Dissipées la méfiance et la rancœur. Mises de côté les différences sur le Tibet et Taiwan. La visite au Japon qu’effectue à compter d’aujourd’hui, pour cinq jours, le président chinois Hu Jintao, est à mettre au compte de la nouvelle «diplomatie économique» voulue par Tokyo et Pékin. Car c’est un fait : l’économie chinoise est pour une grande part le nouveau moteur de la croissance japonaise. La Chine confirme sa place de tout premier débouché, devant les Etats-Unis, pour les exportations japonaises.
«La nature des échanges commerciaux entre le Japon et la Chine est aujourd’hui telle qu’on peut parler d’interdépendance entre les deux pays», confie un conseiller du Premier ministre japonais pour les questions industrielles.