D’imprégnation en synthétisation, ils captent nos aspirations profondes, les signes avant-coureurs des temps qui changent et les restituent en intentions. Dans ces espaces extraordinaires, point de prêt à décorer, ni de thème à prendre au pied du style, mais la naissance d’inflexions nouvelles, d’univers en gestation. Des intentions et des propositions qui inspireront les couleurs, les matières et les formes des prochaines saisons. C’est donc à la page blanche d’une ReGeneration que nous invitent respectivement Élizabeth Leriche, François Bernard et Vincent Grégoire, chacun livrant son interprétation du sujet à la composition d’un nouveau monde exposé. Dénominateur commun, un mouvement qui échappe à la conformité, délaisse le cadencement mécanique de la standardisation, la vie reprend le fil conducteur d’une création animée de légèreté, de poésie et d’avenir.
BODY HOUSE par FRANÇOIS BERNARD
| Pretty Brunette, Pretty Blond… Dejana Kabiljo coiffe fauteuils, chaises, poufs, et autres tabourets d’une opulente chevelure avec un effet à la fois surprenant et raffiné. | Des patères porteuses de messages signés… Avec HandJobs, Yves Thelermont et David Hupton donnent du caractère à nos murs et les laissent s’exprimer en main tendue, pouce, ok, victoire, doigt pointé…
A l’interprétation de François Bernard, la maison marque son pas sur le pas de l’horloge biologique. Elle se fait enveloppe charnelle, corps vivant à fleur de peau. Comme pour conjurer un monde qui court à l’attaque, cardiaque comme cérébrale, François Bernard renoue le cordon avec la matrice maternelle. Un bol-sein hérité de Marie-Antoinette, l’ensemble de servantes soumises en table basse, fauteuil et porte manteau imaginé par Allen Jones en 1969, le siège Homme de Ruth Francken en 1971, la causeuse Les lèvres de Mae West qui unira le trait de Salvador Dali à celui d’Edouard James en 1974… Malgré quelques exceptions, les liens entre design et anthropomorphisme se limitaient jusqu’ici à définir l’ergonomie la mieux adaptée à nos corps. « La représentation même du corps, dans le mobilier ou l’objet, est restée paradoxalement discrète jusqu’à ces dernières années » souligne François Bernard. Mais le pas de l’incarnation est désormais franchi. Les formes apparaissent organiques et s’expriment en dissections anatomiques, les matières développent un épiderme caressant et sensuel.
A l’interprétation de François Bernard, la maison marque son pas sur le pas de l’horloge biologique. Elle se fait enveloppe charnelle, corps vivant à fleur de peau. Comme pour conjurer un monde qui court à l’attaque, cardiaque comme cérébrale, François Bernard renoue le cordon avec la matrice maternelle. Un bol-sein hérité de Marie-Antoinette, l’ensemble de servantes soumises en table basse, fauteuil et porte manteau imaginé par Allen Jones en 1969, le siège Homme de Ruth Francken en 1971, la causeuse Les lèvres de Mae West qui unira le trait de Salvador Dali à celui d’Edouard James en 1974… Malgré quelques exceptions, les liens entre design et anthropomorphisme se limitaient jusqu’ici à définir l’ergonomie la mieux adaptée à nos corps. « La représentation même du corps, dans le mobilier ou l’objet, est restée paradoxalement discrète jusqu’à ces dernières années » souligne François Bernard. Mais le pas de l’incarnation est désormais franchi. Les formes apparaissent organiques et s’expriment en dissections anatomiques, les matières développent un épiderme caressant et sensuel.
BODY HOUSE par FRANÇOIS BERNARD
| Domsai ou l’ovni végétal… Matteo Cibic rehausse cactus et petites plantes d’une paire de jambes en céramique et les coiffe d’un globe de verre soufflé à la bouche, édité par Monotono, surprenant et attachant. | Sur le mode cérébral… Au sens propre comme avec la lampe My Brain Lamp d’Alexander Lervik comme au sens figuré avec le pouf The Brain de Vladi Rapaport, ou avec les rebonds du fauteuil capitonné Chester Moon dessiné par Paola Navone pour Baxter. | A fleur de peau… étrange sensation, jetée sur la peau souple et chaleureuse du canapé Gran Khan imaginé par Francesco Binfarè pour Edra, une autre expérience épidermique avec le Skin Tatoo de Sayaka Yamamoto.
Corps, membres, chair, organes, peau, cheveux… « Les créations oscillent entre attraction et répulsion, installent une relation concrète d’objet à sujet. Elles parlent autant de l’enveloppe que de l’intérieur et sans métaphores ni pirouette stylistique » poursuit-il. Tout ou parties, le corps est incarné, en rondeurs bienveillantes, replètes, ou en ossatures décharnées et stylisées. L’espace célèbre une biologie nouvelle. « La création puise sa régénérescence dans le corps, cette enveloppe d’imaginaire si paradoxale ; corps parfait ultra formatés et corollaire des interdits ou au contraire corps lascifs, trop lourds et trop gras répondant à un profond désir de gourmandise. Les objets de l’exposition body house reflètent ce paradoxe entre le parfait biotechnique effrayant ou au contraire la sensualité difforme. Ils triturent les canons de la beauté et replacent au centre de l’inspiration créative l’être comme l’objet, dans toute sa différence et son unicité ».
Corps, membres, chair, organes, peau, cheveux… « Les créations oscillent entre attraction et répulsion, installent une relation concrète d’objet à sujet. Elles parlent autant de l’enveloppe que de l’intérieur et sans métaphores ni pirouette stylistique » poursuit-il. Tout ou parties, le corps est incarné, en rondeurs bienveillantes, replètes, ou en ossatures décharnées et stylisées. L’espace célèbre une biologie nouvelle. « La création puise sa régénérescence dans le corps, cette enveloppe d’imaginaire si paradoxale ; corps parfait ultra formatés et corollaire des interdits ou au contraire corps lascifs, trop lourds et trop gras répondant à un profond désir de gourmandise. Les objets de l’exposition body house reflètent ce paradoxe entre le parfait biotechnique effrayant ou au contraire la sensualité difforme. Ils triturent les canons de la beauté et replacent au centre de l’inspiration créative l’être comme l’objet, dans toute sa différence et son unicité ».
BODY HOUSE par FRANÇOIS BERNARD
| Décharnée ou charnelle, la prochaine anatomie décorative adopte l’ossature corporelle. Osseuse mais étrangement harmonieuse, à l’instar de la chaise Bone de Spazio Rossana Orlandi pour Jord Beets Design, à double sens comme le fauteuil Skull Chair de Vladi Rapaport dont le dossier laisse apparaître le masque d’un crane ou au contraire plein et charnel comme le buste de porcelaine de Sieger.
Loin d’adopter la crudité formelle et colorielle de l’habitat in utérin réalisé par Joep van Lieshoet en 2004, François Bernard nous parle de sensualité. « La surprise vient surtout des produits sélectionnés, beaucoup plus avant-gardistes, résolument tournés vers l’avenir. Il s’agit de regarder ailleurs, autre chose, loin très loin de toute nostalgie et sans aucun regret pour le passé. Le traitement n’est ni symbolique, ni abstrait ; il s’agit du corps dans sa matérialité, ses formes, ses matières et textures, d’une manière beaucoup plus radicale. Un esprit cabinet de curiosité mais ultra-contemporain avec des objets presque dérangeants, comme un tapis en latex imitant une peau tatouée, des lampes cervelles… Ce sont des rondeurs amies, tendres et lascives, donc plutôt rassurantes, la tendance est très nette du côté des canapés et fauteuils, il en ressort une grande bonhomie » conclut François Bernard.
Loin d’adopter la crudité formelle et colorielle de l’habitat in utérin réalisé par Joep van Lieshoet en 2004, François Bernard nous parle de sensualité. « La surprise vient surtout des produits sélectionnés, beaucoup plus avant-gardistes, résolument tournés vers l’avenir. Il s’agit de regarder ailleurs, autre chose, loin très loin de toute nostalgie et sans aucun regret pour le passé. Le traitement n’est ni symbolique, ni abstrait ; il s’agit du corps dans sa matérialité, ses formes, ses matières et textures, d’une manière beaucoup plus radicale. Un esprit cabinet de curiosité mais ultra-contemporain avec des objets presque dérangeants, comme un tapis en latex imitant une peau tatouée, des lampes cervelles… Ce sont des rondeurs amies, tendres et lascives, donc plutôt rassurantes, la tendance est très nette du côté des canapés et fauteuils, il en ressort une grande bonhomie » conclut François Bernard.
DELIGHT par ÉLIZABETH LERICHE
| Apparitions presque fugaces, l’univers d’Élisabeth Leriche se peuple d’objets-choses, indéfinissables et poétiques comme les lampes Vapeur d’Inga Sempé pour Moustache ou cette Strange Carafe racinaire en verre d’Etienne Meneau.
Dans un écrin de contraste noir, Élizabeth Leriche tisse la toile d’un univers virginal entre microcosmos et végétalisation poétique. « L’époque se cherche des ailes. Pour s’affranchir de la pesanteur ambiante, on a envie d’objets fragiles, délicats et apaisants. Une esthétique diaphane et évanescente éclaire les contours d’un monde neuf, presque éthéré. La fraicheur anime cette page blanche où des objets touchants subliment la nature, la lumière et annoncent les prémices d’une nouvelle ère ».
Dans un écrin de contraste noir, Élizabeth Leriche tisse la toile d’un univers virginal entre microcosmos et végétalisation poétique. « L’époque se cherche des ailes. Pour s’affranchir de la pesanteur ambiante, on a envie d’objets fragiles, délicats et apaisants. Une esthétique diaphane et évanescente éclaire les contours d’un monde neuf, presque éthéré. La fraicheur anime cette page blanche où des objets touchants subliment la nature, la lumière et annoncent les prémices d’une nouvelle ère ».
DELIGHT par ÉLIZABETH LERICHE
| L’artisanat réanime notre imaginaire, fragile, rare et poétique il se fait précieux par le lien qui se tisse entre lui et celui qui le regarde. Parmi les pièces présentées dans le halo évanescent des vitrines d’Élizabeth Leriche la coupe de dentelle Incise du céramiste Marc Albert. | Énergie vitale et végétalisée, Lonneke Gorijn conçoit pour Drift une hybridation de nature et de technologie, et d’associer un circuit électronique à une véritable fleur, elle fait naitre le pissenlit lumineux Dandelight.
La mutation qui s’avance doit trouver de nouvelles bases, aller à l’essentiel et rompre avec l’uniformité. L’époque se purge des effets toxiques et s’accorde une pause de douceur. La paix après le chaos. « Une délicatesse responsable et rêveuse évoque la grâce des commencements. C’est une sorte de re-naissance, de ré-apprentissage de la vie autrement. La poétique du verre, la fragilité du biscuit de porcelaine, les filigranes du papier, les étoffes arachnéennes, nous sauvent de l’ennui des formes standardisées. Toutes ces matières aériennes et fragiles, nous allègent de la pesanteur ambiante nous offrent une vision plus sereine de notre monde à travers la beauté unique de l’irrégulier ».
La mutation qui s’avance doit trouver de nouvelles bases, aller à l’essentiel et rompre avec l’uniformité. L’époque se purge des effets toxiques et s’accorde une pause de douceur. La paix après le chaos. « Une délicatesse responsable et rêveuse évoque la grâce des commencements. C’est une sorte de re-naissance, de ré-apprentissage de la vie autrement. La poétique du verre, la fragilité du biscuit de porcelaine, les filigranes du papier, les étoffes arachnéennes, nous sauvent de l’ennui des formes standardisées. Toutes ces matières aériennes et fragiles, nous allègent de la pesanteur ambiante nous offrent une vision plus sereine de notre monde à travers la beauté unique de l’irrégulier ».
DELIGHT par ÉLIZABETH LERICHE
| Inspiré de la structure atomique du diamant, Oki Sato du studio de création japonais Nendo a conçu la chaise Diamond, synthétisée en une trame solide et souple et matérialisée par une technologie de prototypage rapide. | Poétique apparition que les lampes Tome, champignons de papier fantastiques imaginés par l’Atelier Oï, à la Galerie Mouvements Modernes | Constellation… Pour Moooi, Raimond Put et Ox-id parsèment de leds les entrelacs d’acier de la suspension Raimond, chez Forum Diffusion
Pour Élizabeth Leriche la reprogrammation de l’époque passe par une diète, un retour à l’innocence débarrassé des agressions chromatiques et des surcharges ornementales. L’espace intérieur se purifie de tout ce qui l’encombre. « Grâce à des matériaux innovants et à des techniques douces, les formes s’allègent pour évacuer le trop plein de matérialité. Le moins remplace le plus. Plus qu’un effet de style, l’allègement des matières est un impératif motivé par l’économie des ressources. Le retour à l’essentiel renonce ainsi au superflu, mais pas poétique. La lampe Vapeur d’Inga Sempé, en Tyvek évoquant la texture du papier, diffuse de la rêverie à l’état pur. J’aime l’idée d’une technologie douce à associer à des choses de prime abord anodines pour raconter des histoires faites de petits riens, comme ces petites lampes pissenlits qui pourraient symboliser un nouvel éclairage sur le monde… »
Pour sublimer la réalité, cette candeur décorative puise son inspiration dans les microstructures invisibles d’une nature évanescente. Des structures filaires, quasi désincarnées, ne conservent que la trame des choses. Une architecture de l’essentiel qui désagrège le matérialisme frénétique de la surconsommation.
Pour Élizabeth Leriche la reprogrammation de l’époque passe par une diète, un retour à l’innocence débarrassé des agressions chromatiques et des surcharges ornementales. L’espace intérieur se purifie de tout ce qui l’encombre. « Grâce à des matériaux innovants et à des techniques douces, les formes s’allègent pour évacuer le trop plein de matérialité. Le moins remplace le plus. Plus qu’un effet de style, l’allègement des matières est un impératif motivé par l’économie des ressources. Le retour à l’essentiel renonce ainsi au superflu, mais pas poétique. La lampe Vapeur d’Inga Sempé, en Tyvek évoquant la texture du papier, diffuse de la rêverie à l’état pur. J’aime l’idée d’une technologie douce à associer à des choses de prime abord anodines pour raconter des histoires faites de petits riens, comme ces petites lampes pissenlits qui pourraient symboliser un nouvel éclairage sur le monde… »
Pour sublimer la réalité, cette candeur décorative puise son inspiration dans les microstructures invisibles d’une nature évanescente. Des structures filaires, quasi désincarnées, ne conservent que la trame des choses. Une architecture de l’essentiel qui désagrège le matérialisme frénétique de la surconsommation.
SENSE FICTION par VINCENT GRÉGOIRE
| Effet d’optique, sous le treillage végétal de la Végétal Chair dessinée par Ronan et Erwan Bouroullec pour Vitra, la nappe à l'Ombre d'un Arbre dessinée par Rachel Plefger et Elodie Poidatz pour Pa Design. | Comme un jardin suspendu au cœur battant de lumière, le lustre Babylone d’Alexis Tricoire (Végétal Atmosphère) apparaît telle une bulle d’Eden à la fois irréelle et précieuse.
Du chaos économique nait la possibilité du futur. En quête de nouvelles énergies, Vincent Grégoire réconcilie l’air du temps avec le futur et les techno-sciences pour explorer la fabrique d’un monde meilleur. « Les technologies se font douces et les matières sensibles, l’une et l’autre se mettent au service de l’humain. Comme celles qui l’ont précédée, cette crise à la fois économique et sociétale fournit une opportunité de changement. L’occasion est donnée de réinitialiser le système, de créer un monde d’harmonie entre fictions domestiques et techno-poésie, expérimentant une ingénierie des sensations et des émotions ».
Du chaos économique nait la possibilité du futur. En quête de nouvelles énergies, Vincent Grégoire réconcilie l’air du temps avec le futur et les techno-sciences pour explorer la fabrique d’un monde meilleur. « Les technologies se font douces et les matières sensibles, l’une et l’autre se mettent au service de l’humain. Comme celles qui l’ont précédée, cette crise à la fois économique et sociétale fournit une opportunité de changement. L’occasion est donnée de réinitialiser le système, de créer un monde d’harmonie entre fictions domestiques et techno-poésie, expérimentant une ingénierie des sensations et des émotions ».
SENSE FICTION par VINCENT GRÉGOIRE
| Avec le Floating Garden, Benjamin Graindorge et Anthony van den Bossche de Duende Studio créent un monde clos, dans lequel un système de filtration naturel et composé de sable et de plantes, permet de filtrer l’eau douce d’un aquarium. | Révélé par le Via en 2008, le luminaire Pull Over de Bina Baittel, réalisé à partir de bandes textiles lumineuses, révèle la lumière sur son envers.
La marche à rebours ne fonctionne plus, « de manière générale, on met la pédale douce sur le vintage au profit d’objets et de meubles plus contemporains, plus modernes. La nostalgie du passé devient ringarde ! ». De nouveaux possibles naissent à l’hybridation d’univers parallèles, « on voit apparaître une nouvelle génération de designers qui collaborent avec des chimistes, des biologistes ou des grands chefs. Axés sur le sensoriel, plus responsable, plus éthique, ils s’extraient du cadre technique et artificiel et portent un regard plus écolotechno. Ils sont les explorateurs de nouvelles Sense Fiction. Avec eux, un nouveau leitmotiv émerge : demain va être une solution » poursuit Vincent Grégoire.
La marche à rebours ne fonctionne plus, « de manière générale, on met la pédale douce sur le vintage au profit d’objets et de meubles plus contemporains, plus modernes. La nostalgie du passé devient ringarde ! ». De nouveaux possibles naissent à l’hybridation d’univers parallèles, « on voit apparaître une nouvelle génération de designers qui collaborent avec des chimistes, des biologistes ou des grands chefs. Axés sur le sensoriel, plus responsable, plus éthique, ils s’extraient du cadre technique et artificiel et portent un regard plus écolotechno. Ils sont les explorateurs de nouvelles Sense Fiction. Avec eux, un nouveau leitmotiv émerge : demain va être une solution » poursuit Vincent Grégoire.
SENSE FICTION par VINCENT GRÉGOIRE
| Élévation ondoyante et organique, siège sculptural surmonté d'un bac à fleurs, avec Holly All Philippe Starck dessine pour Serralunga une évocation stylisée du creux d’un tronc d’arbre. | Après ses galets de laine feutrée, Ronel Jordaan mêle la fibre optique à la fibre laineuse, et tresse la poétique d’un objet hybride, entre coussin et luminaire, chez Mahatsara.
Pour Vincent Grégoire, la diabolisation de la technologie disparaît au profit d’une image plus maternelle, plus enveloppante, reposante. Dans nos intérieurs, elle s’extrait du périmètre masculin. « Les créateurs ont déjà compris que technologies et matériaux innovant peuvent devenir porteurs d’émerveillement. Le purificateur d’Air Andrea de Mathieu Lehanneur, le Floating Garden de Benjamin Graindorge et Duende Studio, entre vase décoratif et station d’épuration domestique, l’aquarium–cage Duplex de Constance Guisset, l’inhalateur de saveur Whaf, conçu par David Edwards, Marc Bretillot et Thierry Marx… Ces agents adoucisseurs du quotidien instaurent une techno-poésie detoxifiante et consolatrice. La dimension tactile des nouveaux matériaux confère une sensualité vivante aux objets inertes. Dans le monde décharné de l’ère virtuelle, cette touche d’humanité ajoute une valeur émotionnelle à la technique ».
Pour Vincent Grégoire, la diabolisation de la technologie disparaît au profit d’une image plus maternelle, plus enveloppante, reposante. Dans nos intérieurs, elle s’extrait du périmètre masculin. « Les créateurs ont déjà compris que technologies et matériaux innovant peuvent devenir porteurs d’émerveillement. Le purificateur d’Air Andrea de Mathieu Lehanneur, le Floating Garden de Benjamin Graindorge et Duende Studio, entre vase décoratif et station d’épuration domestique, l’aquarium–cage Duplex de Constance Guisset, l’inhalateur de saveur Whaf, conçu par David Edwards, Marc Bretillot et Thierry Marx… Ces agents adoucisseurs du quotidien instaurent une techno-poésie detoxifiante et consolatrice. La dimension tactile des nouveaux matériaux confère une sensualité vivante aux objets inertes. Dans le monde décharné de l’ère virtuelle, cette touche d’humanité ajoute une valeur émotionnelle à la technique ».
Retrouvez le détail de la tendance à venir sur le Cahier d’Inspirations N°15 - ReGeneration 130 €, disponible sur commande depuis le site de Maison&Objet www.maison-objet.com
ADRESSES UTILES
• Agence Croisements, François Bernard - www.croisements.com
• Alexander Lervik - www.alexanderlervik.com
• Alexis Tricoire (Végétal Atmosphère) - www.vegetal-atmosphere.fr
• Atelier Oï - www.atelier-oi.ch
• Baxter – www.baxter.it
• Benjamin Graindorge - www.benjamingraindorge.com
• Bina Baittel - www.binabaitel.com
• Dejana Kabiljo – www.kabiljo.com
• Drift - www.designdrift.nl
• Edra - www.edra.com
• Etienne Meneau - etienne-meneau-sculptures.blogspot.com
• Forum Diffusion - www.forumdiffusion.fr
• Galerie Mouvements Modernes - www.mouvementsmodernes.com
• Inga Sempé - www.ingasempe.fr:// www.ingasempe.fr
• Mahatsara - www.mahatsara.com
• Maison&Objet - www.maison-objet.com
• Marc Albert - lmbaudouin.free.fr
• Matteo Cibic - www.matteocibic.com
• Monotono - www.monoto.it
• Moooi - www.moooi.com
• Moustache - www.moustache.fr
• Nendo Studio - www.nendo.jp
• Pa Design - www.pa-design.com
• Philippe Starck - www.starck.com
• Ronan et Erwan Bouroullec - www.bouroullec.com
• Ronel Jordaan - www.roneljordaan.com
• Sayaka Yamamoto - www.sayakayamamoto.com
• Serralunga - www.serralunga.com
• Vincent Grégoire pour l’agence NellyRodi - www.nellyrodi.com
• Vitra - www.vitra.com/fr
• Vladi Rapaport - vladirapaport.nl
• Yves Thelermont et David Hupton - www.thelermonthupton.com
• Alexander Lervik - www.alexanderlervik.com
• Alexis Tricoire (Végétal Atmosphère) - www.vegetal-atmosphere.fr
• Atelier Oï - www.atelier-oi.ch
• Baxter – www.baxter.it
• Benjamin Graindorge - www.benjamingraindorge.com
• Bina Baittel - www.binabaitel.com
• Dejana Kabiljo – www.kabiljo.com
• Drift - www.designdrift.nl
• Edra - www.edra.com
• Etienne Meneau - etienne-meneau-sculptures.blogspot.com
• Forum Diffusion - www.forumdiffusion.fr
• Galerie Mouvements Modernes - www.mouvementsmodernes.com
• Inga Sempé - www.ingasempe.fr:// www.ingasempe.fr
• Mahatsara - www.mahatsara.com
• Maison&Objet - www.maison-objet.com
• Marc Albert - lmbaudouin.free.fr
• Matteo Cibic - www.matteocibic.com
• Monotono - www.monoto.it
• Moooi - www.moooi.com
• Moustache - www.moustache.fr
• Nendo Studio - www.nendo.jp
• Pa Design - www.pa-design.com
• Philippe Starck - www.starck.com
• Ronan et Erwan Bouroullec - www.bouroullec.com
• Ronel Jordaan - www.roneljordaan.com
• Sayaka Yamamoto - www.sayakayamamoto.com
• Serralunga - www.serralunga.com
• Vincent Grégoire pour l’agence NellyRodi - www.nellyrodi.com
• Vitra - www.vitra.com/fr
• Vladi Rapaport - vladirapaport.nl
• Yves Thelermont et David Hupton - www.thelermonthupton.com