Selon un dernier bilan, plus de 15 000 personnes ont été tuées après le passage du cyclone Nargis en Birmanie, le samedi 3 mai, ont déclaré, mardi, les médias gouvernementaux. Les précédents chiffres faisaient état de 10 000 morts lundi en fin de journée. La radio, la télévision d'État ainsi que le quotidien officiel New Light of Myanmar , contrôlés par la junte au pouvoir, ont précisé que dans la seule ville de Bogalay, dans le delta de l'Irrawaddy, le cyclone avait provoqué 10 000 décès. Le cyclone a dévasté la principale région rizicole de Birmanie où vivent 24 millions de personnes, soit près de la moitié de la population totale du pays. Les Nations unies ont fait état de centaines de milliers de sans-abri.
Des équipes de l'Onu ont commencé mardi à inspecter certains des secteurs les plus touchés. "Vu les inondations, acheminer l'aide aux populations sinistrées constituera un défi majeur. Pour l'instant, l'urgence, ce sont les abris et l'eau. Sans eau potable, le risque de propagation d'épidémies est la principale inquiétude", a averti Richard Horsey, un porte-parole des Nations unies à Bangkok.
Lundi, le ministre birman des Affaires étrangères, Nyan Win, a salué la promesse d'aide en médicaments et en nourriture du voisin thaïlandais tout en se disant favorable à une aide provenant d'autres pays. "Nous accueillerons une aide venant d'autres pays car notre peuple est en difficulté", a en effet souligné le chef de la diplomatie birmane.
La tempête tropicale, qui venait du golfe du Bengale, a touché la côte sud-ouest de la Birmanie tard vendredi soir, avec des vents oscillant entre 190 et 240 km/h. Elle a poursuivi sa progression vers l'est samedi, causant des dégâts majeurs, notamment à Rangoun, la plus grande ville du pays. Dimanche, les rues de Rangoun étaient jonchées d'arbres et de feux de signalisation renversés, de panneaux publicitaires et de toits de maison arrachés, ainsi que de nombreux véhicules défoncés. De nombreux bâtiments ont été endommagés et des canalisations d'eau coupées, forçant les habitants à aller chercher de l'eau potable dans les rares magasins encore ouverts.
Lundi, le ministre birman des Affaires étrangères, Nyan Win, a salué la promesse d'aide en médicaments et en nourriture du voisin thaïlandais tout en se disant favorable à une aide provenant d'autres pays. "Nous accueillerons une aide venant d'autres pays car notre peuple est en difficulté", a en effet souligné le chef de la diplomatie birmane.
La tempête tropicale, qui venait du golfe du Bengale, a touché la côte sud-ouest de la Birmanie tard vendredi soir, avec des vents oscillant entre 190 et 240 km/h. Elle a poursuivi sa progression vers l'est samedi, causant des dégâts majeurs, notamment à Rangoun, la plus grande ville du pays. Dimanche, les rues de Rangoun étaient jonchées d'arbres et de feux de signalisation renversés, de panneaux publicitaires et de toits de maison arrachés, ainsi que de nombreux véhicules défoncés. De nombreux bâtiments ont été endommagés et des canalisations d'eau coupées, forçant les habitants à aller chercher de l'eau potable dans les rares magasins encore ouverts.














