Iè si parla torna appena di Frédéric Hantz. Al dilà di l'intrenore chì hà purtatu u Sporting da u National à a L1, ci hè un omu intelligente. Durante i so quattru anni in Corsica, hà sappiutu usservà, hà circatu di capisce stu paese, è porta un sguardu fine nant'à a sucetà corsa. Ci dà e so impressioni in u numeru di ghjunghju di U Ribombu Internaziunale, è hè sempre interessante di leghjelu.
Prima nant'à a sucetà corsa :
"Ce qui m'a beaucoup plu ici c'est l'horizontalité des relations. Je viens d'une petite ville de province française où tout est très vertical. Les faibles baissent la tête, les notables sont puissants. J'ai découvert l'horizontalité ici. Ce n'est pas plus simple, mais ça me correspond plus."
A nostra sempiterna stizza, ne parla quand'ellu hè ghjuntu in u 2010 :
"La Corse a besoin de mener des combats, là le combat à mener c'est la fierté d'exister. Les gens qui étaient là voulaient lutter et être positifs (...) moi en tant que "gaulois" je découvrais ça, c'était très surprenant et très poignant."
L'idea di fà piglià corsi di lingua corsa à i ghjucadori ? Una risposta à l'uniformizazione di u mondu :
"Aujourd'hui on est dans une mondialisation dont tout le monde a peur (...) Les particularismes prendront de l'importance pour contrecarrer cette mondialisation contre laquelle on a du mal à lutter. Les mouvements régionalistes doivent prendre de l'importance pour dire ce que sont les hommes, sur une terre. Ici, en Bretagne, en Alsace, en Auvergne... La régionalisation doit prendre de l'importance en parallèle à la mondialisation."
A rivendicazione naziunalista :
"Après les années 2010, on s'aperçoit que la lutte devient plus intelligente, on essaye de prendre le pouvoir en s'adaptant à ce qui existe déjà. Et le Sporting, comme le mouvement indépendantiste, semble s'adapter à ça aussi. On s'adapte pour mieux exister, ne pas être constamment dans le rejet. Ca n'empêche pas de revendiquer ce qu'il est."
È u prublema di u fundiariu in tuttu quessa ?
"Je pense que le statut de résident est intéressant. Moi j'arrive à Bastia, j'ai la chance d'avoir un travail où l'on gagne beaucoup d'argent et je peux acheter un appartement en centre-ville. Je n'ai pas honte mais je suis gêné que des personnes qui sont nées ici, qui ont grandi ici, ne puissent pas acheter un appartement en centre-ville à Bastia (...) Il y a des gens qui s'en foutent de la Corse, qui ont de gros jobs dans des pays très tristes, et qui investissent des millions sur une villa pour y passer trois semaines."
Pienu d'altre cose à leghje in u numeru di ghjunghju di U Ribombu.
Prima nant'à a sucetà corsa :
"Ce qui m'a beaucoup plu ici c'est l'horizontalité des relations. Je viens d'une petite ville de province française où tout est très vertical. Les faibles baissent la tête, les notables sont puissants. J'ai découvert l'horizontalité ici. Ce n'est pas plus simple, mais ça me correspond plus."
A nostra sempiterna stizza, ne parla quand'ellu hè ghjuntu in u 2010 :
"La Corse a besoin de mener des combats, là le combat à mener c'est la fierté d'exister. Les gens qui étaient là voulaient lutter et être positifs (...) moi en tant que "gaulois" je découvrais ça, c'était très surprenant et très poignant."
L'idea di fà piglià corsi di lingua corsa à i ghjucadori ? Una risposta à l'uniformizazione di u mondu :
"Aujourd'hui on est dans une mondialisation dont tout le monde a peur (...) Les particularismes prendront de l'importance pour contrecarrer cette mondialisation contre laquelle on a du mal à lutter. Les mouvements régionalistes doivent prendre de l'importance pour dire ce que sont les hommes, sur une terre. Ici, en Bretagne, en Alsace, en Auvergne... La régionalisation doit prendre de l'importance en parallèle à la mondialisation."
A rivendicazione naziunalista :
"Après les années 2010, on s'aperçoit que la lutte devient plus intelligente, on essaye de prendre le pouvoir en s'adaptant à ce qui existe déjà. Et le Sporting, comme le mouvement indépendantiste, semble s'adapter à ça aussi. On s'adapte pour mieux exister, ne pas être constamment dans le rejet. Ca n'empêche pas de revendiquer ce qu'il est."
È u prublema di u fundiariu in tuttu quessa ?
"Je pense que le statut de résident est intéressant. Moi j'arrive à Bastia, j'ai la chance d'avoir un travail où l'on gagne beaucoup d'argent et je peux acheter un appartement en centre-ville. Je n'ai pas honte mais je suis gêné que des personnes qui sont nées ici, qui ont grandi ici, ne puissent pas acheter un appartement en centre-ville à Bastia (...) Il y a des gens qui s'en foutent de la Corse, qui ont de gros jobs dans des pays très tristes, et qui investissent des millions sur une villa pour y passer trois semaines."
Pienu d'altre cose à leghje in u numeru di ghjunghju di U Ribombu.