Les Charitès
Bernard Bouisset
C'est à Orchomène,
cité grecque de Béotie
sur le Fleuve Céphise,
près du lac Copaïs,
que naquirent
les Trois Grâces.
Comme le rappelle Pausanias, Le Tour de la Grèce, livre IX Chapitre 35 :
"Hésiode, dans sa Théogonie, car je veux bien que l’on lui attribue cet ouvrage,
fait les Grâces filles de Jupiter et d’Eurynome, et les nomme
Euphrosynè, Aglaé et Thalie".
Charitès, χαίρω se réjouir, les Grâces personnifient le bonheur,
la joie de vivre, l'abondance dans l'exubérance de leurs
formes généreuses.
Copie romaine, Musée du Louvre
Les Grâces, sont habituellement représentées nues, debout, se tenant
par les bras, la figure centrale placée dos au spectateur.
Jean Jacques Pradier reprend la disposition déjà adoptée par le sculpteur italien
Canova (1757-1822) qui les tourne toutes les trois du même côté.
Les Trois Grâces 1831, Marbre réalisé à partir de 1829
Classicisme teinté d'élégance
et
de sensualité.
Grâce érotique, don d'Aphrodite