Une professeur de Largentière (Ardèche) agressée par un élève de troisième
Une professeur d’histoire agressée par un élève de 3e pour défendre Al-Qaïda contre les attentats du 11 septembre 2001. Les faits ont eu lieu à Largentière, le vendredi 5 mars. L’élève, très perturbé, a également porté des coups au conseiller principal d’éducation qui a fini par le maîtriser et des sanctions sont tombées à l’encontre de ce collégien violent.
Le contexte
Le collège du Portalet
De manière générale, il s’oppose à ce que les États Occidentaux avec à leur tête les États-Unis interfèrent dans les affaires des États islamistes, en organisant des attentats. Expliquant les faits du 11 septembre, les centaines de morts occasionnés par les crashes des avions sur les tours jumelles, la professeur d'histoire a jugé Al-Qaïda terroriste. L'élève de 3e s'est violemment opposé en s'écriant que les talibans n'étaient pas des terroristes et en insultant sa classe de fasciste. La classe se termine et l’enseignante décide de parler à part à l’élève craignant qu’il ne s’en prenne à ses camarades car il était particulièrement énervé. Celui-ci réagit en l’insultant. L’élève est bien perturbé et a subi des problèmes familiaux la semaine précédente. Après avoir examiné en détail ce qui a provoqué le conflit, voyons maintenant le déroulement des agressions.
Les incidents provoqués en défendant Al-Qaïda
Largentière
Elle explique également qu'il ne s'agit pas d'un mauvais élève en particulier, qu'il peut poursuivre l'enseignement dans la voie générale, il n'avait eu auparavant que des petits soucis non graves durant les 4 années où il a été scolarisé dans ce collège. Le maire de Largentière, Jean-Roger Durand a estimé que cet incident n’est pas le fait d’un climat général mais la réaction d’un élève perturbé. Madame Dumas, quant à elle, est convaincue du fait que sa mission d'historienne est d'éduquer les enfants, leur faire comprendre dans quel monde nous vivons et éviter aux élèves les erreurs historiques, les amalgames qui nuisent à la vision des Français sur le monde musulman. Passons à présent à la résolution du conflit.
Les sanctions prises à l’encontre du collégien
La mairie de Largentière
Les élèves sont également de manière générale moins respectueux qu’il y a vingt ou trente ans. Il est vrai que les problèmes politiques sont un point sensible de l’enseignement mais les professeurs ne s’attendent pas à de telles réactions violentes de la part de leurs élèves, qui dans l’ensemble, réagissent tout de même bien aux cours. Il est également normal de sanctionner l’adolescent auteur de violences sur des adultes ayant autorité sur lui. C’est aussi le rôle des parents d’apprendre à leurs enfants à respecter leurs professeurs qui ne leur enseignent que quelques heures par semaine et ne peuvent pas prendre en charge à eux seuls toute leur éducation. Nous saluons le courage de Madame Dumas de rester en poste, d’avoir foi en son travail et de ne pas baisser les bras face à une agression.
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