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Maladie de Lyme : Yannick, 15 ans, interné en psychiatrie par erreur


Un adolescent de 15 ans, atteint de la maladie de Lyme, a été hospitalisé abusivement en psychiatrie pendant près d’un an.
Il a subi sous la contrainte de nombreux traitements psychiatriques pour finir le corps paralysé, sous perfusion de morphine 24 heures sur 24, sur son lit d’hôpital.

La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme, une association luttant pour le respect des droits de l’homme en psychiatrie dénonce haut et fort l’internement abusif et arbitraire ainsi que la maltraitance qui peut exister dans les hôpitaux psychiatriques.


L’histoire de Yannick arrive à beaucoup d’autres jeunes et moins jeunes victimes du système psychiatrique actuel. Par exemple, c’était le cas d’une jeune femme décédée des suites d’un cancer des os. Personne n’avait diagnostiqué son cancer alors qu’elle souffrait terriblement de douleurs aux hanches. Les psychiatres affirmaient qu’elle simulait la douleur. Ils l’obligeaient donc à marcher car selon eux, c’était « dans sa tête ». Cependant, elle a fini par en mourir…
 
En tant qu’association, nous demandons aux autorités gouvernementales de faire le nécessaire pour qu’un examen somatique complet soit réalisé avant l’établissement de tout diagnostic psychiatrique. De nombreuses maladies physiques sont sous-jacentes aux « maladies » mentales, mais faute de diagnostic, de nombreuses personnes sont victimes d’internements abusifs et de surcroit, sont soumises à des traitements psychiatriques aux effets secondaires dévastateurs.
 
La CCDH continuera ses actions de sensibilisation auprès des pouvoirs publics pour qu’une véritable réforme soit établie de façon à faire des droits de l’homme une réalité dans le milieu psychiatrique.



Lundi 15 Août 2016
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La Commission des Citoyens pour les Droits de l'Homme - CCDH

Association loi 1901, la CCDH se donne pour objectif de faire respecter les droits de l'homme dans le domaine de la psychiatrie et de la santé mentale conformément à la Déclaration qu'elle a rédigée et qui explicite ces droits. CCDH recueille ainsi des témoignages mais aussi des statistiques et des rapports sur les abus psychiatriques, tels que les internements abusifs, les traitements brutaux et destructifs (électrochocs, neuroleptiques...) ou les diagnostics frauduleux qui font sombrer des millions d'individus dans la spirale destructive de la psychiatrie. Les données sont ensuite utilisées afin de susciter une prise de conscience de la part des autorités et du public en général. Ainsi, des réformes ou de nouvelles lois peuvent être mises en place.