Un super volcan, c’est la libération d’une énergie de plus de 22 fois la bombe hydrogène d’Hiroshima, l’explosion de près de 340 000 tonnes de TNT et 4 milliards de tonnes de cendres propulsés dans l’atmosphère sur une surface de plusieurs millions de kilomètres carrés. L’explosion du mont St Hélène ne représente qu’une petite goutte dans un grand lac. Un super volcan est classé dans la catégorie 8 selon l’indice d’explosion volcanique, le VEI8. Les gaz dégagés peuvent atteindre la couche supérieure de l’atmosphère dans la couche d’ozone.

La nature humaine n’ayant pas d’archives sur les explosions antérieures, l’on a connu jusqu’ici que des volcans en VEI 0 à 3. Mais l’explosion d’un méga volcan entraînerait une perturbation dans la densité du manteau en titillant les autres volcans de la Terre à exploser que ce soit sur terre ou sous la mer. Dans ce dernier cas, il se produira un méga tsunami qui engloutira le reste du volcan.

Il n’y a aucun signe, aucun dôme, il dort sous une dépression s’étalant sur une grande surface en attendant de jeter les laves qu’il aura accumulées durant des milliers d’années. Sa puissance ne fait qu’augmenter au fil de ses années de sommeil : le magma accumulé disponible augmente chaque millénaire sa pression. Les milliers de tonnes de gaz dégagés formeront dans l’atmosphère un nuage épais qui empêcheront les rayons de soleil d’arriver sur Terre : plus d’air pur ni oxygène, plus de jour et la nuit, la température peut baisser très rapidement et obligera les êtres vivant à s’adapter à un autre changement climatique.

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