Le Mont Saint-Michel, commune de la Manche, célèbre pour son abbaye trônant sur un îlot rocheux est le deuxième site touristique le plus visité de France, générant près de trois millions de visiteurs chaque année. Il fallait un homme solide pour gérer ce lieu qui participe à l’image de la France au-delà des frontières : Éric Vannier est celui-ci. Maire du Mont Saint-Michel de 1983 à 2001 puis réélu en 2008, Éric Vannier est parvenu à s’attirer la confiance des résidents permanents du Mont Saint-Michel ainsi que celle des visiteurs quotidiens qui admirent le parfait état des nombreux monuments historiques qui jalonnent l’îlot. Originaire d’Ile-de-France, Éric Vannier est un montois d’héritage. En effet, sa famille lui lègue le musée historique du Mont-Saint-Michel qu’il ne quittera plus tant politiquement que civilement. Cet attachement moral et actif à un lieu inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO font d’Éric Vannier une figure de la Manche et plus encore de la France.

Éric Vannier ne se limite pas à la gestion citoyenne de la commune du Mont Saint-Michel. Il prend aussi les rênes du versant économique de la vie montoise à travers une implication sans faille dans la société La Mère Poulard. Cette marque, connue de toutes et tous, tire son nom de l’auberge éponyme, spécialiste de l’omelette, dont Éric Vannier est propriétaire sur le Mont. Face au succès de l'auberge La Mère Poulard, il va décliner quantité de produits (cidre, œufs, gâteaux, galettes) estampillés La Mère Poulard. Le succès ne se limite pas à quelques articles vendus à la hâte sur le site touristique mais envahit tout le pays, assurant aux consommateurs des produits du cru et de qualité. Ce groupe commercial génère l’activité de 17 établissements (commerces, restaurants, hôtels), tous situés sur le Mont Saint-Michel. Éric Vannier est donc à la tête d’une véritable puissance commerciale, construite de façon artisanale, et qui engendre plus de 1000 postes. Sensible au resplendissement international du Mont Saint-Michel, Éric Vannier met tout en œuvre, année après année, mandat après mandat, pour maintenir au summum, tant économiquement qu’esthétiquement, la commune qu’il gouverne.