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Jean Jacques Rousseau : Biographie et Philosophie

Jean Jacques Rousseau, un grand philosophe

Jean Jacques Rousseau, Un grand auteur, un grand philosophe aussi, découvrez la biographie de Jean Jacques Rousseau et sa philosophie de l’éducation.

Jean Jacques Rousseau, La biographie d’une légende
Jean-Jacques Rousseau est né en 1712 à Genève, et l’un des écrivains classiques dont la fascination sur ce monde moderne ne cesse de croître. Ayant perdu sa mère à sa naissance, Jean Jacques Rousseau;passe les premières années de sa vie dans la Protestante République de Genève, d’abord avec son père : un fantasque horloger ; puis chez un pasteur de Bossey en 1772. Errant sur les chemins de vie, Jean Jacques Rousseau est recueilli par Mme de Warren à Annecy qui le converti au catholicisme. Il est précepteur chez un seigneur Lyonnais, professeur de musique, secrétaire d’ambassade à Venise Rousseau se lie avec un petit noyau d’artistes, fréquente les encyclopédistes et Diderot. En 1745 Jean Jacques Rousseau se lie avec Thérèse Levasseur : une servante d’auberge dont il aura 5 enfants. Le discours sur les sciences, et les arts en 1750 est couronné par l’ académie de Rigon et rend le nom de Rousseau : célèbre du jour au lendemain. Jean Jacques Rousseau publie 5 ans plus tard le discours sur l’inégalité et revient au protestantisme, il passe 4 ans à Mont Mercy où il rédige l’Emile condamné par le parlement de Paris par sa profession de foi, il expose l’ audacieuse conception religieuse, il s’exile successivement en Suisse, et à Poitiers, puis an Angleterre chez le philosophe Hume . Enfin il mourut le 2 juillet 1770.

Jean Jacques Rousseau, sa philosophie par « l’Emile de l’éducation »
« Tout est bien sortant des mains de l’auteur des choses, tout dégénère entre les mains de l’homme ». Par cette première phrase que Jean-Jacques Rousseau rattache sa pédagogie à l’ensemble de sa philosophie et à sa diatribe contre la civilisation. Emile est l’aboutissement de la pensée de Rousseau dans le domaine de l’éducation, cet ouvrage est donc inséparable, dans sa conception et son contenu, des œuvres philosophiques qui le précèdent. C’est le couronnement du système de Rousseau, œuvre qui constitue à ses yeux : la synthèse . Depuis l’illumination de Vincennes qui avait inspiré le discours sur les sciences et las arts, l’écrivain avait, exposé ses thèses sur l’homme à l’état de nature et sa corruption par la vie en société. Sa réflexion anthropologique l’avait conduit à concevoir une forme idéale de gouvernement, respectueux des droits de l’homme, grâce à un contrat social passé entre le peuple, qui est le souverain, et les gouvernants : de simples exécuteurs de ses volontés. Restait à exposer la meilleure façon de former des citoyens vertueux, soucieux du bien public et tout dévoués aux intérêts communs de leur patrie. L’amour de la patrie est aux yeux des citoyens de Genève, la vertu suprême, elle s’acquiert par l’éducation. Une philosophie qui ne pourrait être suivi si l’on n’admet pas l’idée initiale de la bonté originelle de l’homme . « L’EMILE » est grand retentissement, des contemporains se mirent à élever leurs enfants d’ après ses principes. L’Emile est un traité d’éducation mis il ne se veut pas un guide pratique d’ailleurs Jean-Jacques Rousseau lui même nous invite à considérer l’ouvrage comme « les rêveries d’un visionnaire » sur l’éducation.

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