Nommé TweetUp, le service organisera également les posts en fonction de leur popularité basée sur leur fréquence de retweet et du nombre de clics générés sur les liens qu'ils contiennent.

Gross a spécifié qu'il avait signé des partenariats avec des services tiers comme Seesmic, TwitterFeed et Twidroid pour pouvoir diffuser les classements de TweetUp. Une barre de recherche TweetUp apparaîtra sur des sites web comme Answers.com et BusinessInsider.com; Les revenus de TweetUp seront distribués à parts égales à chaque partenaire.

L'objectif de TweetUp est de faire le tri dans les milliers de messages non pertinents sur des sujets d'intérêt et de préserver les plus utiles.

Le pari est de savoir si les utilisateurs de Twitter qui ont transformé le service de microblogging en un phénomène de communication global seront prêts à payer pour obtenir de la visibilité pour leurs messages, et comment les autres utilisateurs de Twitter percevront la légitimité de ce positionnement publicitaire.

"Nous pensons que Twitter est incroyablement puissant, mais trouver des tweets intéressants au milieu de tout ça est particulièrement difficile", déclare Gross, fondateur d'Idealab, un incubateur d'entreprises technologiques basée à Pasadena en Californie. "Ce que nous apportons, c'est un nouveau tri des tweets".

TweetUp a recueilli 3,5 millions de dollars auprès d'un groupe d'investisseurs comprenant Index Ventures et Revolution, la compagnie d'investissement de Steve Case, Président d'AOL Time Warner.

Case a expliqué que "TweetUp sera à Twitter ce que Google est au Web".

Le principe de fonctionnement est le suivant : les utilisateurs pourront enchérir sur des mots-clés comme "iPad" ou "énergie solaire" pour propulser leur profil Twitter ou leurs messages dans les premiers résultats de TweetUp. Les enchères commencent à 1 centimes et les gens paieront chaque fois que leur profil ou leur message sera affiché dans une recherche.
Affaire à suivre...