Invitation à la découverte du monde contemporain, le show-room ouvert au grand public par le Salon Futur Intérieur se solde par un succès. Théâtre d'une domestication réciproque, le salon a rencontré l'intérêt pressenti d'un public parfois averti, parfois curieux, parfois interloqué. De sa parenté avec le Salon du Meuble, Futur Intérieur conserve le goût de la diversité. Les signatures se mettent en scène, se donne à découvrir et se familiarisent avec ce nouveau public. Projeter, rêver ou s'inspirer… chacun aura nourrit ses inspirations ou sa réflexion à la visite du salon. L'éditeur de meubles contemporains Domeau & Pérès saisis par la modernité du passé nous offre à habiter La Villa Arpel de
Mon Oncle de Jacques Tati. D'autres bâtisseurs d'inspiration s'illustrent à travers quatre "Dream House" : Paola Navone exprime un "Luxe abordable : bourgeoisie bohème ?" ; Christophe Pillet et ses "Nostalgies modernes" rompt avec l'uniformité des époques et les conventions par un portrait de famille des meubles qui ont marqués leur époques ; Carlo Colombo célèbre le don d'ubiquité de nos aménagements dans un jeu "Intérieur, extérieur" ; quant la "Nouvelle génération" de Simone Micheli s'inscrit dans un potentiel futuriste mâtiné d'évocations 70's. Et à parcourir les allées nous retrouvons l'empreinte de Fornasetti, la modernité de Fontana Arte, la légèreté de Ingo Maurer… nous traversons la rétrospective consacrée à Steiner… nous découvrons l'infini palette du béton avec Francesco Passaniti, les nouvelles expressions du papier-peint s'écrivent avec le WallpaperLab, pour enfin nous échouer sur la plage de galets de Stéphanie Marin. En somme un salon à visiter pour se découvrir.
BP
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