C’est officiel, un lien a été établi pour la première fois en France entre pollution et risque de mortalité. Selon une étude de l'Institut de veille sanitaire (INVS) , un lien a été établi entre pollution aux particules contenues dans l’air et augmentation du nombre de décès, en particulier chez les plus de 65 ans et les personnes souffrant de troubles cardiaques et cardio-vasculaires. Cette étude a été menée dans 9 grandes villes françaiises : Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Paris, Rouen, Le Havre, Strasbourg et Toulouse soit sur une population globale d’environ 11 millions de personnes.Par ailleurs, cette étude bénéficie d’un recul de 4 ans. Le danger vient des particules de petites tailles (quelques microgrammes) qui sont capables de pénétrer dans les voies respiratoires et d’endommager et de provoquer des complications à ce niveau. Elles sont principalement composées de sulfates, nitrates, ammonium, chlorure de sodium, carbone, matières minérales ou eau. Elles proviennent directement de l’activité humaine, véhicules motorisés, industries, chauffage au bois, l'érosion des chaussées ou l'agriculture. L’étude indique que le nombre journalier de décès est significativement associé aux niveaux de polluants gazeux ou particulaires le jour et la nuit. L’excès de risque de décès est de 2,2% pour une augmentation de 10µg/m3 des niveaux des petites particules. Ces résultats corroborent plusieurs études internationales à ce sujet. A moins d’arrêter de respirer, il n’est pas possible de se protéger contre ce type de pollution. Une seule solution existe alors : agir contre les facteurs produisant cet type de pollution.

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