Après l’incandescence, la vie. L’arche du savoir partagé renaît de ses cendres et revient sur l’épisode tragique de cette funeste nuit du 1er février 2008. Cette nuit durant laquelle Deyrolle fut ravagé par les flammes et ses pensionnaires naturalisés asphyxiés ou consumés par le brasier. Un brasier qui toucha au cœur tous ceux qui enfants ou adultes, avaient rêvés entre les murs de ce monument d’histoires naturelles.
Du spectacle implacable des flammes à celui des animaux métamorphosés par leur pelage de suie, transfigurés par les mutilations subies par beaucoup d’entre eux, scalpés, éventrés ou calcinés et rendus méconnaissables, se trouve une esthétique poignante. Présent sur les lieux quelques jours après le désastre, le photographe Laurent Dauchet, à son tour, fige l’évènement, immortalise les conséquences de cette nuit funeste et répertorie la diversité calcinée. Insectes, animaux, minéraux, fossiles, mais aussi parquet, mobilier, extincteurs, témoignent par l’inventaire et l’image de la meurtrissure infligée. Le titre 1000°C, partagé par l’exposition et le livre, évoque la température atteinte au cœur de la fournaise.
Du spectacle implacable des flammes à celui des animaux métamorphosés par leur pelage de suie, transfigurés par les mutilations subies par beaucoup d’entre eux, scalpés, éventrés ou calcinés et rendus méconnaissables, se trouve une esthétique poignante. Présent sur les lieux quelques jours après le désastre, le photographe Laurent Dauchet, à son tour, fige l’évènement, immortalise les conséquences de cette nuit funeste et répertorie la diversité calcinée. Insectes, animaux, minéraux, fossiles, mais aussi parquet, mobilier, extincteurs, témoignent par l’inventaire et l’image de la meurtrissure infligée. Le titre 1000°C, partagé par l’exposition et le livre, évoque la température atteinte au cœur de la fournaise.
« En découvrant le désastre après l’incendie la surprise a été grande. Le feu n’avait pas détruit Deyrolle, il l’avait transfiguré. Les animaux carbonisés et paisibles m’ont rappelé les vestiges inestimables d’une civilisation disparue qui nous seraient parvenus miraculeusement. Et dans un mélange de noirceur extrême et de beauté étrange, les boiseries calcinées étaient devenues leur sarcophage » souligne Laurent Bochet.
Outre l’esthétique touchante des photos de Laurent Bochet, l’exposition comme le livre qui relatent cet épisode tragique, se font porteurs d’un formidable élan de vie. L’exposition se tient sur les lieux du sinistre, là où le feu avait assouvi sa fureur, là où la couleur règne à nouveau, là où la diversité des pelages se mêle à nouveau à celle des plumages, là où les insectes rivalisent à nouveau d’extravagance, là où les histoires naturelles se content et se croisent à nouveau, dans ce lieu patrimonial et historique dont la magie n’a pas été consumée.
A LIRE SUR DECOECO,
notre reportage paru en janvier 2008 ainsi que notre dossier sur le thème des Cabinets de curiosités
DEYROLLE, LA MAISON D'HISTOIRES NATURELLES
DOSSIER : LE VOYAGE INTÉRIEUR DES CABINETS DE CURIOSITÉS
1000°C - EXPOSITION DE PHOTOGRAPHIES CHEZ DEYROLLE
Du 25 septembre au 1er décembre 2009
46, rue du Bac - 75007 Paris
Entrée libre
www.deyrolle.fr
www.laurentbochet.fr
1000°C - LE LIVRE
Photographies de Laurent Bochet
Texte de Louis Albert de Broglie
Éditions Assouline et Deyrolle pour l’Avenir
192 pages
120 euros
notre reportage paru en janvier 2008 ainsi que notre dossier sur le thème des Cabinets de curiosités
DEYROLLE, LA MAISON D'HISTOIRES NATURELLES
DOSSIER : LE VOYAGE INTÉRIEUR DES CABINETS DE CURIOSITÉS
1000°C - EXPOSITION DE PHOTOGRAPHIES CHEZ DEYROLLE
Du 25 septembre au 1er décembre 2009
46, rue du Bac - 75007 Paris
Entrée libre
www.deyrolle.fr
www.laurentbochet.fr
1000°C - LE LIVRE
Photographies de Laurent Bochet
Texte de Louis Albert de Broglie
Éditions Assouline et Deyrolle pour l’Avenir
192 pages
120 euros
