Eviter surtout ! Pour 3 minutes de plus ! (1)


Le 14 janvier 2017, un groupe de citoyens de Bagneux et des associations *, lançaient une pétition et formait un premier rassemblement devant la médiathèque, pour dire NON au passage d'un bus qui rognerait sur l'une de ses lisières le Parc Richelieu. Le tout pour un trajet de 3 mn plus court, en ligne droite, de la gare des 2 futurs métros au nouveau quartier des Mathurins.

Mais qu'en est-il ?

J'ai déjà tellement écrit sur ce sujet, tellement bataillé dans la sphère qui est la mienne, celle du conseil municipal et du bureau municipal qui réunit le maire et ses adjoint-e-s... j'ai respecté mon devoir de réserve, tant que les choses n'ont pas été tranchées. Si cela vous intéresse vous trouverez tout ICI, en ce qui concerne mes déclarations en conseil municipal, et , et encore ici ou ici, en ce qui concerne diverses notes

Le parc Richelieu fait 2,1 ha soit 21000 m2 et on en prend 800 m. Certes ! c'est peu, mais surtout cela change l'ambiance paysagère du site. Je n'ai rien contre les bus même articulés - comme ce sera le cas certainement - mais il se trouve que ce parc urbain n'est actuellement bordé que par une seule avenue à circulation importante. (voir la tribune du groupe EELV de janvier 2017) ICI

Malgré une taille relativement modeste, il est de ce fait comme un havre de calme (dans lequel les enfants crient beaucoup à la sortie des écoles et c'est bien !), inespéré à 3,5 km de Paris, et surtout pour les années à venir, situé comme il l'est au cœur d'une ville dense comme le sera Bagneux dans les années 2020-2025.
Le parc Richelieu, accueille de plus 3 services publiques importants : La Médiathèque, La Maison de la musique et de la danse, La Maison des arts. cf toujours la même tribune du mois de janvier 2017). Tous les balnéolais sont amenés un jour ou l'autre à s'y rendre... Et ils apprécient.

Les 800 mètres séparés du parc par la création de la voie réservée aux bus, seront "compensés" à l'intérieur de la nouvelle enceinte du parc qui inclura le parvis - minéral aujourd'hui - de la médiathèque et ses abords, qui en plus des 800 m "compensés", seront eux améliorés, retravaillés.
Oui, les choses sont prévues de bonne manière ! (Même si les surfaces compensées ou "améliorées" ne sont pas encore définies avec assez de précisions cf article du Bagneux infos de février 2017 Il faut le dire aussi ! Et ne pas empoisonner le débat avec des propos quelquefois venimeux !
Ce n'est pas ma conception de la politique ! La réalité est souvent suffisamment triste, pas la peine d'en rajouter !

Mais le jeu en vaut-il la chandelle
L'équilibre y est-il ?

Entre une partie du financement de ces nouveaux espaces - certes pris en compte dans l'équilibre financier du promoteur du nouveau quartier des Mathurins qui y participe, et la perte d'un calme qui fait partie d''un paysage patrimonial, biens communs de la ville ?

La perte d'une partie de l' ADN de Bagneux ?
Car Bagneux est apprécié et connu pour ses espaces verts, et pour ce parc particulièrement ! Pour 3 mn de temps de trajet de bus en moins ?
Que vaudront ces 3 minutes dans 10 ans, dans 20 ans, tandis que nos habitudes de mobilités seront transformées par la "mobilité numérique" et surtout par la nécessité de ne pas commencer le travail le matin, tous à la même heure. Même augmentés, les transports en commun ne supporteront pas, avec la densité accrue de la population en Île de France, de transporter tout le monde à la même heure... et les habitudes des temps de trajet vont s'en trouver modifiées. Une certaine souplesse va s'instaurer. regardons aussi la réalité : nous souffrons tellement ici, de vivre à la seconde, à la minute près !

Cette nouvelle mobilité est déjà pensée par les spécialistes des transports en commun !
Pardon, mais pour moi le promoteur a courte vue (voir ce que j'ai déjà écrit ici...) Pourquoi toujours souscrire à un modèle économique qui nous mine sans nous rendre plus riches ! Nous ne sommes pas sûrs du tout que ces trois minutes de moins feront venir "un grand compte", en clair un siège social qui doit participer fortement au 4000 emplois espérés sur le site des Mathurins, tandis qu'au pied des métros, les bureaux seront déjà très nombreux ! Non, sur le site des Mathurins, il faudrait se tourner vers des sociétés innovantes, qui ne craindraient pas 3 mn de plus ou de moins, en bus, qui ne craindraient pas les vélos, les trottinettes et tout autre engin de mobilité active qu'on imagine pas encore, pour se rendre sur d'un site d'une qualité paysagère exceptionnelle ! Pour y travailler - et pourquoi pas y vivre puisque des logements s'y construisent dans le même temps...

Alors , on me dit, que le sud de la ville situé loin des métros a besoin d'être désenclavé. Mais bien sûr ! D'ailleurs, et pour le nouveau quartier des Mathurins et son lycée, et pour les quartiers situés plus au sud, l'arrivée des métros va offrir de nouveaux trajets de bus, des passages plus fréquents, qui devront mailler plus encore la ville qu'aujourd'hui.
Ainsi le bus pourrait passer avenue Albert Petit (qui sera de toutes façons être desservie ), par l'avenue Pasteur et Paul Vaillant-Couturier, ou bien par l'avenue Henri Barbusse, pour desservir le nouveau quartier des Mathurins, qui ouvert, va enfin désenclaver le sud de la ville. Une nouvelle ligne devrait relier les métros à la gare de Robinson, en passant par le sud de Bagneux. il est évident que plusieurs bus devront passer par le quartiers des Mathurins et de fait mieux relier le nord au sud de la ville.

On me dit que La Maison des arts et la RPA ont besoin d'être mieux desservies. Mais bien sûr ! Mais un arrêt, avenue Albert Petit, juste en face, à deux pas de la résidence pour personnes âgées a le même impact !

Non, toute la différence, est de savoir si l'on préserve cet espace vert et patrimonial de la ville (La Maison de la musique et de la danse est en partie classée monument historique, où si l'on privilégie un trajet de bus en ligne direct vers les Mathurins, pour un gain de 3mn.

Il faut dire aussi très simplement que les oiseaux sont moins gênés par le passage d'un bus (qui même électrique ou au biogaz produira toujours des bruits de roulement), que les riverains (mais quid des personnes âgées de la résidence qui est frôlée par le bus au point qu'ils ne pourront se croiser à l’aplomb du bâtiment ?)
Cependant les avenues sont faites pour être circulées - et améliorées, équipées de revêtement limitant le bruit et les vibrations, entretenues - et les parcs sont un bien commun précieux, le jardin de ceux qui n'en n'ont pas ! Une respiration indispensable à la ville durable de demain matin...

Marie-Hélène Amiable a lancé une idée qui permettrait de sortir par le haut de cette question épineuse : prolonger la ligne 4 jusqu'à la gare de Robinson à Sceaux ! Et cette idée prend forme, intéresse la RATP.
Ce serait la solution ! Y compris pour aider à résoudre le nœud du problème des transports autour du quartier des Mathurins, celui du RER B, complètement saturé ! La prolongation de la ligne 4 jusqu'au nord de Bagneux, ni suffira pas ! Tandis que la colline des Mathurins, très pentue au sud, serait durablement "désenclavée" par le tunnel d'un métro qui la relierait à Robinson, au delà de la ville.


Raison de plus pour donner du temps au temps, ne pas se précipiter ! La construction de la totalité du quartier des Mathurins est à horizon de 10-15 ans environ.
Raison de plus pour préserver ce havre de calme, car avec le métro nombreux seront les nouveaux habitants à vouloir venir en profiter à Bagneux.

Ce parc est comme un cœur, qu'il faut irriguer avec de nouveaux transports en commun, mais dont il ne faut pas écorner une pointe qui risquerait de l'amoindrir au delà de ce que l'on prend en mètres carrés. Il sera vite trop petit d'ailleurs !

Et que dire de la Maison des arts dont un mur - pas un mur de clôture - non le mur de la maison serait longé de très prés par un bus articulé...
Baisse qualitative du paysage et du confort du public.

Alors au delà de mon droit de réserve que j'applique toujours - mais mon avis est connu de mes collègues et du maire, je me suis exprimée clairement et plusieurs fois, y compris lors du conseil municipal du 31 janvier 2017 (abstention des deux élu-e-s EELV, sur l'approbation de l'enquête publique concernant le schéma de voirie du futur quartier des Mathurins) je vous dis :

"Participez au débat : signez la pétition

Pour ma part, pas d'erreur, je suis toujours à côté de cette majorité municipale, et pas "contre".

Mais je suis convaincue, que la ville de demain plus dense plus peuplée a besoin du calme et de la verdure de son parc Richelieu, amélioré, valorisé, et sans autobus !

Les enfants doivent toujours pouvoir en sortir en passant les grilles sans risquer de voir un bus arriver trop vite. C'est un luxe, c'est celui de ce parc, aujourd'hui et DEMAIN ! Ici à bagneux, dans une ville populaire ! Le luxe du calme et des rues piétonnes ou au larges trottoirs ne doit pas seulement être réservé aux villes riches !
Et d'ailleurs, quelles sont les communes qui osent sacrifier des mètres carrés de parc - même peu - pour faire passer un bus ? Alors que dans le même temps, nous construisons deux écoles chacune dans un parc de la ville !

Mais la démocratie c'est la confrontation d’idées, et je respecte celles et ceux qui ne pensent pas comme moi ! Cependant que mon engament écologiste me donne la conviction et me pousse à prendre fortement parti sur cette question ! Même si ma position est aujourd'hui minoritaire au sein de la municipalité, je continuerai de dire que je ne partage pas les orientations concernant le passage de ce bus !

Et puis, je tombe de Charybde et Scylla, car dans le nouveau quartier des Mathurins il est prévu de couper en deux le nouveau parc... par une voie de bus.... Sauf si le métro peut-être ?
Pas d'accord non plus !

Nous devons protéger la nature en ville. Nous devons la protéger, pour les services écologiques qu'elle rend, dépollution, rafraîchissement, mais aussi pour la qualité de vie de ses habitants, calme et beauté des lieux. C'est vital !
C'est mon engagement pour cette ville, tandis que je partage fortement l'engagement solidaire et social du maire et de son équipe.

Pascale Méker
Secrétaire du groupe EELV et citoyens de Bagneux.

*Collectif d'associations locales, culturelles et environnementales



Prologue que le passant pressé peut sauter...

Je forme de toutes mes forces le vœu d' appartenir au Peuple qui offrira toujours l'humanisme comme ultime rempart à la haine. Un humanisme qui est aussi pour soi-même un rempart qui protège du recroquevillement de la haine et de la peur instillées par les atrocités de la barbarie humaine, qui peut survenir partout et empoisonner toutes les religions, toutes les cultures, toutes les origines ethniques.

Extrait d'un entretien de Pierre Rabhi réalisé par Denis Lafay , publié dans la Tribune du 26/07/2012
La véritable crise est humaniste. Cette crise, nous la devons à notre capacité à exploiter sans retenue, sans morale, sans conscience et aux seules fins de pouvoir et de mercantilisme, tout ce que la planète offre de générosité, de prodigalité, de beauté. Nous transformons cette offrande en gisements, en ressources, en moyens de manifester notre "puissance" et de "produire". De produire toujours plus. Cette planète qui pourrait nous envahir de joie, nous faisons le choix de la maltraiter. Nous subissons les répercussions de notre propre vision du monde et de la société ; nous sommes donc les seuls responsables des crises que nous déplorons. Cette crise de "vision" résulte d'une déconnexion totale d'avec les lois éternelles de la pérennité de la vie. Notre agitation créative, prolifique, n'est malheureusement pas éclairée par l'intelligence. On pourrait dire de notre humanité qu'elle est surdouée mais crétine, qu'elle invente contre elle-même, qu'elle crée en détruisant ce qu'elle a de plus beau, qu'elle progresse sans générer de bonheur partagé. Cette crise humaniste est celle de la non intelligence humaine.

Fin du prologue

En cette rentrée 2016, ce qui m'agite est bien de m'employer à générer – plus qu'avant - du bonheur partagé, à modeler la complexité et la joie des relations humaines, pas à pas, instants après instants ; a mesurer ma responsabilité d'élue dans ce conseil municipal de Bagneux, qui est loin d'être le pire de cette petite couronne parisienne. Avec une maire à la belle personnalité, aux belles qualités de tempérance., avec une pratique politique ouverte et assez peu dogmatique. Une maire qui souhaite sincèrement faire participer la population de la ville aux décisions qui engagent son avenir....

Et je ne regrette nullement le fait d'avoir négocié un accord de liste pour l'élection municipale de 2014...
Si ce n'est sur certains points fondamentaux pour la sensibilité écologique que je représente !
Dans l'exécutif, c'est à dire, c'est à dire parmi les 11 maire-adjoint-e-s, je suis seule de ma couleur ! J'ai la chance d'avoir avec moi deux excellents collègues conseillers municipaux Ludovic Fresse et Jean-Louis Pinard, avec lesquels quelquefois lorsque nous sommes ensemble dans une réunion de la majorité municipale nous parlons naturellement d'une même voix ! Mais la plupart du temps je suis seule à batailler devant des « intérêts supérieurs », le plus souvent financiers ou technocratiques, pour protéger, ici l'importance des arbres, là l'importance des pistes cyclables ou du tri sélectif sur l'espace public ; ou en encore les principes de prudence qui conduisent à utiliser des connexions principalement filaires pour toutes les utilisations des outils multimédias dans les école, afin de limiter dans le temps et l'espace la pollution électromagnétique auprès des enfants.

Je parais la plupart du temps originale, ou pire jusqu’au-boutiste, sur des questions basiques de confort, et de respect de l'environnement..
Et je ne parle pas de ma vision de l'aménagement du territoire, au nom de laquelle un parc ne doit pas être trop facilement sacrifié au passage des bus...

Alors je dois en cette rentrée m'armer de courage et de lucidité pour repartir en avant !

Je suis toujours écologiste, membre du mouvement Europe Ecologie-Les Verts, cependant que ce parti politique, comme tous les autres va mal ! Cependant que certains de mes collègues ne me paraissent pas à la hauteur en s'éloignant énormément des convictions que je porte...
Tout va se remodeler à court terme dans cet automne de notre vie politique - je ne parle pas de la saison qui s'annonce - mais de cet automne des idées qui annonce leur hiver - leur mort - pour renaître dans un printemps que bien des expériences citoyennes sèment déjà sur le chemin, dans les creux de liberté qui s'offrent à nous, dans ce monde qui va vite vers des bouleversements qu'il n'arrive toujours pas à envisager!

Réenchanter le monde !
Comme l'annonce Bernard Stiegler dans le titre de l'un de ses ouvrages ! (Réenchanter le monde : La valeur esprit contre le populisme industriel, 2008)

C'est bien ce que font tous les citoyen-ne-s de Bagneux qui se mobilisent autour des projets de transition sociale et écologique : jardins partagés, projet de ressourcerie, La Recyclade autour de l'Atelier d'Architecture Autogérée et de son réseau R'Urban !Trouver l'espace et le temps ! Cesser de perdre un temps précieux à lutter contre, pour faire ensemble du nouveau !

Vivre ensemble ! Et surtout faire ensemble ! Se rencontrer se parler..



Mais il faut la force, à l'élue que je suis, de faire la part des choses !
“Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l'être mais aussi la sagesse de distinguer l'un de l'autre.” selon le fameux adage de Marc-Aurèle .

On me dit que je suis utile ! Que ma présence dans les institutions de la ville est une cheville ouvrière cruciale !
Soit !

Mais alors, il faut qu' à partir de maintenant, cela permette à toutes les bonnes volontés de se regrouper plus encore autour de projets innovants ; de trouver ensemble la force de s'opposer quand il le faut ; mais aussi la force et la sagesse - la lucidité - de savoir composer, de savoir ne pas s'opposer - comme une posture, comme un refrain ! Mais à l'inverse de ne pas marquer un profond désintérêt pour ces actions « Politiques » au sens noble du terme, indispensables pour donner une direction à l'action publique d'une cité !
Non le Politique n'est pas mort, il est ce que nous en ferons ensemble, nous les citoyens et citoyennes de bonne volonté ; avec le sourire !


En cette rentrée, c'est l'heure aussi des bilans d'étapes.

PLU
Personnellement, depuis 2014, ce qui a suscité pour moi un engagement prenant et sur de longs mois, avec des moments difficiles, c'est le travail sur le Plan Local d'Urbanisme.
Pour lequel l'équipe municipale a fait un effort de concertation important ; pour lequel des associations environnementales, mais pas seulement – Les Amis de Bagneux pour le Patrimoine, l'association Léon Blum, pour le centre ville – et de très nombreuses personnes, ont participé à l'enquête publique et contribué au travail de concertation...

Vous trouverez en bas de cette note les liens qui vous conduiront à la fois sur la déclaration du groupe écologiste lors du vote de l'arrêt du PLU en décembre 2015, puis également vers des notes qui expriment mes positions au mois de mai et juin à la fois sur l'avancée du PLU – avec le rapport du commissaire enquêteur au cours du mois de juillet et la préparation du PLU après enquête publique pour son approbation - et sur le projet des Mathurins. Notre conseil municipal ne rendra qu'un avis, demain mardi 20 septembre, et c'est en conseil territorial le 27 septembre qu'aura lieu le vote « officiel », puisque le PLU relève désormais de l'Etablissement public du territoire « Vallée Sud Grand Paris ».

Les positions du groupe concernant le futur quartier des Mathurins ont été rendues publiques lors de la réunion du 16 juin 2016, concernant la concertation sur « Le devenir de la voirie, la desserte bus et le parc ». (où j'ai pris longuement la parole, librement exprimant mes doutes et mes différences de vue par rapport au projet proposé - j'ai totalement disparue du compte-rendu :-( - mais mes propos sont repris par les participants...)
Des négociations menées par notre groupe avant la réunion, et de la concertation pendant la réunion sont ressortis :
  • un agrandissement du Parc du Bélvédère de 1,8 ha à 2,5 ha (mais attention surface comportant la Place du Belvédère...). Mais demeure toujours l'idée de couper en deux ce parc par une voirie recevant le trafic des bus – avec possibilité de fermeture le soir et le WE au trafic des voitures ??? Comment ? À quelle heure ? Dès la sortie des classes ?
En tant qu'élue à la voirie, je ne pourrais pas cautionner ce passage au milieu du parc - même agrandi - sans prendre en compte qu'il ne s’agirait plus d'un parc mais de deux grands squares..

  • Une meilleure connexion du « parc » avec le parc François Mitterrand.

  • Et également, l'étude par le STIF d'au moins deux itinérairesde bus pour relier les terminus de la ligne 4 et de la ligne 15 aux Mathurins, dont un qui ne passerait pas par le parc Richelieu... Cette option a reculé.

En ce qui concerne les modifications « positives" réalisées sur le PLU après enquête publique en vue de son approbation définitive :

  • Pour la construction de deux écoles dans deux parcs de la ville, des compensations semblent mieux « mesurées » et envisagées pour le parc Robespierre, y compris pendant les travaux des métros.L'enquête publique a permis de renforcer ces points. Et pour l'école Rosenberg , il est acté que l'on protège au maximum les arbres...

  • Une quarantiane d' arbres sont désormais protégés par notre PLU, en plus des quelques sujets classés « Remarquables » par le département, qui seuls étaient retenus en décembre, alors que nous avions créé un article spécifique sur cette thématique dans notre règlement …
Il y a également des arbres "remarquables" signalés dans l'OAP quartier nord, avec recommandation de compensation en cas de nécessité d'abattage.
On aurait pu sans conteste faire plus !

En ce qui concerne le coefficient de biotope (voir petit encart ici), la question de son interprétation en contresens total de la fonction compensatrice de la pleine terre qu'il doit mettre en œuvre - que notre groupe avait relevé dès le 15 décembre 2015, lors de l'arrêt du PLU - s'est enfin réglée en cette fin d'été..]l
Erreur du bureau d'études qui a conseillé la ville ?? Choix délibéré de l'administration ? La question reste ouverte, avec un penchant « diplomatiques » ? pour une erreur commise parle bureau d'études...Cependant que l'on verra lors du prochain conseil municipal, que les espaces verts « complémentaires ont fortement diminué sur le futur quartier des Mathurins, du fait du changement des calculs du coefficient de biotope ! Qui permettaient donc un affichage plus « large » tout en « réduisant » les espaces verts.

Aujourd'hui, le PLU est sincère, certes, nous avons obtenu cela, et le quartier des Mathurins montre sa véritable densité ! Je ne parle pas de l'écoquartier Victor Hugo – très dense – mais au pied des 2 métros, on le comprend mieux, (là aussi, les espaces verts complémentaires ont été revus - mais de façon plus minime - à la baisse).
Pour le reste de la ville, on fera mieux avec un coefficient de biotope « normal ».Et c'est bien

Dans ces conditions la positon de notre groupe au sein du conseil est fortement engagée et penche vers un désaveu de certaines des orientations portées par le PLU pour l'avenir de la ville.

Mais il y a aussi des bonnes choses...
  • Une protection du patrimoine, obtenue de haute lutte - grâce à ma délégation Patrimoine -  ; même si la philosophie reste comme pour les arbres – une protection sous couvert de ne pas trop gêner de futurs projets...Comme pour les arbres, il s'agit de pouvoir quand même prendre en compte une disparition -si disparition il y a - et la compenser, au lieu d'avoir juste un rond dans l'eau qui s'efface rapidement dès la pelleteuse passée... Une compensation c'est déjà ça....

  • L'utilisation d'un outil pour protéger dans la ville une trame verte en pas japonais., avec la création de cœurs d’îlots ou de linéaires nécessaires au maintien des continuités écologiques, inconstructibles.
C'est une avancée et une mesure innovante que permet la loi ALLUR. J'y reviendrai lors de mon intervention demain en conseil municipal.

Une concertation citoyenne de grande qualité tout au long du processus de révision, là où beaucoup de ville font le minimum, voire même semblant..Un effort réel de pédagogie sur ces question complexes d'aménagement - qui sont si loin de nos préoccupations quotidiennes, et pourtant si concrètes quand il s'agit de la maison d'en face ou de sa rue...

A noter également la qualité des contributions des associations et des citoyens pendant la concertation, mais aussi pendant l'enquête publique. Le rapport du commissaire enquêteur est de grande qualité et rend bien compte de ces débats. Il pose de bonnes questions sur la construction de ce Plan local d'urbanisme et sur le sens donné à l'aménagement futur de la ville.
Tous ces document sont accessibles sur le site de la ville, consultables à tout moment.

Liens
vers la déclaration du groupe lors de l'arrêt du PLU - conseil municipal du 15 décembre 2015.

vers une note de travail du 4 mai 2016 sur le futur quartier des Mathurins et sa desserte en bus.

vers une note du 26 mai 2016 : état des lieux sur le projet des Mathurins, l'équilibre entre dynamisme économique et espaces verts et leurs places dans les projets d'aménagement (2 écoles dans les parcs) etc.

Visite de l'école Stéphane Hessel-Les Zéfirottes à Montreuil, organisée le 3 octobre 2015, par la Maison des projets de Bagneux pour informer les balneolais sur le choix d'une école dans le parc Robespierre de Bagneux.
Face aux jardins partagés et aux jardins pédagogiques des enfants, l'école s'inscrit dans un "passage" très végétalisé, rendu au public (3000 m2).
L'inverse de notre situation ou l'école viendrait occuper la moitié d'un parc existant (1ha maximum sur les 2,1 ha du parc)....il faut absolument compenser la perte de ces m2 d'espace vert dans un quartier qui se densifie. Mais oui, une école dans un parc, c'est top !
Une école zéro émission de CO2, zéro déchet et zéro déchet nucléaire..sacrée Dominique Voynet !! Ambiance acoustique  douce dans les salles,..très belle école et très belle visite organisée par les services de la mairie de Bagneux.. Merci !

Devant l'école, un grand parvis, loin des voitures. Les parents y conversent en attendant les enfants ; la convialité du lieu a vite fait oublier l'absence d'arrêts minutes pour les voitures...

Une école zéro émission de CO2, zéro déchet et zéro déchet nucléaire..sacrée Dominique Voynet !! Ambiance acoustique douce dans les salles,..très belle école et très belle visite organisée par les services de la mairie de Bagneux.. Merci !
Projet d'école dans le parc Robespierre.

Projet d'école dans le parc Robespierre.
Jardins partagés et jardins pédagogiques de l'école, tous les deux accessibles depuis l'espace public, qui est donc un jardin passage -raccourci, entre des rues.
Le travail sur la biodiversité est important : 25 écosystèmes, avec des végétaux endémiques. L'idée étant de travailler la diversité des essences, qui outre la préservation des espèces végétales et animales ( petite faune et oiseaux), fait diminuer les potentiels allergènes des végétaux.... Ils ne fleurissent pas tous en même temps, et ce ne sont pas les mêmes pollens...
Un cahier de gestion a été conçu par les paysagistes, avec le service espaces verts de la ville. Très bonne pratique !
A noter on a gardé les tags (ces bâtiments ne font pas partie de l'école)

Urgence ! L'urbanisation doit être contrôlée et prendre en compte les risques naturels qui vont s'accentuer avec le réchauffement climatique. Notre climat sera moins tempéré...la puissance publique doit faire respecter notre bien commun : la Terre. Qui est aussi sous nos pieds sous l'asphalte de nos villes. Investissons pour l'avenir ! La puissance publique, les collectivités territoriales doivent être les remparts à l'appétit des promoteurs !! Face à l'urgence écologique ,nous devons protéger l'humain !

lemonde.fr : inondations, à l'avenir ces phénomènes seront plus intenses et fréquents.


Edito de Thomas Legrand, dans le 7/9 de Patrick Cohen sur France Inter, le 27 août 2015 au sujet de la démission de François de Rugy d'EELV.


Aujourd'hui 28 août, c'est au tour de Jean-Vincent Placé de quitter le mouvement, pour cause de "dérive gauchiste"....
Leurs propos outranciers n'ont pas fait que décrier une position politique qu'ils sont en droit de ne pas approuver : pour eux l'action et la sagesse passent par une alliance quasi sans condition avec le PS..
Depuis des mois en effet EELV balance dans son analyse : essayer de peser à l'intérieur de l'alliance politique avec le PS - alors que l'accord programmatique n'est pas repecté - ou bien rester à l'extérieur pour tenter de peser d'une autre façon sur la gouvernance du PS....
La réalité du parti - tout de même, il faut le dire - et ce au fil de tous les conseils fédéraux - est que la majorité des militants ne sont pas pour une alliance et un soutien quasi inconditionnel à François Hollande. mais la majorité des militants n'est pas non plus dans un suivisme de JL Mélanchon, et les rapprochements avec le Front de gauche se font au cas par cas.
Les écologistes sont régionalistes et décentralisateurs, et pour un autre mode de développement économique qui clairement rejette la recherche du profit libéral et le productivisme..

Ce matin, 28 août sur Europe 1, JV Placé a fait le plus beau lapsus de l'été.. il apprécie disait-il Emmanuel Macron, comme un excellent ministre de "L'Ecologie"...
Inutile de dire que la dérive libérale du PS m'inquiète et que je ne regrette ni le départ de F de Rugy, ni celui de JVP...

La crise de civilisation que nous vivons est le résultat de deux phénomènes qui vont absolument conjointement : la destruction des ressources de la planète et les écarts de fortune et de privilèges entre les individus et les peuples, insupportables ! Destructeurs et meurtiriers !
Ces deux maux et mots vont de pair..
A suivre..
Pour ma part, je réfléchis toujours à caler mon action sur le plus d'efficacité, même s'il s'agit d'avancer d'un pas... mais dans le bon sens, et sans cautionner ou flatter inutilement des décisions qui vont à l'encontre de l'écologie politique. Au niveau local c'est plus simple qu'au niveau national ; même si sans cesse la question du compromis et celle de la compromission se présentent....Mais l'urgence absolue dans laquelle nous sommes demande cet effort. Car comme le disait Nicolas Hulot par la voix de Chirac en ouverture du discours qu'il fit devant l'assemblée plénière du IVe Sommet de la Terre, le 2 septembre 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs »

Peser sur la COP 21 de ce mois de décembre à Paris, voilà l'actualité importante...

Lisez cet édito de Thomas Legrand, c'est vraiment une très bonne analyse.

Patrick Cohen : "Dernier symptôme de la crise à EELV : le député de Loire-Atlantique, François de Rugy, quitte le parti en dénonçant la dérive gauchiste de celui-ci."

Thomas Legrand :
"Oui, et il y a tout juste deux ans, c’était Noël Mamère qui quittait EELV…pour cause de dérive droitière. C’est dire l’état de maturité de ce parti. Son drame, c’est que l’avenir ministériel de Jean-Vincent Placé ou Barbara Pompili n’intéresse personne. Moi-même, dont le métier est de vous y intéresser, je m’en contre-fous. C’est dire ! En revanche, il faut se pencher sur la question de savoir pourquoi ce parti donne l’impression de n’être jamais à la hauteur des enjeux primordiaux qu’il est pourtant le premier et le seul à mettre en avant. Les organisations politiques écologistes ne nous paraissent jamais tout à fait finies, autant faites pour le pouvoir que vous Patrick pour la matinale de Rire et Chansons. Les écologistes, du fait de la spécificité de leur sujet, ont bien du mal à proposer un projet global. Ils ont une priorité. Et ce devrait être la priorité de l’ensemble du monde politique : trouver les voies et moyens d’organiser la vie sur terre sans détruire la planète. C’est aussi essentiel que vaste. Mais ça ne dit rien de toute une série de questions, notamment régaliennes ou sociétales, que doit aussi traiter un parti politique. Les écologistes sont donc là pour faire en sorte qu’à l’instar de la république, l’écologie soit une matrice commune, une valeur de base de l’ensemble du monde politique.

Les écologistes ne seraient donc que des agents d’influence, pas des acteurs directs du pouvoir ?

En tout cas, ils n’arrivent pas à nous démontrer le contraire. Leur efficacité politique se mesure à l’évolution des autres partis, à la prise de conscience écologique générale, plutôt qu’au nombre de leurs députés ou ministres. Et ces derniers temps, ça patine. A droite, c’est un désastre. Après avoir fait le Grenelle de l’environnement, après avoir enfin admis la réalité du réchauffement climatique, la préoccupation écologique est absente des débats du parti Les Républicains. A gauche, les socialistes, accros à la croissance carbonée, ont avec l’écologie l’attitude d’un alcoolique qui jure de vouloir arrêter de boire. Ils font des promesses de long terme mais agissent à l’inverse à court terme. Oui à l’introduction de la taxe carbone pour les années à venir, mais non à l’écotaxe tout de suite. Oui à la croissance raisonnée mais oui aussi aux infrastructures qui disent le contraire comme Notre-Dame des Landes. Le dilemme pour les écolos est, au fond, toujours le même… Vaut-il mieux être au gouvernement pour peser sur les manettes ou en dehors pour être libre d’alerter et de protester ? Faut-il boire modérément avec l’alcoolique pour l’amener à arrêter progressivement ou faut-il lui hurler dessus ? En attendant, l’alcoolique, le shooté à la croissance carbonée, organise à Paris la plus grande réunion des alcooliques pas si anonymes qui vont tous promettre d’arrêter ! La COP 21. Cette réunion sera-t-elle le lieu, non plus d’une prise de conscience, mais d’un passage à l’acte ? C’est à l’aune des résultats concrets de la COP 21 que l’on mesurera, non pas le poids électoral d’EELV, mais, bien plus important, le poids politique de l’écologie sur ceux qui ont vraiment le pouvoir."


Ce qu'on avait oublié de voir, c'est le côté sombre de Tsipras... Son soutien à Poutine. Son acquiescement devant l'annexion brutale de l'Ukraine par la Russie...
Et surtout son alliance de gouvernement (avec 149 siège, Syrisa est à deux sièges de la majorité absolue), immédiate mais logique avec ce parti souverainiste l'Anel (parti des Grecs indépendants) et son président Panos Kammenos, aux propos xénophobes et homophobes...
Qui devient ministre de la défense....
Tout est trouble à notre époque.

Attendons d'y voir plus clair.

Mais en ce qui concerne l'austérité et la volonté d'en sortir, aucun doute...


Ce conseil consacré au débat d'orientation budgétaire était organisé salle Léo Ferré. Les séances du conseil municipal sont toujours publiques, Mais son lieu habituel, la salle des mariages, ne permet pas l'accès d'un large public...qui ce soir là était nombreux.. (200 personnes environ)


Texte de l'intervention, en attendant le texte officiel du PV de ce conseil

Madame le maire,
Monsieur le conseiller général,
Cher-e-s collègues,
Mesdames et Messieurs.


Les temps changent,
le climat se réchauffe,
les glaces de l'arctique fondent, et elles ne mettent pas en danger uniquement les beaux ours blancs qui voient le sol glacé se dérober sous eux, mais également notre climat, notre vie quotidienne, et nos modèles de sociétés, si nous ne sommes pas capables de penser notre avenir autrement ,que dans la recherche d'une croissance qui ne reviendra plus.
Du moins sous la forme que nous lui connaissions.

Mais au contraire, augmenter le flux des échanges positifs, tournés vers l'innovation industrielle qui sache prendre en compte les besoins de protection de la planète, qui sache inverser la tendances de nos coupes sombres sur la nature , oui bien sûr !
Augmenter les échanges positifs tournés vers l’innovation sociale - ce sont souvent les mêmes, qui nous permettent de réduire les inégalités qui se creusent bien au-delà du supportable, oui bien sûr !

C'est une nécessité impérieuse qui nous obligent, nous, élu e s à prendre nos responsabilités.

Notre modèle de richesse, national et mondial, est basée à la fois sur la dette, elle même mesurée à l’aune d'une richesse basée sur une croissance qui dans sa conception actuelle est destructrice pour notre avenir.
Cette croissance est d'ailleurs surtout une croissance financière des dividendes des actionnaires qui est un frein énorme à l'investissement industriel.
Trouver des capitaux en France pour innover est très compliqué, car il ne faut surtout pas écorner les revenus financiers. Seul le profit immédiat est plébiscite...

Non, il ne s'agit que de produire plus d'argent pour quelques 'uns.
Aussi simpliste que cela puisse paraître, c'est bien la réalité d'aujourd'hui.

Pour toutes ces raisons, je ne suis pas convaincue que de tenter de réduire la dette tout en continuant à subir la course à la financiarisation de l'économie ne soit pas une folie...

Mais il y a de l'espoir...
La société en ce moment, se réforme vite, de proche en proche, en inventant de nouveaux modes de consommation.
Une économie d'usage par exemple qui change le rapport de propriété en un droit d'usage partagé...qui touche beaucoup de domaine, depuis la voiture, jusqu'aux outils, aux appartements, etc..
Les jeunes générations sont déjà dans ce modèle pendant que comme l'ours blanc, le monde politique reste coincé sur un bout de banquise...

Donc dans le droit fil de ces erreurs, L'Etat fait peser la réduction de sa dette trop fortement sur le bloc communal – l'AMF en est d'accord, et avec elle tous les maires de droite comme de gauche...

Un pays dont les collectivités territoriales ne peuvent plus investir est un pays qui s'appauvrit, pour les raisons invoquées à l'instant, mais aussi car le local est un périmètre idéal pour l'innovation.

Dans ces conditions de grande contrainte, notre ville se doit de réfléchir à son modèle de service public, au périmètre de son service public, en particulier dans les domaines de l'enfance et de la jeunesse et de la transition écologique, domaines d'avenir.

Bagneux se doit d'innover.
Nous devons réduire nos crédits d'activité des services de 5 %, nous devons baisser drastiquement nos dépenses d'investissement, et nous tenons à continuer à offrir aux habitants de cette ville de vrais services publics.
Nous tenons à notre ville populaire et solidaire mais responsable.

De la contrainte naît l'art ; qui souvent est un art combattant.
Si nous ne pouvons plus financer en solo tous nos services public, plutôt que de livrer certaines de nos missions au secteur « tout marchant », essayons de mettre en place autre chose.
Organisons-nous pour susciter sur notre territoire des emplois locaux, rémunérés à un juste prix.
Créons des Sociétés coopératives d’intérêt collectif, dans lesquelles nous, personne publique, serions un actionnaire coopératif, impulsant, donnant un sens à l'action, sans en porter tout le poids pécuniaire, mais au contraire en créant de nouveaux emplois locaux
Une façon de refonder du collectif, autour de notre bien commun le travail et le service à autrui.

Pensons au soins à domicile, aux travaux d'entretien et de ménage, et à bien d'autre chose encore.

Ensuite il faut choisir.
Notre ville se transforme, avec l'arrivée des deux métros, et nous avons le désir de la voir se développer, de la voir s'enrichir de nouveaux emplois, de nouvelles entreprises, mais surtout.. nous voulons limiter la spéculation foncière et immobilière.

Et nous partageons toutes et tous cela ici, de droite comme de gauche : tout le monde à le droit de se loger.

LA SEMABA aménageur et bailleur social adossé à la ville est en danger
Il nous faut prendre les bonnes décisions.
Nous y reviendrons plus tard.
Mais elle ne peut peser financièrement sur la ville sans risque..
Surtout en cette période.
Il faut être lucide et mesurer réellement les efforts que la ville peut consentir pour la SEMABA., dans son budget.

Le plus important pour notre municipalité est de continuer au plus près, à mener sa politique, en terme de régulation du coût du foncier et de maîtrise des aménagements urbains de son territoire, mais aussi en termes de qualité de logement social. C'est le rôle de notre SEM.

Le temps est venu, c'est la réalité, de réfléchir à la pertinence du périmètre de la SEMABA.

Dans ce domaine également du logement social, la possibilité de créer du logement coopératif – qui est depuis la loi ALUR enfin rendu plus facile d'un point de vue juridique, est une innovation qu'il faut tenter.
Le co_propriétaire coopératif, est en fait propriétaire de l'usage de son appartement.
Ce n'est pas un locataire : il possède bien une part de l'ensemble des logements, au sein de la coopérative
La frontière entre le locataire et propriétaire change.
La responsabilité est revisitée, vécue autrement : un plus pour les respect des espaces communs.

Si la plus-value faite sur le logement à la revente est limitée, chaque coopérateur propriétaire est plus investi dans le bien commun, et la cause commune, est bien de se loger ensemble au juste prix.

Nous sommes bien dans une démarche sociale. Qui échappe aussi au grands regroupements capitalistiques que représentent les grand bailleurs sociaux...

Des expériences de ce type, doivent se tenter au niveau local.
C'est aussi une question d'innovation sociale ; c'est aussi ainsi que l'on crée à nouveau du lien humain.
C'est peut-être le rôle de la ville du 21eme siècle d’offrir à ses habitants des espaces où l'on peut apprendre à vivre autrement.

Enfin, la question de l'augmentation des taxes locales..
En cette période de crise, il est difficile de demander plus aux habitants. Mais au delà, la question est pour quoi ? Pour quelles réalisations ? Nous devons rester au plus près du programme municipal, du sens de ce programme.

Enfin les écologistes sont fiers de participer à ce conseil municipal, ici en présence d'un publicnombreux.. Ces questions budgétaires ont besoin d'être mieux partagées avec les citoyens, de plus de pédagogie.

Pascale Méker, au nom du groupe EELV,
Présidente du groupe EELV,




Baisse drastique des dotations, dette : le service public de l'enlèvement des ordures ménagères et de l'environnement financé par la Taxe d'enlèvement des ordures ménagères, est mis à contribution pour sauver le budget de l'agglo.
Les piscines se sont remplies et les caisses se sont vidées....


Texte de l'intervention prononcée au nom du groupe EELV (en attendant, le PV officiel de ce conseil)

Madame la présidente
Madame la vice-présidente,
Messieurs les vice-présidents, cher -e -s collègues,
Mesdames et messieurs,


Nous sommes toutes et tous réunis ici ce soir, pour débattre, en responsabilité, de notre orientation budgétaire pour l'année 2015.

En réalité, ce débat ne peut quasiment pas se tenir...

Notre budget est si contraint, que nous n'avons presque plus de marge de décisions...
L'Etat fait peser la réduction de sa dette trop fortement sur le bloc communal et intercommunal – l'AMF en est d'accord, et avec elle tous les maires de droite comme de gauche...

Un pays dont les collectivités territoriales ne peuvent plus investir est un pays qui s'appauvrit.

Et personne ici ce soir n'a vraiment envie d'initier ce processus.
Nous le subissons plutôt, il faut le dire.

Mais nous dit-on, c'est pour la bonne cause...
c'est pour tenter de faire revenir la sacro-sainte « croissance , »

Pendant ce temps, le climat se réchauffe, les glaces de l'arctique fondent mettant en danger l'équilibre des océans, mais aussi, à très court terme maintenant, notre vie quotidienne, et nos modèles de sociétés, si nous ne sommes pas capables de penser notre avenir autrement, que dans la recherche d'une croissance qui ne reviendra plus.
Du moins sous la forme que nous lui connaissions.

Car nous pourrions soutenir un espace économique qui augmenterait le flux des échanges positifs, tournés vers une innovation industrielle, qui sache prendre en compte les besoins de protection de la planète, qui sache inverser la tendances de nos coupes sombres sur la nature .

Nous pourrions collectivement travailler pour multiplier les échanges positifs tournés vers l’innovation sociale - ce sont souvent les mêmes, qui nous permettraient de réduire les inégalités qui se creusent bien au-delà du supportable, oui bien sûr !
Il y a derrière les chiffres abstraits, qui nous servent aujourd'hui de références en permanence, des hommes, des femmes et des enfants qui souffrent de pauvreté dans la quatrième puissance économique du monde. C'est inadmissible.

Mais malheureusement notre modèle économique est basé à la fois sur la dette, elle même mesurée à l’aune d'une richesse ancrée sur une croissance, qui dans sa conception actuelle est destructrice pour notre avenir, pour la planète.

Car cette croissance est d'abord et surtout une croissance financière des dividendes des actionnaires ; cette croissance financière est un frein énorme – inique - à l'investissement industriel.
Trouver des capitaux en France pour innover, aujourd'hui est très compliqué, car il ne faut surtout pas écorner les revenus financiers.

Seul le profit immédiat est plébiscité..
il ne s'agit que de produire plus d'argent pour quelques 'uns, Pendant que la grande majorité des individus s'appauvrit. Jusqu'où, cela sera -t-il possible ?

Même le Fonds Monétaire international – qui n'est pas connu pour être véritablement une caisse de solidarité - s'inquiète du creusement colossal des inégalités, pour l'équilibre de l'économie mondiale..

C'est bien dans ce contexte que l'investissement public est étranglé.

Pour toutes ces raisons, nous ne sommes pas convaincus du tout, nous écologistes, que de tenter de réduire la dette tout en continuant à subir la course à la financiarisation de l'économie ne soit pas une folie...

Mais il y a de l'espoir...
La société en ce moment, se réforme vite, de proche en proche, en inventant de nouveaux modes de consommation.
Une économie d'usage, par exemple, qui change le rapport de propriété en un droit d'usage partagé...qui touche beaucoup de domaine, depuis la voiture, jusqu'aux outils, aux appartements, etc..

Les jeunes générations sont déjà dans ce modèle de développement économique, alors que la majorité du monde politique immobile, dérive sur l'ancien monde, coincée - à l'image du pauvre ours blanc sur un bout de banquise - déjà victime du réchauffement climatique, pendant que le nouveau monde s'éloigne.

Mais l'ours blanc subit son destin, et il a droit à notre compassion.

Alors que pour nous, élu-e-s politiques il s'agit de réagir et de lutter contre la vision rétrograde qui prédomine, incapable de participer lucidement et efficacement à la construction de l'avenir.
Il s'agit de reprendre contact avec cette société civile dont on voit qu'elle vote de moins en moins...

Au delà, des restrictions drastiques imposées par l'état, il y a aussi les décisions budgétaires importantes passées qui pèsent sur notre budget 2015..
En particulier les travaux concernant 3 piscines..
L'une, nouvelle -15 millions d'€ - qui a vu, la destruction d'une charmante piscine urbaine, et la naissance d'un véritable stade nautique, à quelques encablures d'un ensemble nautique déjà existant... je parle ici de la piscine de Clamart, pas si loin que ça du stade nautique de Malakoff Châtillon, auquel nous participons financièrement également.
Je pense aussi aux rénovations nécessaires des piscines de Bagneux et de Fontenay-aux-Roses, qui bien que de nature différentes auraient pu être pensées ensemble...
A quoi peut bien servir une intercommunalité si ce n'est dans cette capacité de penser mieux, pour dépenser moins en offrant un meilleur service ?
C'est ce chemin qu'il nous faut trouver absolument.

Sud de Seine subit aussi aujourd'hui, les affres des incertitudes institutionnelles..
Avec quelles nouvelles communes serons nous associées dans un an. Comment et quand cela se décidera -t-il ?
Nos maires le savent-ils ?
Nous posons la question.

Dans ces circonstances, une augmentation des impôts ne serait pas acceptable. Au niveau des intercommunalités, les taxes sont particulièrement socialement inéquitables puisque pas en rapport avec le revenu des personnes.

Quant à l'emprunt, nécessaire pour abonder la section d'investissement, sans recourir au traditionnel virement de la section de fonctionnement, impossible dans cette année de déficit structurel, nous ne l'approuvons pas. Nous vivons déjà à crédit au détriment des générations futures, dans le domaine environnemental, et la dette ne fait que renforcer la pression financière sur ces mêmes générations...
Et nous avons vu, qu'au delà des restrictions des dotations de l'état, il est aussi une conséquence de certains choix budgétaires, que nous n'avons jamais approuvés.
Cependant, nous ne saurions pas faire autrement apparemment ?
Au final, notre façon d'arbitrer ces économies, ville par ville au prorata des habitants n'est pas satisfaisant pour une réelle synergie budgétaire.


En ce qui concerne la compétences ordures ménagères qui joue un rôle majeur dans la protection de l'environnement , nous notons que le budget des OM serait susceptible de dégager un excédent de 2millions d'€ en 2015...Alors certes, des incertitudes pèsent sur d'éventuelles régularisations du syelom en fin d'année, régularisations qui jusqu'ici ont toujours été des sommes inscrites en plus... comme c'est encore le cas en cette fin d'année 2014, jusqu'à aujourd'hui, avec 340 K€ de recette supplémentaire.
Certes, nous n'avons pas d'autre choix solidairement avec les autres compétences de l'agglo, de mettre cet excédent au pot commun – au moins pour partie - afin qu'il participe à l'équilibre si difficile du budget principal...

Cependant, il faut indiquer clairement aux usagers quel est l'usage de cette taxe sur l'enlèvement des ordures ménagères. Indiquer clairement que le service public rendu n'absorbe pas toutes les recettes

Nous soulignons également que le service des OM a pris sa part dans les économies proposées : une grosse part 727 k€ ; en cherchant des économies qui ont du sens, qui tendent à améliorer notre service public, à sensibiliser sur le tri, à diminuer les déchets à la source. Nous y reviendrons au moment du vote du budget.

Pour cette année 2015, il sera donc important que ce service de l'enlèvement des OM – très emblématique de notre agglo, reste très dynamique et progresse.

Autrement, les efforts collectifs consentis par les usagers – et la TEOM n'est pas indolore – seraient totalement incompréhensibles. Ou bien alors, il faudrait baisser cette TEOM et augmenter une autre taxe.

En ce qui concerne notre projet de territoire durable, quelques économies sont en discussions, même s'il s'agit d'un tout petit budget ;
Supprimer l'enveloppe de 30 000 € pour les aides à l'achat de vélos électriques ? Ne faudrait-il pas mieux flécher l'obtention de la subvention vers les publics les plus fragiles économiquement ? Vers les jeunes par exemple, en recherche d'emploi, afin d'accroître leur potentiel de mobilité ?
Il y a aussi des retraités pour lesquels une dépense excédent 1000 € peut être encouragée par une aide de 150 €.

En 2014, nous n'avons pas dépensé l'enveloppe consacrée à notre appel à projet ESS. Nous avions demandé à ce que le reliquat soit reconduit et vienne s'ajouter à l'enveloppe 2015. Nous le rappelons ce soir. Et surtout, nous attendons avec impatience l'arrivée du chargé de mission développement durable qui remplacera Mathilde Renard partie vers d'autres aventures.
Nous pourrions aussi renforcer notre volonté de durabilité dans l'ensemble de nos politiques. Ce qui ne nous coûterait pas forcément plus cher dans certains domaines, au contraire. Et nous avons dans ce domaine du grain à moudre.
Un mot sur les dépenses d'investissement informatique, dans une agglo qui a développé une grande boucle de fibre Très haut débit, il serait bon pour le jeune public, comme pour les personnels des médiathèques et des conservatoires – peut-être – que le WiFi soit utilisé le moins possible. On peut flécher directement des économies sur ce type d'investissement WiFi. De simples prises à notre réseau de fibre offrirait plus de débit à moindre frais aux usagers.

Et puis il y a toutes les autres économies envisagées sur les compétences transversales, dont celles qui touchent le CLIC, où la compétence emploi et insertion.
Là encore, nous devons absolument veiller à ce que ces économies ne soient pas aveugles, mais porteuses de sens. Et qu'elles ne détruisent pas notre service public.
Nous sommes également extrêmement attentif au sort du personnel dans ce moment difficile. A leurs conditions de travail – souvent plus de travail face à des postes non remplacés. Cet exercice a ses limites.
Nous remercions d'ailleurs le personnel du siège de Sud de Seine qui maintiennent, dans des conditions tendues la qualité de leurs services.

Il n'y a que de petites marges de manœuvre qu'il est de notre devoir de travailler en bonne intelligence collective.

Bref, même dans les circonstances incertaines qui sont les nôtres quant à l'avenir de Sud de Seine, il faut tout faire pour rester dynamique...
Nous ne pouvons aborder le nouveau périmètre d'intercommunalité à horizon 2015, quel qu’il soit, en étant atone, sans aucune perspective.
Nous avons des valeurs à affirmer, avec ou sans le sous, tenons-bon.

Je vous remercie.
PM pour le groupe EELV


Ci-dessous le lien pour réécouter l'interview de Ludovic Fresse, conseiller municipal délégué EELV, nouvellement élu, dans l'émission Carnet de Campagne sur France Inter. Ludovic est en charge de l'environnement et de la nature en ville.



Dans la précédente mandature avec mes préoccupations Patrimoine, pour faire vivre les vielles pierres et les formes anciennes des rues de Bagneux, qui vibrent encore aujourd'hui sous nos pas et dans notre regard, j'avais essayé de faire enregistrer des entretiens avec des anciens de Bagneux qui en connaissent un rayon et dans tous les quartiers.

j'avais espéré pouvoir créer du lien intergénérationnel entre les anciens - ceux qui vont au banquet des retraités du Centre communale d'action sociale (CCAS) par exemple - et les jeunes.
Une Mamie ou un Papi raconte à un enfant le Bagneux de sa jeunesse...(ancien et enfant peuvent être de cultures différentes, bien sûr !)
Ouverture magique de l'esprit par l'histoire qu'on raconte

...Et j'ai défendu aussi souvent le fait que le respect des anciens et du patrimoine d'une ville était un sentiment universel, partagé par toutes les cultures

L' échange autour des pratiques agricoles "multiculturelles", enrichi aussi des souvenirs d'ici et de la-bas, que vous avez évoquez ensemble Jean-Louis et Ludovic, lors de notre dernière réunion de travail, ... est un formidable outil de faire ensemble, de rencontre et de sensibilisation, autour de pratiques de transition écologique et de consommation différentes.

Quelques services civiques pourraient-ils nous y aider..?



Voici un article de Reporterre, loin des polémiques, à lire absolument..


Ce jardinier réinvente l’agriculture sur moins d’un hectare
C'est ici

http://www.reporterre.net/spip.php?article5081

PM, le 3 décembre 2013


Petite réflexion sur le racisme ordinaire au quotidien.


C'est la simplification à outrance de l'ultra-gauche - mais aussi de la gauche molle trop "angélique" et trop répressive à la fois... sur des sujets primordiaux, comme par exemple l'immigration, qui participe à donner toute sa place au FN !

On ne peut plus dire que l'immigration n'est pas un problème, sans tirer un "tapis bleu-Marine" !!
Bien sûr, dès que l'on est un peu informé, et que l'on ne vit pas dans un environnement dégradé où la misère sociale pousse à brouiller les identités culturelles au profit de leur identification aux comportements toxiques du quartier..., on sait que l'immigration est une chance pour un pays - plus encore que pour les individus, qui se "sauvent" en immigrant mais qui le payent cher, trop longtemps pendant que le pays d'accueil se gave sur leur dos...Mais l'expliquer du haut d'une chair de philosophie altruiste et/ou idéologique n'est plus audible dans bien des rues !.
A l'inverse la haine de l'autre -son désamour le plus souvent d'ailleurs suffit - à brouiller les cartes au profit du racisme ordinaire...

La dignité de la vie, l’imprescriptibilité du droit de se déplacer sur cette planète et de se loger ne doivent pas d'emblée rejeter les difficultés concrètes de vie au quotidien dans le champ du racisme, malheureusement trop simple et trop ordinaire.

Éduquer, articuler les problèmes, stopper la "stigmatisation par le pire" (bien connue des sociologues), co-construire avec les citoyenNes une pensée de la vie en commun et de ses limites, acceptées de toutes et tous, est un enjeu dont l'écologie politique doit absolument s'emparer.

L’innovation sociale - sur la base de principes issus de "la transition écologique" progresse sur ces sujets. Le monde politique nullement ! Trop binaire comme toujours !

PM, 26 novembre 2013

Au quotidien

Où comment des ricanements décrédibilisent radicalement !


Olivier Sueur candidat UMP pour les prochaines municipales de Bagneux est venu participer lundi 18 novembre 2013 au conseil de quartier "Centre".

Il ne s'est sans doute doute jamais autant amusé ! Se moquant ouvertement des sujets abordés, mais surtout des personnes présentes.
Et je ne parle pas des éluEs de la majorité, dont j'étais avec Catherine Potvin ! Non, il se moquait de l'assemblée !

De tels ricanements ne sont pas dignes d'une personne qui prétend représenter les cityenNEs.
Et oui, je l'avoue, plus tard dans la soirée, j'ai essuyé quelques larmes furtives, devant cette attitude grave qui en dit long sur l'état de L'UMP locale.
Des larmes de honte et de colère aussi, sur l'état d'une certaine partie de la sphère politique, irrespectueuse et clivante, qui éloigne les citoyenNes des urnes.

De n'importe quel parti, un élu doit être respectueux des personnes qu'il représente, de toutes les personnes, quelque soit leur vote supposé ! Ce qui n'empêche nullement de parler vrai et un peu dru si discussion, il y a.

Pour ma part, je suis assez fière que l'assemblé n'ait pas cédé aux provocations d'Olivier Sueur. Il était venu pour en découdre, semer la discorde et provoquer. Nous l'avons ignoré...Nous avons dignement - nous - tenu notre réunion. Nous avons travaillé et je pense qu'à la lecture du compte-rendu, on ne remarquera même pas sa présence. Cependant que les sujets traités, eux, prendront leur réelle importance.
Les réflexions de ce soir là , n'étaient pas du tout anodines ou dénuées de sens, comme Olivier Sueur voudrait le faire croire...
Finalement son rire n'a été aussi ce soir là, que l'aveu dérisoire de son impuissance à influencer les débats...

Riez Monsieur Sueur ! Vous n'y pouvez-rien ! Même en invitant vos amis politiques (nombreux !) pour "envahir" le débat - vous avez pu en effet porter une certaine contradiction, et c'est bien (et depuis 6 ans, la contradiction à été portée souvent sans que votre présence n'ait été requise ! ) - mais vous n'avez rien détruit !
Quelle stratégie d'un autre temps vous guide-t-elle ? Etes-vous fan de Don Camillo et de Fernandel ? Au point de vous en inspirer encore, pour essayer de créer de ridicules algarades ?

Enfin, j'ai envie d'affirmer haut et et fort, qu'il est vrai que je souhaiterais que les préoccupations du courant écologiste que je représente au conseil municipal soit plus écoutées : que l'on arrête par exemple de considérer les arbres comme du mobilier urbain, coûteux, car c'est un mobilier qui perd des feuilles !
Que l'on commence à penser à la ville de demain, qui aura tant besoin de frondaisons pour se protéger de la chaleur et de la pollution.
Que l'on pense aux bicyclettes, sans imaginer d'emblée qu'elles sont dangereuses pour les voitures ! Que l'on parle économie sociale et solidaire, plutôt que de déplorer la crise, qui n'est autre que la crise du productivisme, sans prôner aucune solution novatrice, au niveau local.
Que l'on travaille à réaliser dans cette ville une vraie mixité sociale qui la rende vraiment, à la fois populaire et solidaire, et que jamais la misère sociale de Bagneux ne soit mise en avant pour servir on ne sait quelles idées !
Bref, pour nous le réchauffement climatique doit être pris en compte aussi, dans le moment ou l'urgence écologique et l'urgence sociale se mêlent toujours plus. Sous prétexte de contrainte budgétaire, nous ne voulons plus, que trop souvent, les solutions en faveur de la réduction des émissions de gaz à effet de serre - autre que la géothermie dans laquelle notre ville s'est engagée très volontairement il faut le reconnaître - soient repoussées à "plus tard"... même si nous comprenons que le chemin est étroit.
Mais, le plus souvent la volonté politique semble manquer, il ne faut pas se le cacher !
Cependant, les 6 dernières années ont fait bouger les choses, et je ne regrette pas d'avoir participé à l'équipe municipale. Maintenant, il faut aller de l'avant.

Mais la tenue de ce dernier conseil de quartier est aussi l'occasion de dire combien j'ai apprécié de travailler avec beaucoup de mes collègues. Dont Catherine Potvin, élue référente du conseil de quartier comme moi. Au delà des étiquettes politiques, il y a l'éthique justement... et cette éthique n'est pas aussi partagée que l'on voudrait. Il y a le respect mutuel, le goût du travail bien fait, et beaucoup d'idées en commun, malgré des désaccords... Comme c'est normal, tout simplement ! Il n'est pas si difficile que cela de s'enrichir de nos différences...

Pour ma part, j'ai choisi mon camp. Celui du respect et de la solidarité.

Dont Monsieur Sueur, trop ricanant, s'est tout à fait librement et naturellement exclu !

Jamais Monsieur Olivier Sueur ne pourra se réclamer de l'écologie politique, malgré toute la verdure représentée sur ses tracts, et ses slogans tournés vers l'avenir des enfants !

Mais à Bagneux, il y a des écologistes - à ne pas confondre !
Qui mettent l'humain au centre et ne se moquent pas des personnes - même lorsque celles-ci ne partagent pas leurs idées ! Qui essayent de convaincre, qui travaillent à faire vivre leurs débats. Et qui choisiront leur maire ! Gageons que ce ne sera pas Olivier Sueur !

Pour en savoir plus sur le contenu du Conseil, voici la très belle lettre d'un participant, outré et lettré bien que de "gauche"...

PM, 21 novembre 2013

Oui, quelquefois, ne pas accepter ce qui est présenté comme inévitable, est peut-être raisonnable.
http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/061113/lettre-aux-depute-e-s-absentionnistes-dites-non-cette-reforme-des-retraites

Et puis, cette tribune de Jean-Paul Besset, dans Libération pose une bonne question (je ne partage pas forcément l'analyse..)

"La question n’est pas de dire : les socialistes renoncent à tout. Ils ne renoncent à rien, ils sont eux-mêmes. Le problème, c’est pourquoi nous, les écologistes, sommes incapables de mobiliser et de faire de la pédagogie autour de cette mesure. Nous n’avons rien fait pour défendre l’écotaxe."
Ne serait-ce pas en retrouvant notre liberté de parole ? En sortant du gouvernement ?
http://www.liberation.fr/politiques/2013/11/01/ee-lv-on-n-a-pas-le-poids-suffisant-pour-peser_944077

Un article d'Edouard Gaudot et Benjamin Joyeux, collègues chez EELV.

Comme le dit Benjamin Joyeux, :
"Que ce soit l'écologie mentale de Félix Guattari, ou le "sois toi-même le changement que tu veux voir dans le monde" de Gandhi, c'est avant tout cela également "la politique autrement".
On peut faire de la politique en étant sympa, aussi sincère que possible, et moins cynique que les Socialistes. "


Bonne lecture. Cela rejoint, les propos de Patrick Viveret.
A lire ici
http://blogs.mediapart.fr/blog/benjaminjoyeux/061113/j-aime-le-pouvoir-mais-je-me-soigne

Ce n'est pas exactement le bon angle de réflexion, mais...


La question est comme toujours en politique de garder une parole libre et audible...en accord avec les actes.
Et là vraiment, ce n'est plus possible.

Tout le monde comprend qu'il est important de faire des compromis, quand on est minoritaire dans une équipe.. Mais il faut dans ce cas, que le contrat soit clair.. Et maintenant, il ne reste rien d'un quelconque accord sur le "fond" entre EELV et le PS.

Alors, il ne s'agit pas de demander à nos ministres de sortir.
Mais plutôt de parler librement, même si cela les met en porte à faux.
Le temps de l'attente des résultats est largement révolu. Le mouvement a bien eu le temps de penser sa stratégie par rapport à une participation à CE gouvernement. Ce n'est pas une position théorique.

Aujourd'hui, nous pouvons être "modérés", pour une "éthique de la responsabilité" et considérer que le gouvernement n'accorde aucune attention à l'Ecologie politique.
Nous pouvons parler calmement et simplement d'écologie des solutions, souhaiter accompagner et précéder les mouvements novateurs de la société vers la transition écologique, et immédiatement déjà, la fracture apparaît avec la ligne du gouvernement, sans même que le nucléaire ne soit évoqué, ou le Lyon-Turin, ou encore Notre-Dame-Des-Landes...
Et nous sommes bien là, dans notre rôle politique. Calmes et responsables.
Nos ministres doivent parler plus librement, quitte à se faire "démissionner".
Est-ce grave ? Et si avec des écologistes en dehors du gouvernement, cela n'allait pas mieux pour le PS aussi ?
Il faut juste faire un pas de côté, pour revenir à la réalité, et voir simplement ce qui détruit notre démocratie : la suprématie systématique des luttes de pouvoir au profit des débats de fond.

Voyez ici, un bilan des actions en " non- faveur" de l'écologie, du gouvernement - sur Reporterre.
http://www.reporterre.net/spip.php?article4933

Et puis surtout ne manquez pas l'article présenté dans la note précédente. Ces auteurs font partie de celles et ceux qui porteront la motion LMP lors du prochain congrès d'EELV. J'en serai aussi.

PM, 1er novembre 2013

Un article de Médiapart


Il m'a été agréable de lire ce texte. Il pose de bonnes questions, à mon sens.
André Gorz reste le grand penseur de l'écologie politique.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gorz
Il faudra bien le refaire ce vieux monde !
Le changement c'est vraiment maintenant. Plus une minute à perdre !

http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/211013/les-ecologistes-lepreuve-du-pouvoir

Un immeuble projeté sur un rond-point
C'est ce qui devrait arriver à un immeuble de Bagneux situé à la croisée de la rue du Moulin-Blanchard et de l'avenue Jean-Baptiste Fortin.

Le Conseil général a enfin décidé de sécuriser le carrefour ; ce que la ville réclame depuis que le fameux immeuble et quelques autres ont été construits en 2011. Beaucoup d'enfants doivent traverser pour se rendre en classe.

Mais le plan du futur rond-point est-il bien adapté, si l'on considère qu'il rapproche le flux de la circulation, vers un immeuble, qui va se retrouver absolument planté sur le carrefour ?

Le terre-plein situé devant l'immeuble va être rogné de façon très importante. Un grand platane qui le protégeait un peu du bruit et de la pollution doit être abattu...L'entrée "protégée" a l'heure actuelle par le terre-plein, dessert plusieurs immeubles... Plein d'enfants y passent...

Apparemment, les calculs informatiques et les projections sur plan sont formels : on ne peut pas faire autrement !

Allons, un petit effort de bon sens !
Sortons sur le terrain, on devrait certainement faire mieux...Même s'il est vrai que la configuration des rues est compliquée.

En 2010, la ville avait fait modifier le projet du même rond-point à l'époque encore plus grand, puisqu'en plus du terre plein devant l'immeuble - dont je viens de vous parler, il rognait un petit square situé à l'angle de la rue de Fontenay et de l'avenue Jean-Baptiste Fortin. Avec abattage en règle des grands arbres presque centenaires qui s'y trouvaient...

Alors rond-point , ou bien simple carrefour avec signalétique renforcée des passages piétons et priorités à droite ?
Que les spécialistes se remettent à l'oeuvre.
Ce qui est sûr, c'est que vivre sur un rond -point bruyant est justement invivable ! Et que nos techniciens doivent prendre en compte ce paramètre en plus des pentes, et du calcul des axes de giration et autres calculs savants...

Mardi dernier, ces travaux du CG ont commencé par l'abattage de deux platanes du fameux square, alors même qu'ils avaient été repérés comme sains et à conserver en 2010...
C'est à n'y rien comprendre. !!

L'Association Bagneux Environnement a immédiatement réagi et lancé une pétition en ligne.
ici http://www.petitions24.net/protection_des_platanes_menaces_par_les_travaux_du_cg_a_bagneux
Le Parisien a repris la nouvelle le lendemain mercredi 2 octobre.

Aujourd'hui, les 2 platanes du square sont sauvés à priori ; j'ai moi-même arrêté l'abattage, ce mardi matin 1er octobre

Quand au carrefour ? Espérons que les riverains auront gain de cause...!

Et surtout que les "spécialistes" aient un peu plus de temps pour mieux travailler....


A suivre

PM, le 8 octobre 2013.




Je partage, simplement ..


http://www.europe1.fr/Politique/Cohn-Bendit-Hulot-mea-culpa-et-reconciliation-1655079/

Au fait, faire de la politique autrement ?
Je pense qu'entre une "amicale d'égos et d’apparatchiks", comme cela est évoqué justement dans cet article www.europe1.fr/Politique/Comment-Cecile-Duflot-a-musele-Pascal-Durand-1654227/, et la destruction du mouvement EELV sous prétexte qu'on ne peut pas remettre en cause la participation au gouvernement, il y a une autre voix...

Comme le rappelait Patrick Viveret dans l'atelier qu'il animait cet été, il y a deux points de vue, l'un de conviction, l'autre de responsabilité qui ne doivent pas s'affronter mais trouver la place de s'exprimer..

Deux points de vue surtout qui ne doivent pas servir de frontière "artificielles" pour réunir des groupes de personnes qui ne s'affrontent pas sur le "fond" mais sur les "places".
C'est simplement ce qui a tendance à se passer dans tous les groupes humains, et c'est particulièrement exacerbé quand le Pouvoir est en jeu dans les partis politiques...

Et pourtant dans nos rapports humains, comme dans notre rapport à notre planète, il va bien falloir apprendre à coopérer, à partager et à déléguer, avec plus de joie et de bonheur que nous n'en avons à nous faire peur et à nous déchirer ! Si nous ne voulons pas disparaître....

C'est bien l'enjeu de l'écologie politique.


C'est tout l'enjeu de moment chez EELV.
On n'en est pas si loin.

et ci-dessous l'ensemble de l'intervention de Patrick Viveret sur Ethique et Politique, sur cette note, et dans le ficher joint.

JDE EELV, Marseille
Samedi 24 août 2013, 11h30,
Atelier organisé conjointement par la Fondation de l'écologie politique
et le Comité National d'Ethique d'EELV (CNE)
http://eelv.fr/category/eelv/les-instances/le-conseil-national-dethique/
Prises de notes sur l'intervention de Patrick Viveret, membre du comité national d'éthique

Ethique et politique

1/Quel type d’altérite, pour quelle notion de "pouvoir"
Le fait politique a été structuré pendant très longtemps par le fait religieux.
Mais que devient l'éthique en politique quand le religieux s'efface ?
Ce qui va alors caractériser le politique, c'est qu'il est structuré par la question de
l'ennemi.
La construction de la paix à l'intérieur se fait grâce à la décharge de violence vers
l’extérieur, vers l'ennemi. La fin justifie alors les moyens...
A l'inverse, dans une logique « d'adversaire » et non plus « d'ennemi », les rapports entre
éthique et politique sont différents, les rapports entre individus pacifiés.
La question de l'altérité est a poser en terme d'adversaire et non d'ennemi. Cf le
sociologue Marcel MAUSS
Donc réinterroger le politique ? Sur quel type d'altérité se construit-il ?

2/ Éthique en politique et démocratie

L'émergence de la démocratie ne change rien dans cette altérité "ennemie".
La démocratie démilitarise la lutte pour le pouvoir. Le pouvoir reste néanmoins un Pouvoir
à conquérir et de surplomb.
Seule la forme du pouvoir change avec la démocratie. Avant l'avènement de la
démocratie, le pouvoir est unique ou oligarchique, la démocratie instaure la loi du nombre,
mais ne change pas le rapport au pouvoir, ni le rapport à l'altérité.
C'est une nouvelle approche quantitative, mais pas qualitative.
Cette notion du nombre est cependant essentielle dans le débat contemporain. Cf la
question de la nécessité des lanceurs d'alerte car une opinion, même fondée, soutenue
par un nombre minime n'est pas reconnue en démocratie
Donc, réinterroger le rapport à autrui, le rapport au pouvoir...

3/ Éthique et écologie politique et démocratie.

La référence à la nature ne règle rien.
Le libéralisme économique a instrumentalisé les lois de Darwin : les lois du marché
trouvent leur légitimité dans sa théorie de sélection des espèces, d'ailleurs très largement
revisitée et déformée. Et Malthus, économiste anglais et pasteur va jusqu'à prôner
l'élimination de la vie au nom de l'équilibre de l'espèce !
Pour l'écologie politique la recherche d'un rapport de cohérence avec les valeurs
affichées, pousse le désir et la volonté de « faire de la politique autrement », mais nous
sommes au milieu du gué.
Le « Pouvoir » est identifié comme un objet dangereux dont on se prémunit, mais cela ne
suffit pas. Nous mettons en place des anticorps qui constituent un balancier permanent,
de réactions de défiance en réactions de défiance. Et puis on voit naître, pour la survie et
le succès du mouvement, une contre-réaction réaliste et un « enkystement » se crée, avec
des effets de contaminations du mouvement entier.

Questionner la notion d'énergie renouvelable ?
Le verbe "pouvoir" avec un complément et en minuscule est une notion de création
démultipliée par les logiques de coopération : analogie avec les énergies renouvelables.
Avec une majuscule "Pouvoir" devient un substantif et incarne le couple domination /
conquête, plus effets de peur
Pouvoir dur, rare : image analogique avec l'énergie rare, non renouvelable, toxique, qui
provoque des accidents.
Mais l'idéalisme "se tue" dès que le Pouvoir se crée. L'addiction au « Pouvoir dur » est
forte et très partagée dans notre société. D'où la nécessité de mettre en place des
modalités de sortie de l'addiction.
Voir la métaphore du nucléaire : principe de réalisme, et transition énergétique.
La question du pouvoir revisitée à l'aune de la démocratie, non pas seulement comme
démilitarisation des enjeux du pouvoir politique, non pas seulement du point de vue
quantitatif (nombre), mais aussi du point de vue qualitatif, doit être posée.
Comment gérer le désaccord ? Comment créer la conflictualité non violente ?
La construction des désaccords ?
En mettant en oeuvre un certain nombre de règles.
En observant les conflictualité pratiques qui augmentent les désaccords.
Exemple : échange de mails
Il y a une dissymétrie entre l'émetteur, qui est plus dans l'oralité, et le récepteur qui lui est
plus dans l'écrit. Cette dissymétrie initie et décuple souvent des conflits, assez anodins à
la base.
Il est important de constituer un espace de travail sur la question de l'éthique dans le
fonctionnement du mouvement, dans la façon de poser les débats
Exemple : approche éthique du débat actuel du mouvement : faut-il participer au
gouvernement ou non...
Quel est l'espace éthique sur cette question ?
Doit-on envisager la question du point de vue de l'éthique de conviction ou bien de
l'éthique de responsabilité ? Cf le sociologue Max Weber
Comment faire fonctionner ensemble les deux points de vue "éthiques"
C'est sur ce type de question que la transition est à faire.
Question du déficit de connaissance du Comité National d'Ethique mis en place par EELV,
Comment doit-il agir ?Qu'est ce qu'un travail éthique..
Finalement à terme, l’expérience du CNE n'est pas obligée de durer...
Mais s'il existe, le débat éthique doit se poser dans le dur. Par exemple, maintenant au
moment du congrès...

Quelques extraits des différentes interventions
Olivier Abel, membre du comité national d'éthique
Définition de l'éthique : toujours considérer l'autre comme une fin en soi, et jamais comme
un moyen.
En politique :
Un responsable politique vit pour la politique et non de la politique.
Citations d'Aristote
"Le bon citoyen sait tour a tour être gouverné et être gouvernant"
Plus on est nombreux à débattre plus on est sûr d'arriver a une position juste.
Thierry Salomon, président de NégaWatt
Métaphore avec les qualités du modèle énergétique de la transition écologique.
Sobriété / Sobriété du mandat, loin de l'ébriété de la parole
Efficacité / Efficacité dans l'action pour renouvellement, le rafraîchissement des actions
engendrées par la responsabilité politique
Renouvelable / Former, disséminer, passer le relais.
Trois temps qui semblent fonctionner également pour la mise en oeuvre d'un faire politique
"autrement"

Patrick Viveret
Le "Pouvoir" adrénaline fait parti de l’écosystème émotionnel dans lequel nous sommes
plongés
Quel système de motivation cohérent avec les 3 principes NegaWatt, pouvons-nous
mettre en place ?
Quelle est l'énergie qui serait anti-addiction au pouvoir dur, avec comme corollaire
émotionnel la peur pour la captation et la conservation du pouvoir - et la tristesse au fond.
L'antidote de la peur est la joie de vivre. (Spinoza )
Intensité + sérénité = couple qui fait naître la joie de vivre. L'intensité est le bon coté de
l'excitation mais elle y ajoute l'attention : "C’est accepter de ne pas tout vivre, mais de
vivre ce que je vis le plus consciemment, le plus intensément possible. Quand je me mets
dans cette disposition intérieure, je suis à la « bonne heure » et je peux être dans la
sérénité, qui est une condition de l’intensité, parce qu’elle me permet d’être complètement
disponible." P Viveret *
Et ainsi l'ennemi, le rival dans le cadre du Pouvoir dur, devient compagnon de route en
humanité et la création du « pouvoir » et des coopérations qu'il génère peut commencer.
Voir l'entraide engendrée par le concept du "Buen vivir", né de l'appel des peuples
indigènes» réalisé lors du forum social de Bélèm en 2009.
Le « vivre bien » qui porte la notion de bien être né au coeur de la sobriété « mondiale »
est en opposition avec le « vivre mieux » de quelques pays au détriment des autres.
* Interview P Viveret (magazine Nouvelles Clés, 2010)
P.V. : Pour moi, l’élément clé dans un contexte de peur grandissante, c’est Spinoza qui
nous le donne : face à la peur, il n’y a que la joie de vivre. Et ce qui caractérise la joie de
vivre, c’est le couple « intensité + sérénité », qui vient s’opposer au couple actuellement
dominant dans la sphère politique, économique et médiatique : « excitation + dépression
». Par exemple, quand le Wall Street Journal dit : « Wall Street ne connaît que deux
sentiments, l’euphorie ou la panique », ou quand Alan Greenspan, l’ancien patron de la
Banque fédérale américaine, parle de l’« exubérance exceptionnelle des marchés
financiers », on voit bien que ce couple « excitation + dépression » est au coeur de
l’économie financière, au coeur du système médiatique, au coeur de la vie politique. Or, on
ne peut en sortir qu’en reconnaissant que le côté positif de l’excitation est l’intensité, mais
qu’il y a une autre façon de la vivre. Cette intensité-là, c’est l’art de l’attention, avec un A,
et non pas de la tension, avec un T. C’est accepter de ne pas tout vivre, mais de vivre ce
que je vis le plus consciemment, le plus intensément possible. Quand je me mets dans
cette disposition intérieure, je suis à la « bonne heure » et je peux être dans la sérénité,
qui est une condition de l’intensité, parce qu’elle me permet d’être complètement
disponible.

Voici un petit détour vers Marseille et les Journées d'été d'EELV qui s'y sont tenues du 22 au 24 août 2013.
Un atelier organisé conjointement par la Fondation de l'écologie politique et le Comité national d'éthique, sur le thème « l'Ecologie politique aux risques de l'éthique » était animé par le philosophe Patrick Viveret.
Je partage avec vous ma prise de notes. Je suis persuadée que l'écologie politique rime absolument avec "faire de la politique autrement", du moins essayer...
C'est le thème de l'intervention de Patrick Viveret.

Je vous invite à découvrir ce Comité national d'éthique, mis en place par les statuts d'EELV.
C'est ici :
http://eelv.fr/category/eelv/les-instances/le-conseil-national-dethique/
EELV est le seul mouvement politique à s'être doté d'une telle instance.

Vous trouverez ci-dessous une lettre adressée par le CNE à tous les membres d'EELV, en date du mois de juin.
http://eelv.fr/2013/07/24/comite-national-dethique-pour-une-reflexion-deelv-sur-ses-principes-et-sur-ses-pratiques
Lors de l'atelier, le CNE s'est étonné du fait de ne pas avoir reçu en retour de commentaires sur ce texte...
Le CNE est véritablement un outil dont EELV peut et doit s'emparer.
Le CNE n'a qu'un rôle réflexif et consultatif ; il émet des avis
Cependant sa composition, avec des personnalités associées reconnues pour leur travail philosophique sur l'éthique, peut donner à ses avis, ou à ses publications une vraie notoriété.Il est en train de créer son fonctionnement. C'est un laboratoire expérimental...
A suivre. Et n'hésitez pas à faire passer. Patrick Viveret gagne à être connu (encore plus...

Au quotidien

Il y a longtemps que j'ai délaissé ces petites notes au hasard du temps - libre...L'année 2013 a démarré, j'ai eu l'occasion de vous la souhaiter bonne, en d'autres lieux...avec Bridget, déjà..


A propos de temps, passez donc quelques minutes avec elle, sur Youtube.
Rire est excellent pour la santé et le printemps met tant de temps à arriver.. Réchauffons-nous...

Prenez soin de vous !

Pascale Méker, 12 mars 2013


Je vous invite à (ré) écouter le billet de François Morel, de ce vendredi matin 30 novembre 2012 sur France Inter.




Pascale Méker
Pascale Méker
Pascale Méker
Maire-Adjointe de Bagneux,
en charge de la Transition écologique, et du développement durable. Patrimoine historique
Europe Ecologie - Les verts.

Conseillère communautaire déléguée de Sud de Seine, en charge de l'Environnement/développement durable/agenda 21, jusqu'en 2015.
Conseillère territoriale de Vallée Sud Grand Paris depuis 2016


Recherche



Rss Rss

Partager ce site