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Immobilier de prestige : qui investit et pourquoi ?

2017 sourit à l’immobilier de prestige français. Raisons politiques, financières ou circonstancielles, tout semble de nouveau justifier l’acquisition de biens d’exception en France.

Qui investit dans l’immobilier de luxe ?
Le profil typique plus enclin à investir dans l’immobilier de prestige est plutôt masculin, urbain, parisien le plus souvent et avec un niveau d’éducation élevé.
Ces futurs acquéreurs sont majoritairement issus de la population active (cadres, professions libérales, intellectuelles) mais on dénombre tout de même 25% de retraités.
Les revenus annuels de ce genre d’investisseurs vont de 105 000 à 200 000 euros, soit plus d’un million de personnes en France.

Quels biens sont prisés ?
Maison de luxe à Cannes, villa à Saint-Tropez, résidence  à Courchevel… Les villas qui offrent intimité, silence et verdure sont généralement privilégiées. Viennent ensuite les appartements et loin derrière, les châteaux. Pourtant, les immeubles classés monuments historiques bénéficient d’un avantage fiscal non négligeable !

Qui occupe ces biens de prestige ?
Contrairement aux acheteurs ordinaires, ces investisseurs ne sont pas en grande majorité à la recherche d’une résidence principale ; ils ne le sont qu’à 54%. 25% d’entre eux font l’acquisition d’un bien de luxe pour avoir une résidence secondaire et 17% optent pour l’investissement locatif.

Quelle fiscalité s’applique ?
Les différences de fiscalité concernant l’occupation des lieux de luxe peut avoir une influence sur les statistiques de répartition de ces investissements.
Si le bien de prestige est occupé par son propriétaire, alors il est soumis aux mêmes impôts que pour de l’immobilier ordinaire : taxe foncière et taxe d’habitation seront dues.
Si le bien est loué, le régime réel des revenus fonciers est de mise. Cela correspond à la différence entre les revenus bruts fonciers et le total des frais dépensés au cours de l’année.
Des dispositifs de défiscalisation existent sous certaines conditions, comme la loi Malraux le prévoit par exemple. Une réduction d’impôts s’applique en fonction des travaux réalisés et de la zone du bien.