C'est en 2001 que le groupe BMW, propriétaire de la marque Mini, lança sur le marché l'interprétation moderne d'une véritable institution britannique lancée en 1959. Le succès fut tel que la firme bavaroise a décliné le modèle en une multitude de versions (Classic, Cooper, S, JCW) et de formes (Cabrio, Clubman et prochainement Countryman). En 2007, une seconde génération était présentée au public. Peu de changements sur la forme, mais une réussite confirmée.

Le physique immédiatement identifiable de la Mini est une qualité rare de nos jours et s'attaquer au restylage d'un tel best-seller exigeait quelques précautions. Difficile dans ces conditions de déterminer ce qui sépare ce millésime 2011 du précédent. On note certes un nouveau bouclier avant, qui lui donne une certaine agressivité tout en offrant une meilleure protection aux piétons en cas de choc. Dans son prolongement, les optiques ont été redessinées, devenant plus accrocheuses, tandis que les feux arrière ont été convertis à la technologie LED. C'est à peu près tout. Les modifications concernant l'habitacle sont encore plus chiches : nouvelles commandes de climatisation et audio, nouveaux systèmes de navigation et nouvelles interfaces. Le constructeur renforce toutefois un des points forts de la Mini, à savoir ses possibilités de personnalisation. Déjà très étendues au moment de son lancement, elles sont encore confortées avec un choix de nouvelles teintes, de tissus, de jantes et de finitions inédites.

Sous le capot, l'évolution est davantage perceptible. Un nouveau bloc diesel d'origine BMW fait en effet son apparition. Plus sobre et moins polluant, ce 4-cylindres de 1,6 litre, décliné en 90 ou 112 ch, permet à la nouvelle Mini de profiter du bonus écologique. Ainsi, la marque annonce une consommation moyenne de 3,8 l/100 km et des émissions de CO2 de 99 g/km pour ses versions One D et Cooper D. Par ailleurs, et c'est une première, la Mini Cabrio bénéficie également de ce moteur diesel, contre un chèque de 25 600 €. En somme, la gamme Mini se contente de capitaliser sur ses acquis esthétiques, mais réalise un vrai progrès mécanique.