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L'ONU dérogerait-elle à ses principes fondamentaux?

Le droit contre le pouvoir

L'ONU dérogerait-elle à ses principes fondamentaux?
Rupert Colville, porte-parole du Commissariat des Nations unies pour les droits de l'Homme a annoncé la suppression des droits d'accréditation à Durban 2 qui se déroule à Genève pour trois organisations, l'UEJF, l'organisation Coexist et l'institut iranien Neda pour la recherche politique et scientifique. Certes, un membre de l'UEJF a perturbé le discours de Mahmoud Ahmadinejad. Mais cette rencontre qui devait selon ses principes défendre les droits de l'homme tournerait-elle pas à l'encontre de son intention première. Si des chefs d'états laissent leur mépris discourir à loisir, l'ONU devrait elle aussi prendre des mesures contrant tout débordement de la part des politiciens venus normalement participer à une grande oeuvre mondiale et non à une propagande personnelle contre d'autres pays. Pour le commun des mortels qui souhaitent l'unification des peuples de la terre pour un monde pacifique et tourné vers l'avenir et la recherche d'un monde meilleur dans la tolérance mutuelle des uns et des autres, ces allégations négatives ne peuvent être acceptables et devraient aussi être sanctionnées par l'Organisation mondiale des droits de l'homme..
Cette réunion des droits de l'homme pour lutter contre toute forme de racisme prend une tournure de l'abandon pour certains pays qui semblent ne plus y croire et devient la scène libre à un tout autre discours, celui de la haine. L'ONU a mis en oeuvre une machine infernale qui devrait faire des émules et faire parler d'elle pendant longtemps avant que le calme ne revienne, une paix souhaitée par des milliards de terriens qui vivent et partagent la même planète et qui s'inquiétent de la fragilité de celle-ci au lieu de laisser place à une éternelle querelle.







Mots clé : droit, durban 2, genève, humanité, onu, politique, suisse