Si l’on tient compte du nombre de drapeaux tibétains vendus qui va en croissant contre celui du drapeau chinoise, il est clair que les défenseurs des droits de l’homme profiteront les Jeux Olympiques pour exprimer leur soutien au Tibet.

Sur le pont de Golden Gates, les anneaux olympiques en forme de menottes, le drapeau tibétains, et surtout « Free Tibet » ; des expressions anti-chinois et pro tibétains pour le respect des droits de l’homme, chose non due par le gouvernement chinois.

En effet, la journée mouvementée de Paris lors du parcours de la flamme olympique a servi de leçon aux autres pays qui recevront encore la flamme olympique. Après Paris, l’étape suivant sera à San Francisco : aéroport fermé, espace aérien fermé pendant 4 heures et 4500 policiers mobilisés, preuve de la crainte d’une version parisienne. En d’autres termes, un show minimum que possible, un parcours réduit et un itinéraire qui reste encore inconnu, les circonstances sur les lieues détermineront les décisions à prendre.

De son côté, le Comité Internationale Olympique juge bon les manifestations pro tibétaines mais sans s’attaquer au symbole des Jeux selon son président Jacques Rogge, selon lui : « le parcours de la flamme doit continuer ». Une affaire qui reste encore à voir dans les mois à venir.