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La conservation des aliments : un des vices de notre alimentation

Par le progrès de l’homme, le corps s’adapte mal à ce milieu nouveau et artificiel. Le prodigieux essor de l’industrie et celui des techniques ont bouleversé notre alimentation et sur la liste : la conservation des aliments.

La conservation des aliments : un des vices de notre alimentation
La manière de s’alimenter a connu un véritable bouleversement pendant les derniers siècles. Autrefois, l’homme ne nourrissait bien différemment ; le riz chez les uns, le maïs ou le blé chez les autres constituait la base du régime nutritif. Le besoin de la viande était satisfait par la pêche, la chasse ou plus souvent par l’élevage d’animaux domestiques. Les fruits et les légumes se subordonnaient à une question de saison. Aujourd’hui, notre organisme subit indiscutablement les effets néfastes d’un nouveau mode de vie : la conservation, un des principaux défauts de notre régime alimentaire moderne.

Actuellement, le rythme de vie fait de nombreux procédés de conservation ont été mis au point. Dans chaque ménage, le réfrigérateur est plein : fruits et légumes, viandes et poissons, fromage et yaourt. Les méthodes de conservation traditionnelles s’oublient peu à peu dont les meilleurs sont le séchage pour les fruits et légume, le salage pour les poissons et la conservation dans un sirop de sucre ou dans l’huile.

Or, les procédés modernes sont à réprouver, ils comportent l’utilisation du froid, de la chaleur et de moyens de désinfection organiques et sont souvent dangereux. L’usage de tous produits stockés et notamment de toutes conserves de devrait être qu’occasionnel ou réservé aux époques de pénuries. Les méthodes de conservation diminuent plus ou moins, en général, la valeur biologique des aliments. Personne n’osera prétendre que la valeur des conserves est supérieure ou même égale à celle des produits frais. Méfions-nous aussi des colorants, utilisés un peu partout dans le beurre, les bonbons … Avec ce régime nutritif habituel, nous manquons de vitamines, raffinage, cuisson et méthodes de conservation sont autant de facteurs d’appauvrissement en vitamines de denrées alimentaires. Saluons en revanche, l’apparition de la chlorophylle, colorant naturel végétal, comme un heureux progrès.

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