Unschooling


De la théorie....

Le 25 février 2002, j'en étais là de ma réflexion sur le unschooling : pour moi c'est faire absolument et entièrement confiance à l'enfant sur quoi et quand apprendre... pour faire simple :).

J'aurais tendance à penser que le "unschooling" ne pourra pas franchir la porte de la maison (du moins pas sans être aménagé et donc ce ne serait plus du unschooling), ne serait-ce qu'en raison de l'évaluation obligatoire en France et de la grande tendance à faire cette évaluation sur la base de critères "scolaires" même si ce n'est pas légal. A vrai dire, dans l'absolu oui, la "solution" unschooling me paraît la plus "naturelle" et celle qui découle le plus logiquement de la démarche familiale que nous avons... dans la pratique, ça me semble plus délicat à mettre en oeuvre....

.. à la pratique :)

Depuis, il y a eu un rendez-vous de rentrée scolaire, certes "seulement" en petite section de maternelle, auquel nous ne sommes pas allés et surtout les questions incessantes de mon fils, le chemin sur lequel je l'ai suivi. Je me rends compte que je péchais en février par manque de confiance en mon enfant; à la lumière de toutes les questions qu'il s'est posées et auxquelles nous avons répondu ensemble, non seulement je lui fais confiance - presque à trouver "magique" sa curiosité pour tout ce qui l'entoure, sa soif de comprendre ! - mais je me sens plus forte, plus sûre de moi et prête à faire éventuellement face à un inspecteur qui chercherait illégalement à faire une évaluation basée sur le programme en vigueur pour une classe donnée.
Peut-être que je tombe là dans l'excès inverse, mais pour cet enfant, oui, vivre réellement (soit à partir du moment où l'instruction devient obligatoire) l'expérience du unschooling me semble tout à fait réalisable et si nous devions nous lancer "sérieusement" dans cette aventure, je suis persuadée cette façon de procéder lui garantira, puisqu'il paraît que c'est ce qui compte, "d'une part, l'acquisition des instruments fondamentaux du savoir, des connaissances de base, des éléments de la culture générale et, selon les choix, de la formation professionnelle et technique et, d'autre part, l'éducation lui permettant de développer sa personnalité, d'élever son niveau de formation initiale et continue, de s'insérer dans la vie sociale et professionnelle et d'exercer sa citoyenneté" et ce "à un niveau comparable dans chacun des domaines énumérés ci-dessus à celui des élèves scolarisés dans les établissements publics ou privés sous contrat", sans qu'il y ait besoin de "programme à boucler" mais au contraire en respectant son rythme, ses envies... en LE respectant dans ce qu'il a d'unique.

Affaire à suivre, parce que rien n'est figé :)

Rédigé par SMZ le Dimanche 16 Mars 2003 à 00:00 | Lu 4336 fois