AU (Australie) : le processus d’ouverture des enregistrements directement .AU commence le 24 mars (1). La « Priority Allocation Period » s’achèvera le 22 septembre avec l’ouverture générale. Le .AU a par ailleurs été touché par une panne (2) liée à un problème de mise en œuvre de DNSSEC.
(1) You will soon be able to directly register .au domains
https://onlinedomain.com/2022/03/09/domain-name-news/you-will-soon-be-able-to-directly-register-au-domains/
(2) Another DNSSEC screw-up takes down thousands of .au domains
https://domainincite.com/27675-another-dnssec-screw-up-takes-down-thousands-of-au-domains
BE (Belgique) : le registre belge a mis en place un système de validation des coordonnées des titulaires, préalable à l’activation des noms de domaine lors de leur création. Il propose à présent un système utilisant l’identité électronique pour faciliter la vie des titulaires devant compléter ou valider leurs coordonnées en cas d’échec de la première vérification.
(1) Contrôle d'identité en ligne des particuliers belges
https://www.dnsbelgium.be/fr/nouvelles/controle-didentite-en-ligne
DK (Danemark) : le registre danois a expérimenté des problèmes (1) avec son système de vérification digitale des identités des titulaires, ce qui a perturbé les activations de nouveaux domaines comme les transferts de propriété. Le problème est à présent résolu.
(1) Errors with ID checks
https://www.centr.org/index.php?option=com_acym&ctrl=fronturl&task=click&urlid=326&userid=42&mailid=74
EE (Estonie) : le .EE compte à présent 150 000 noms de domaine (1).
(1) At present, there are already 150,000 .ee domains in the world!
https://www.internet.ee/eif/news-archive/at-present-there-are-already-150-000-ee-domains-in-the-world
FJ (Fidji) : DNSSEC écurise le DNS mais crée aussi des contraintes en termes de gestion. Des erreurs peuvent s’avérer lourdes de conséquences, comme a pu le constater à son détriment le .FJ qui a « disparu » pendant 12 heures (1). Ce délai serait dû, selon le registre du .FJ, à la nécessité d’attendre que l’équipe de l’IANA soit « réveillée ». Le responsable de l’IANA rétorque que le support fonctionne 24/7 et que l’appel a bien été « pris » à 2h47 du matin – mais cela ne signifie pas pour autant que le problème ait pu être résolu avant l’arrivée de la ou des personnes habilitées à intervenir.
(1) DNSSEC claims another victim as entire TLD disappears
https://domainincite.com/27628-dnssec-claims-another-victim-as-entire-tld-disappears
FR (France) : l’Afnic fait le point sur les performances du .FR en 2021 (1) et propose le 3e volet de son étude sur le fonctionnement de l’ICANN (2).
(1) Le .fr fait son bilan, avec une croissance de +6 % en 2021
https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/actualites/le-fr-fait-son-bilan-avec-une-croissance-de-6-en-2021/
(2) L’ICANN, sa vie, ses œuvres (volet 3) : un organigramme semi-matriciel
https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/papier-expert/licann-sa-vie-ses-oeuvres-volet-3-un-organigramme-semi-matriciel/
IO (Territoires britanniqes de l’Océan indien) : la lutte fait rage entre les gouvernements mauricien et britannique autour du contrôle des îles Chagos désignées sur le terme de « Territoires britanniques de l’Océan indien » (1). Une triste affaire puisque les Britanniques auraient séparé ces îles du territoire mauricien avant d’accorder son indépendance à ce dernier ; par ailleurs les populations indigènes ont été déportées pour laisser place à des bases militaires. Outre l’enjeu de réparation, le TLD correspondant à ce territoire est dans la balance. Devenu célèbre pour être très prisé des sociétés spécialisées dans les crypto-monnaies et les NFTs, le .IO peut exacerber les convoitises.
(1) Mauritius challenges UK rights over Indian Ocean domain name
https://www.theguardian.com/world/2022/mar/21/mauritius-challenges-uk-rights-over-indian-ocean-domain-name-chagos-islands
NG (Nigeria) : le registre nigérian a baissé ses tarifs de 40% afin de rendre le .NG compétitif face au .COM (1). Le nouveau tarif est d’environ 13$. Le .NG compterait 178 000 noms, chiffre assez faible aux yeux de l’auteur de la brève qui relève que le Nigeria compte 206 millions d’habitants. Mais on ignore combien de .COM sont déposés par des titulires nigérians.
(1) Nigeria slashes prices to compete with .com
https://domainincite.com/27689-nigeria-slashes-prices-to-compete-with-com
NL (Pays-bas) : SIDN nous livre des informations très intéressantes sur la résilience du .NL (1). Selon une étude réalisée par le registre, 48% des .NL sont aujourd’hui installés sur les serveurs de trois prestataires ; par ailleurs près de 50% des .NL sont configurés sur des serveurs DNS appartenant au même réseau – une situation qui les rend particulièrement vulnérables à tout dysfonctionnement de ce réseau. La proportion atteint 85% si l’on ajoute ceux qui sont configurés sur deux réseaux. La concentration des noms de domaine d’un TLD entre un petit nombre d’acteurs est un paramètre économique, mais pouvant aussi avoir des répercussions sur la stabilité de ce TLD.
(1) SIDN Labs study: internet centralisation evident in the Netherlands and elsewhere
https://www.sidnlabs.nl/en/news-and-blogs/sidn-labs-study-internet-centralisation-evident-in-the-netherlands-and-elsewhere
WEB : la guerre se poursuit autour du .WEB. Afilias – qui sent le vent tourner en sa défaveur – a pris le parti d’envoyer des lettres ouvertes à l’ICANN afin de faire connaître au monde entier ses arguments contre l’opération montée par Verisign pour s’approprier le .WEB lors d’enchères ICANN (1, 2). Celle-ci doit à présent statuer sur la licéité de ladite opération. Une solution serait sans doute d’annuler l’enchère et de la refaire, mais dans ce cas ce ne sont pas les avocats d’Afilias mais ceux de Verisign que l’ICANN devrait affronter. La question est moins de savoir qui a le plus raison ou le moins tort, que de chosiir entre deux pouvoirs de nuisances.
(1) Verisign, Altanovo and ICANN trade barbs over .web
https://domainnamewire.com/2022/03/10/verisign-altanovo-and-icann-trade-barbs-over-web/
(2) Mutually assured destruction? Now Afilias faces .web disqualification probe
https://domainincite.com/27653-mutually-assured-destruction-now-afilias-faces-web-disqualification-probe
(1) You will soon be able to directly register .au domains
https://onlinedomain.com/2022/03/09/domain-name-news/you-will-soon-be-able-to-directly-register-au-domains/
(2) Another DNSSEC screw-up takes down thousands of .au domains
https://domainincite.com/27675-another-dnssec-screw-up-takes-down-thousands-of-au-domains
BE (Belgique) : le registre belge a mis en place un système de validation des coordonnées des titulaires, préalable à l’activation des noms de domaine lors de leur création. Il propose à présent un système utilisant l’identité électronique pour faciliter la vie des titulaires devant compléter ou valider leurs coordonnées en cas d’échec de la première vérification.
(1) Contrôle d'identité en ligne des particuliers belges
https://www.dnsbelgium.be/fr/nouvelles/controle-didentite-en-ligne
DK (Danemark) : le registre danois a expérimenté des problèmes (1) avec son système de vérification digitale des identités des titulaires, ce qui a perturbé les activations de nouveaux domaines comme les transferts de propriété. Le problème est à présent résolu.
(1) Errors with ID checks
https://www.centr.org/index.php?option=com_acym&ctrl=fronturl&task=click&urlid=326&userid=42&mailid=74
EE (Estonie) : le .EE compte à présent 150 000 noms de domaine (1).
(1) At present, there are already 150,000 .ee domains in the world!
https://www.internet.ee/eif/news-archive/at-present-there-are-already-150-000-ee-domains-in-the-world
FJ (Fidji) : DNSSEC écurise le DNS mais crée aussi des contraintes en termes de gestion. Des erreurs peuvent s’avérer lourdes de conséquences, comme a pu le constater à son détriment le .FJ qui a « disparu » pendant 12 heures (1). Ce délai serait dû, selon le registre du .FJ, à la nécessité d’attendre que l’équipe de l’IANA soit « réveillée ». Le responsable de l’IANA rétorque que le support fonctionne 24/7 et que l’appel a bien été « pris » à 2h47 du matin – mais cela ne signifie pas pour autant que le problème ait pu être résolu avant l’arrivée de la ou des personnes habilitées à intervenir.
(1) DNSSEC claims another victim as entire TLD disappears
https://domainincite.com/27628-dnssec-claims-another-victim-as-entire-tld-disappears
FR (France) : l’Afnic fait le point sur les performances du .FR en 2021 (1) et propose le 3e volet de son étude sur le fonctionnement de l’ICANN (2).
(1) Le .fr fait son bilan, avec une croissance de +6 % en 2021
https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/actualites/le-fr-fait-son-bilan-avec-une-croissance-de-6-en-2021/
(2) L’ICANN, sa vie, ses œuvres (volet 3) : un organigramme semi-matriciel
https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/papier-expert/licann-sa-vie-ses-oeuvres-volet-3-un-organigramme-semi-matriciel/
IO (Territoires britanniqes de l’Océan indien) : la lutte fait rage entre les gouvernements mauricien et britannique autour du contrôle des îles Chagos désignées sur le terme de « Territoires britanniques de l’Océan indien » (1). Une triste affaire puisque les Britanniques auraient séparé ces îles du territoire mauricien avant d’accorder son indépendance à ce dernier ; par ailleurs les populations indigènes ont été déportées pour laisser place à des bases militaires. Outre l’enjeu de réparation, le TLD correspondant à ce territoire est dans la balance. Devenu célèbre pour être très prisé des sociétés spécialisées dans les crypto-monnaies et les NFTs, le .IO peut exacerber les convoitises.
(1) Mauritius challenges UK rights over Indian Ocean domain name
https://www.theguardian.com/world/2022/mar/21/mauritius-challenges-uk-rights-over-indian-ocean-domain-name-chagos-islands
NG (Nigeria) : le registre nigérian a baissé ses tarifs de 40% afin de rendre le .NG compétitif face au .COM (1). Le nouveau tarif est d’environ 13$. Le .NG compterait 178 000 noms, chiffre assez faible aux yeux de l’auteur de la brève qui relève que le Nigeria compte 206 millions d’habitants. Mais on ignore combien de .COM sont déposés par des titulires nigérians.
(1) Nigeria slashes prices to compete with .com
https://domainincite.com/27689-nigeria-slashes-prices-to-compete-with-com
NL (Pays-bas) : SIDN nous livre des informations très intéressantes sur la résilience du .NL (1). Selon une étude réalisée par le registre, 48% des .NL sont aujourd’hui installés sur les serveurs de trois prestataires ; par ailleurs près de 50% des .NL sont configurés sur des serveurs DNS appartenant au même réseau – une situation qui les rend particulièrement vulnérables à tout dysfonctionnement de ce réseau. La proportion atteint 85% si l’on ajoute ceux qui sont configurés sur deux réseaux. La concentration des noms de domaine d’un TLD entre un petit nombre d’acteurs est un paramètre économique, mais pouvant aussi avoir des répercussions sur la stabilité de ce TLD.
(1) SIDN Labs study: internet centralisation evident in the Netherlands and elsewhere
https://www.sidnlabs.nl/en/news-and-blogs/sidn-labs-study-internet-centralisation-evident-in-the-netherlands-and-elsewhere
WEB : la guerre se poursuit autour du .WEB. Afilias – qui sent le vent tourner en sa défaveur – a pris le parti d’envoyer des lettres ouvertes à l’ICANN afin de faire connaître au monde entier ses arguments contre l’opération montée par Verisign pour s’approprier le .WEB lors d’enchères ICANN (1, 2). Celle-ci doit à présent statuer sur la licéité de ladite opération. Une solution serait sans doute d’annuler l’enchère et de la refaire, mais dans ce cas ce ne sont pas les avocats d’Afilias mais ceux de Verisign que l’ICANN devrait affronter. La question est moins de savoir qui a le plus raison ou le moins tort, que de chosiir entre deux pouvoirs de nuisances.
(1) Verisign, Altanovo and ICANN trade barbs over .web
https://domainnamewire.com/2022/03/10/verisign-altanovo-and-icann-trade-barbs-over-web/
(2) Mutually assured destruction? Now Afilias faces .web disqualification probe
https://domainincite.com/27653-mutually-assured-destruction-now-afilias-faces-web-disqualification-probe