Avec la mort d’Albert Hofmann, le monde de la recherche scientifique a perdu une étoile. Employé dans le département chimie des laboratoires pharmaceutiques Sandoz, à Bâle, Albert Hofmann travaille longtemps sur l’ergot de seigle dans le but de trouver des stimulant ayant moins d’effets secondaire quand en Avril 1943, il découvre la LSD, un hallucinogène de synthèse.

Des essais n’ayant donné aucun résultat, c’est par hasard qu’il découvre ses effets qu’il s’en souvient toujours, une sensation de bonheur, de beaux rêves comme hallucination, de jolies petites couleurs partout…

Commercialisé à partir de 1947, la LSD a été longtemps produits par l’industrie Sandoz, elle est également utilisée en psychiatrie pour permettre aux patients de s’exprimer par eux même. Mais l’abus de son utilisation par les jeunes aux Etats-Unis amène à l’arrêt de sa commercialisation et de sa production vers les années 70.

Jugée nuisible à la santé, Albert Hofmann défend toujours sa découverte, il publia "Voyage acide, naissance du LSD" en 1999. Mais il a été découvert que la prise de cette drogue était liée à certains suicides et d’autres cas de décès. Une drogue qui pourrait soulager les derniers moments de vie d’un malade, les composés de la LSD pourrait bien être contenus dans certaines plantes utilisées par des chamans au Mexique, de quoi diminuer la quantité pour les chimistes de demain.

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