions GAP
