🙏 Merci à Mr Charles Berling d’être venu en toute simplicité échanger avec Sylvie Colombani et Gérard Ostermann devant plus de 70 adhérents, sympathisants et amis d’ Hypnose 33 -Ecole Bordelaise Ericksonienne hier soir dans cette magique Salle du Chaudron à Mérignac.
😎 Une soirée mémorable où le temps s’est suspendu dans un jeu de miroirs confusionnant : l’Acteur s’est transformé en Philosophe, le Professeur de médecine interne en Show Man et l’Anesthésiste-réanimatrice en scénariste et réalisatrice !
😎 Une soirée mémorable où le temps s’est suspendu dans un jeu de miroirs confusionnant : l’Acteur s’est transformé en Philosophe, le Professeur de médecine interne en Show Man et l’Anesthésiste-réanimatrice en scénariste et réalisatrice !
Les 🎭 sont tombés, le miroir son tain a permis, sans mise en lumière du JE, de ne laisser la place qu’au JEU. Finalement, sur scène, l’acteur abandonne son propre reflet pour se laisser traverser par le rôle. En hypnose, le praticien, par la voix, guide l’esprit du patient au-delà du rationnel, vers une expérience intérieure profonde. Deux pratiques, deux langages, mais une même capacité : celle d’altérer la perception du réel et de sculpter l’expérience humaine. À bien y regarder, théâtre et hypnose partagent des mécanismes profondément similaires, des lois de l’esprit et de l’émotion qui révèlent une fascinante alchimie.
1. L’état modifié de conscience : entre immersion et lâcher-prise
Le comédien entre dans un état de « flow », cette concentration absolue où l’ego se dissout au profit de l’instant scénique. Le spectateur, lui, suspend son jugement critique dans un état de « suspension consentie de l’incrédulité ».
En hypnose, l’état de transe focalise l’attention, réduisant l’analyse rationnelle pour laisser émerger des perceptions plus sensibles, souvent amplifiées par les suggestions du praticien.
➡️ Dans les deux cas, un état de conscience modifié permet de franchir la frontière du réel, créant un espace où la perception se transforme.
2. La suggestion : l’art de l’évocation non de l’imposition
Un silence sur scène, une lumière tamisée, une intonation feutrée : l’essence du théâtre ne réside pas dans ce qui est dit, mais dans ce que l’imaginaire du spectateur complète.
De même, l’hypnopraticien ne « contrôle » pas : il suggère. Par des métaphores, des images mentales et des phrases ouvertes, il invite l’esprit du patient à co-créer avec lui des représentations intérieures.
➡️ La suggestion devient alors un art du subtil, où la perception naît de l’absence, du vide laissé à l’imaginaire de l’autre.
3. La perte du contrôle rationnel : un abandon créatif et libérateur
L’acteur, pour atteindre la sincérité du jeu, choisit d’abandonner le contrôle du mental critique, de s’autoriser à ressentir sans filtre. L’hypnose, elle, suspend temporairement l’analyse consciente, ouvrant l’accès à des ressources enfouies et à des mécanismes inconscients.
➡️ Dans ces espaces de lâcher-prise, la profondeur surgit, libérant des vérités souvent inaccessibles à l’état de conscience ordinaire.
1. L’état modifié de conscience : entre immersion et lâcher-prise
Le comédien entre dans un état de « flow », cette concentration absolue où l’ego se dissout au profit de l’instant scénique. Le spectateur, lui, suspend son jugement critique dans un état de « suspension consentie de l’incrédulité ».
En hypnose, l’état de transe focalise l’attention, réduisant l’analyse rationnelle pour laisser émerger des perceptions plus sensibles, souvent amplifiées par les suggestions du praticien.
➡️ Dans les deux cas, un état de conscience modifié permet de franchir la frontière du réel, créant un espace où la perception se transforme.
2. La suggestion : l’art de l’évocation non de l’imposition
Un silence sur scène, une lumière tamisée, une intonation feutrée : l’essence du théâtre ne réside pas dans ce qui est dit, mais dans ce que l’imaginaire du spectateur complète.
De même, l’hypnopraticien ne « contrôle » pas : il suggère. Par des métaphores, des images mentales et des phrases ouvertes, il invite l’esprit du patient à co-créer avec lui des représentations intérieures.
➡️ La suggestion devient alors un art du subtil, où la perception naît de l’absence, du vide laissé à l’imaginaire de l’autre.
3. La perte du contrôle rationnel : un abandon créatif et libérateur
L’acteur, pour atteindre la sincérité du jeu, choisit d’abandonner le contrôle du mental critique, de s’autoriser à ressentir sans filtre. L’hypnose, elle, suspend temporairement l’analyse consciente, ouvrant l’accès à des ressources enfouies et à des mécanismes inconscients.
➡️ Dans ces espaces de lâcher-prise, la profondeur surgit, libérant des vérités souvent inaccessibles à l’état de conscience ordinaire.
4. La voix et le langage corporel : instruments d’influence sensorielle
Le metteur en scène sculpte la perception par la lumière, le rythme, la mise en espace. Le comédien maîtrise la respiration, la musicalité de la voix, les silences qui chargent l’air d’une tension invisible. L’hypnopraticien, lui, joue sur la prosodie : un ton de voix jouant une certaine musicalité, des phrases rythmées, des pauses contrôlées, des silences et des soupirs…
➡️ Les deux façonnent la perception du temps, amplifient l’émotion et guident l’attention vers l’essentiel.
5. Catharsis et transformation intérieure : l’émotion comme levier de changement
Depuis Aristote, le théâtre est un espace de catharsis : en vivant les passions sur scène, le spectateur se libère de ses tensions. L’hypnose clinique et thérapeutique agit de même : elle permet de revisiter les émotions, de les rejouer sous une nouvelle lumière, et d’opérer un véritable rééquilibrage émotionnel.
➡️ Dans les deux cas, l’expérience ne se limite pas à la contemplation, elle vise la mise en mouvement du corps et la transformation de l’esprit.
6. La relation hypnotique et théâtrale : un pacte de confiance
Un spectateur accepte de s’abandonner à l’illusion théâtrale, tout comme un patient accepte de suivre la voix du soignant. Ce lien est fragile, basé sur la confiance, la capacité à suivre la proposition en toute sécurité.
➡️ L’un comme l’autre devient un guide, mais jamais un maître : le pouvoir de la transformation appartient toujours à celui qui reçoit l’expérience.
7. L’effet de miroir : se reconnaître dans l’autre
Sur scène, le public se projette dans les personnages, ressent des échos de son propre vécu. En hypnose, l’esprit explore des fragments de soi, souvent projetés dans des images symboliques et métaphoriques.
➡️ Dans ces reflets, qu’ils soient fictifs ou intérieurs, se cachent des clés de compréhension et d’évolution.
🎭 Et si, au fond, comédien et praticien en hypnose n’étaient que des passeurs de vérité ? L’un, par l’art du jeu, dévoile des facettes de l’humanité sur scène. L’autre, par l’art de la suggestion, révèle celles enfouies dans les profondeurs de l’esprit. Tous deux rappellent cette vérité essentielle :ce n’est pas en contrôlant que l’on touche l’humain, mais en lui ouvrant l’espace pour se révéler à lui-même.
Le metteur en scène sculpte la perception par la lumière, le rythme, la mise en espace. Le comédien maîtrise la respiration, la musicalité de la voix, les silences qui chargent l’air d’une tension invisible. L’hypnopraticien, lui, joue sur la prosodie : un ton de voix jouant une certaine musicalité, des phrases rythmées, des pauses contrôlées, des silences et des soupirs…
➡️ Les deux façonnent la perception du temps, amplifient l’émotion et guident l’attention vers l’essentiel.
5. Catharsis et transformation intérieure : l’émotion comme levier de changement
Depuis Aristote, le théâtre est un espace de catharsis : en vivant les passions sur scène, le spectateur se libère de ses tensions. L’hypnose clinique et thérapeutique agit de même : elle permet de revisiter les émotions, de les rejouer sous une nouvelle lumière, et d’opérer un véritable rééquilibrage émotionnel.
➡️ Dans les deux cas, l’expérience ne se limite pas à la contemplation, elle vise la mise en mouvement du corps et la transformation de l’esprit.
6. La relation hypnotique et théâtrale : un pacte de confiance
Un spectateur accepte de s’abandonner à l’illusion théâtrale, tout comme un patient accepte de suivre la voix du soignant. Ce lien est fragile, basé sur la confiance, la capacité à suivre la proposition en toute sécurité.
➡️ L’un comme l’autre devient un guide, mais jamais un maître : le pouvoir de la transformation appartient toujours à celui qui reçoit l’expérience.
7. L’effet de miroir : se reconnaître dans l’autre
Sur scène, le public se projette dans les personnages, ressent des échos de son propre vécu. En hypnose, l’esprit explore des fragments de soi, souvent projetés dans des images symboliques et métaphoriques.
➡️ Dans ces reflets, qu’ils soient fictifs ou intérieurs, se cachent des clés de compréhension et d’évolution.
🎭 Et si, au fond, comédien et praticien en hypnose n’étaient que des passeurs de vérité ? L’un, par l’art du jeu, dévoile des facettes de l’humanité sur scène. L’autre, par l’art de la suggestion, révèle celles enfouies dans les profondeurs de l’esprit. Tous deux rappellent cette vérité essentielle :ce n’est pas en contrôlant que l’on touche l’humain, mais en lui ouvrant l’espace pour se révéler à lui-même.