Menace sur la biodiversité, ce n’est ni la première ni la dernière, mais cette fois ci, elle est très sérieuse puisque dans moins de 25 ans, le cinquième de la totalité des espèces vivantes aura totalement disparu.

Les tentatives de protection, ou au moins, de ralentissement des dégradations en matière de biodiversité en vont malheureusement pas plus vite que le processus de détérioration, tant sur l’exploitation des ressources naturelles, la pollution grandissante et autres facteurs de ce type ne vont pas en diminuant. Entre 20 000 et 100 000 espèces végétales et animales disparaissent chaque année de la surface du globe.

Dans les océans, selon les statistiques, il ressort, que sans mesures de préservation, toutes les espèces actuellement pêchées dans les mers disparaîtront en 2050 au rythme où ces ressources ont été pêchées jusqu’ici. Et pourtant, la biodiversité est la source première des services rendus par les écosystèmes pour ne citer que l’oxygène. De même elle contribue à l’épuration de l’eau ainsi qu’à la régulation climatique, elle fournit les éléments de base nécessaires à l’habillement, le bois pour divers usage ou les médicaments.

Par sa position de grand fournisseur en matière de produits alimentaires, pharmaceutiques et cosmetiques, la biodiversité a une valeur économique indéniable, mais pas toujours prise en compte par les propres consommateurs, les humains. La question sera certainement abordée une fois encore dans le cadre de la journée internationale de la biodiversité le 22 Mai prochain.