Nouveau rebondissement dans le débat autour des alternatives végétales : le Conseil d’État a décidé de suspendre le décret interdisant l’usage de termes traditionnellement associés aux produits carnés, tels que « steak de soja » ou « saucisse végétale », pour désigner des produits à base de protéines végétales.
Un soulagement pour les acteurs du secteur
Cette décision marque une victoire pour l’industrie du végétal et notamment pour la marque HappyVore, leader indépendant sur le marché français du traiteur végétal. L’entreprise s’était opposée à cette réglementation, la jugeant discriminatoire. Selon elle, le décret créait une distorsion de concurrence, favorisant les producteurs étrangers non soumis aux mêmes restrictions.
Un recours en justice décisif
Face à cette mesure contestée, HappyVore et d’autres acteurs du secteur avaient rapidement réagi en déposant un recours en référé devant le Conseil d’État. Lors de l’audience du 3 avril, Cédric Meston et Guillaume Dubois, co-fondateurs de la marque, avaient dénoncé une réglementation jugée incohérente et préjudiciable à leur activité.
À l’annonce de la suspension du décret, HappyVore a célébré cette décision en diffusant une vidéo marquante sur ses réseaux sociaux, illustrant leur victoire à travers un symbole fort : l’Arc de Triomphe. « Nous sommes soulagés par cette issue favorable », ont déclaré Guillaume Dubois et Cédric Meston. « Maintenir ces dénominations est essentiel pour assurer l’équité entre les producteurs français et étrangers et préserver la clarté pour les consommateurs. »
Une mobilisation collective pour l’avenir
Les entreprises du secteur végétal ne comptent pas s’arrêter là. Elles prévoient de lancer une campagne de communication conjointe pour sensibiliser le public et consolider leur position face à d’éventuelles nouvelles réglementations. Cette décision du Conseil d’État leur donne un répit, mais le débat autour de la dénomination des alternatives végétales reste ouvert.
