Relatum-Dialogue
Bernard Bouisset
L'artiste coréen
Lee Ufan
expose au Centre Pompidou-Metz
L'artiste a d'ailleurs fait de ce Centre une œuvre en elle-même,
en concevant la structure spatiale de salles aux formes et dimensions
différentes, en choisissant l'épaisseur des cloisons, variable, et
l'intensité des éclairages. Cette exposition rassemble les éléments
essentiels de son vocabulaire : sculptures associant la pierre trouvée
dans la nature et le métal industriel, peintures recueillant sur la toile
la trace d'un geste unique.
Conformément à la volonté de l'artiste, le visiteur doit être actif.
Émotions et réflexions doivent naître face à ces créations qui semblent
d'une simplicité absolue dans leur forme et leur réalisation
et pourtant porteuses de plusieurs sens.
en concevant la structure spatiale de salles aux formes et dimensions
différentes, en choisissant l'épaisseur des cloisons, variable, et
l'intensité des éclairages. Cette exposition rassemble les éléments
essentiels de son vocabulaire : sculptures associant la pierre trouvée
dans la nature et le métal industriel, peintures recueillant sur la toile
la trace d'un geste unique.
Conformément à la volonté de l'artiste, le visiteur doit être actif.
Émotions et réflexions doivent naître face à ces créations qui semblent
d'une simplicité absolue dans leur forme et leur réalisation
et pourtant porteuses de plusieurs sens.
Relatum-Dialogue, Versailles 2014
et un bloc de granit érodé par l'eau
c'est signifier que le modelage, le marbre
le bronze, tout ce qui a fait l'histoire
de la sculpture n'est plus nécessaire.
C'est aussi signifier que l'industrie et
la nature suffisent à s'approvisionner en formes remarquables, sans que
l'artiste se mette à son tour à en fabriquer." Relation étroite entre
le volume géométrique à la surface lisse et la pierre à la surface accidentée,
chef d’œuvre du hasard.
Versailles, 2014
Le vide ayant autant d'importance que les objets eux-mêmes.
Son travail pictural consiste en la trace, l’empreinte d’un mouvement
sur l’espace blanc d’une grande toile. Ses coups de pinceau, réduits
au point et à la ligne, tendent vers la répétition d’un signe unique
donc du vide.
"Habiter le temps"
qui offre la rétrospective de Lee Ufan,
"Habiter le temps"
Article de Philippe Dagen, Le Monde, jeudi 28 février 2019