On distinguait autrefois sous le nom de bain, l’action de plonger le corps dans l’eau ou dans quelque autre liquide, et aussi le liquide même. Actuellement, le terme de bain a un acception plus étendue et l’on ne peut prendre un bain dans d’autres milieux que l’eau, par exemple dans un gaz : bain d’air ou bain atmosphérique ; dans de la vapeur : bain de vapeur ; dans des corps solides comme les bains de sables et bain de boue et enfin exposer le corps à l’action des fluides ou de radiations comme le bain électrique, bain de lumière et bain de soleil…

Mais une telle distinction trop artificielle serait en contradiction avec le principe fondamental qui est à la base de toute balnéation : qu’il s’agisse de bain d’eau, d’air, de sable… le milieu doit être avant tout considéré comme un véhicule d’énergie qui est ici l’énergie thermique, la chaleur, le chaud et le froid.

Médicalement parlant, un bain consiste à mettre essentiellement son corps au contact de la chaleur. Quand il s’agit d’un bain électrique ou d’un bain de lumière ou de soleil, l’énergie employée pour donner un bain arrive directement au contact du corps, sans l’intermédiaire d’un véhicule d’énergie. Il y cependant lieu de mentionner à part les bains dits de propreté, dans lesquels la chaleur ne joue qu’un rôle accessoire : l’eau ou le liquide employé est tout simplement utilisé pour laver, pour nettoyer.

Les salles de bains doivent être bien ventilées. Il est certains que les cas de mort dans les salles de bains, qui furent attribués à une congestion, sont dus en réalité à une intoxication par l’oxyde de carbone dans les pièces dépourvues de l’ouverture d’aération et du conduit d’évacuation des gaz.