Quand la nature se déchaîne
Depuis que l'homme vit sur Terre, la nature s'est plusieurs fois déchaînée plus ou moins fortement. Ses traces ne sont pas sans conséquences durables et restent malgré tout dans les esprits. Mais jusqu'à quand ? Le dernier exemple, Haïti, en est l'illustration actuelle ...
Quand la nature se déchaîne, les exemples nous viennent du passé !
Si l'on se plonge dans l'histoire, on peut remarquer que les catastrophes naturelles étaient fréquentes et toute aussi meurtrière, signe d'une apocalypse. C'est ainsi que la ville de Pompéï a été détruite par l'éruption du Vésuve de même que la Grèce toute entière vers 1200 avant Jésus-Christ. Pour cette dernière, les historiens, les archéologues et autre spécialistes ne sont pas en mesure de donner la nature de la catastrophe. Sans oublier le terrible tremblement de terre de Lisbonnes en 1755. Il y avait également les nombreuses crues qui martyrisaient l'Egypte de l'Antiquité.
Impuissants, les hommes n'étaient pas pour autant ignorants. Depuis le XVIIème siècle, au Japon, les tremblements de terre étaient connus et même expliqués par une légende. Un poisson-chat géant vivant dans la vase des profondeurs de la terre sur l'échine duquel repose le Japon, le Namazu, provoquait les tremblements de terre par ses mouvements violents et son comportement turbulant .
Prise de conscience issu des experiences du passé ?
Aujourd'hui, malgré les techniques, on ne peut pas prévoir les catastrophes mais seulement les prévenir. La différence est de taille. En effet, prévoir revient à savoir quand une catastrophe se manifestera, ce qui est très difficile. Comment prévoir ainsi que des plaques tectoniques se rencontreront et à quel moment? Prévenir signifie qu'il y a un risque mais il est impossible de s'avancer davantage. Cette incertitude était notamment vérifiée à Kobe en 1995. Rien ne laissait présager en effet qu'un tremblement de terre frapperait la ville nippone qui plus est avec une telle ampleur.
La raison en est que l'épicentre était peu profond et que les failles étaient jeunes. Ce n'est qu'au prix de 5357 morts et 100 milliards de yens de dégâts que les autorités japonaises ont décidé de reconstruire la vile aux normes antisismiques. A Haïti, les risques sont connus quand aux failles à proximité de la demie-île. D'autant plus que les géologues et les sismologues prévoyaient un tremblement de terre particulièrement puissant. Il aurait été alors normal que les constructions soient conformes aux normes antisismiques. Mais comment l'État Haïtien pouvait-il faire en raison de sa pauvreté ?
Après la catastrophe, l'expression de la générosité et de la bonté humaine
Tout est régi par les États. États qui semblent profiter de la situation en montrant leur mobilisation et leurs compétences de même que certaines stars à l'image de l'acteur Américain John Travolta qui est venu avec son avion privé. Les États-Unis ont par exemple envoyé des milliers de soldats supplémentaires pour assurer le maintien de l'ordre, en collaboration avec les casques bleus (O.N.U.) et les policiers sur place, sans cesse ébranlé dans la rue et au moment des distributions alimentaires. De fait, la catastrophe n'est-elle pas un moyen d'affirmer son image ?
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