Le typhon est entré vendredi dans la soirée, un week-end sanglant pour le Sud de la Birmanie, pays déjà pauvre et isolé, les dégâts sont considérables. Bateaux coulés, toitures arrachées, électricité coupés. La principale touchée, la ville de Rangoun, la plus importante de la région côtière.

La chaîne de télévision officielle MRTV a communiqué un bilan lourd avec plus de 93 000 Birmans sans abris. L’aéroport de Rangoun a été fermé samedi et dimanche. Arbres déracinés, panneaux publicitaires coupés, des routes impraticables caractérisent la ville de Rangoun ainsi que les quatre autres régions les plus touchées : Pegu, Irrawaddy, les Etats Mon et Karen.

Pour l’heure, aucun appel à l’aide internationale n’a été évoquée par le gouvernement, seules, des unités militaires ont été déployés pour mener les opérations de secours et de réhabilitation, bref, le nettoyage total de la ville. Une situation qui tombe mal et remet en question le devenir du referendum sur la nouvelle constitution prévu samedi prochain par la junte militaire.

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