La migraine est plus fréquente chez la femme, faute de la sécrétion ovarienne pour les migraines menstruelles disparaissant pendant la grossesse et la ménopause. La migraine est également fréquente chez les intellectuels. Le travail et les veilles prolongées sont des causes provocatrices mais ne créent pas le terrain migraineux hérité généralement des parents.

L’hérédité est souvent notée ; il existe toute une série de familles, chez lesquelles on voit apparaître soit excessivement chez un même individu, soit isolément chez les ascendants mais réunis les uns aux autres par le terrain sur lequel il évoluent : asthme, lithiase, goutte… La migraine peut également provenir d’autres facteurs ; la migraine auditive survient après un sifflement d’oreilles, ou des odeurs spéciales pour une migraine olfactive et une migraine gustative avec une sensation de goût anormaux. La migraine compliquée résulte de la paralysie du nerf moteur oculaire commun, elle se confond généralement à une tension artérielle.

Pour expliquer la migraine, on a d’abord l’état d’excitation du cerveau dans les centres cérébraux, et en particulier du système sympathique. Chez un individu donné, le facteur qui détermine le paroxysme migraineux est habituellement toujours le même : la fatigue musculaire ou intellectuelle, émotion, ingestion de tel ou tel aliment en particulier le chocolat. Comme un temps perdu, parfois de plusieurs heures, sépare l’ingestion de l’accès migraineux et que cet accès est précédé d’une crise. On a fait de la migraine comme de l’asthme, l’urticaire, le résultat d’une crise d’ordre anaphylactique.

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