Suicide et solitude des Aînés en Europe
Le suicide est un défi de santé publique en occident. Les adolescents comme les seniors, les femmes comme les hommes sont concernés à un niveau non négligeable. Le suicide des aînés revêt un caractère dramatique tant il n’est toujours pas lié forcement à une pathologie mentale. Il semble plus associé à un mode de vie où l’individualisme et la productivité sont surestimés.
Histoires de vie…ou de mort…
Sans manquer de respects pour nos amis à quatre pattes, c’est tout de même un comble que de se trouver en face de quelqu’un dont la seule raison de vivre est un animal de compagnie. La marge de manœuvre des psychothérapeutes est mince. Ils sont en manque d’arguments pour maintenir leurs clients en vie, évoquant de temps en temps le respect de la liberté d’un chacun à mettre fin à ses jours quand l’envie lui prend, et ceux d’autant plus qu’il n’y aura personne pour regretter leur mort.
Le suicide chez les seniors
Il est courant d’entendre parler des suicides chez les adolescents. Le suicide des personnes âgées quant à lui ne semble pas intéresser grand monde. Pourtant d’après une étude menée en France et dont les résultats ont été publiés par la Direction de la recherche, des études , de l’évaluation et des statistiques (France) dans le numéro 488 de la revue Etudes et résultats (Mai 2006) , 10700 suicides ont été identifiés comme tels en 2003. En tenant compte de la sous estimation évaluée à environ 25%, le nombre réel s’élèverait à 13000. Avec ces chiffres, la France occupait le 3e rang après la Finlande et l’Autriche. En 1997, la Belgique occupait le 2e rang du même classement. Depuis les données ne sont pas disponibles.
Les personnes âgées sont en proportion plus concernées par le suicide. Le nombre des suicides est plus élevés entre 35 et 54 ans mais le taux est maximal chez les hommes de 85 ans et plus. Il atteint 60 pour 100000 hommes de 75 à 84 ans et 124 pour ceux de 85 ans et plus. Le taux de décès par suicide des hommes est ainsi dix fois plus élevé après 84 ans qu’entre 15 et 24 ans. Chez les femmes de 85 ans et plus, il atteint 21 pour 100000. Le taux des suicides est très élevé chez les veufs et les divorcés. Les célibataires et les hommes mariés présentent des taux plus faibles. Le mode de suicide le plus utilisé en France est la pendaison et la principale affection psychiatrique retrouvée en cas de tentative de suicide est la dépression.
Les personnes âgées sont en proportion plus concernées par le suicide. Le nombre des suicides est plus élevés entre 35 et 54 ans mais le taux est maximal chez les hommes de 85 ans et plus. Il atteint 60 pour 100000 hommes de 75 à 84 ans et 124 pour ceux de 85 ans et plus. Le taux de décès par suicide des hommes est ainsi dix fois plus élevé après 84 ans qu’entre 15 et 24 ans. Chez les femmes de 85 ans et plus, il atteint 21 pour 100000. Le taux des suicides est très élevé chez les veufs et les divorcés. Les célibataires et les hommes mariés présentent des taux plus faibles. Le mode de suicide le plus utilisé en France est la pendaison et la principale affection psychiatrique retrouvée en cas de tentative de suicide est la dépression.
Conclusion
Il ressort des entretiens avec les personnes âgées présentant des velléités suicidaires un grand sentiment d’inutilité. Ils n’ont plus de raison de vivre, n’ayant plus grand-chose) apporter à cette civilisation, réduits à creuser le trou de la sécurité sociale. Faut il voir dans le peu d’intérêt accordé aux suicides des aînés une sorte soulagement à l’idée qu’un vieillard mort c’est moins de dépense pour la communauté ? Il y a lieu repenser la place et le rôle que devrait jouer les aînés dans la société. En cette matière, l’Afrique a peut-être à apporter dans la réflexion.