Quelques grignotages pour patienter et on réseaute en attendant le début de la conférence.
Bien sur, le hashtag est à l’honneur, tout comme twitter et instagram. Un peu comme des touristes chinois traversant Paris, on se prend beaucoup en photos, en films, et on partage tout ça en temps réel. Au point qu’on en oublie parfois de vivre l’événement avec ses yeux, ses oreilles et son cerveau. Mais le principal est d’y être.
L’incroyablement puissant ce sont ces dizaines de jeunes, des hommes mais aussi beaucoup de femmes (c’est suffisamment rare dans ce milieu technologique pour être souligné), de toutes origines, portés par la même volonté de réussir, de créer, de changer une petite partie du monde. Je trouve cela beaucoup plus inspirant, et rassurant, que les files d’attente aux castings de The Voice !
La soirée était découpée en deux parties. Après une courte introduction par les deux animateurs, Roger Huang et Christophe Papandreou, les startups choisies ont déroulé leur pitch. Très chronométrée, 5 minutes de présentation et 5 minutes de questions pour chaque startup, cette partie a répondu à mes attentes. Les projets présentés sont variés, toujours technologiques, et situés à différents stades de développement.
Les projets présentés ont été :
- Vrvana qui développe un casque de réalité virtuelle, un concurrent de Oculus Rift
- Taste Bay qui propose une place de marché de livraison à domicile de repas, avec des menus alléchants, et l’avis des internautes, un concurrent de JustEat
- Wuxia, une belle application qui raconte des histoires, quoique je n’ai pas tout compris… mais c’est certainement très bien puisqu’ils ont trouvé l’argent qu’ils souhaitaient auprès de la communauté de financement participatif
- RevolSound, des écouteurs audio révolutionnaires
- District 3, l’organisme de travail collaboratif et d’incubation de l’Université Concordia
Comme toujours dans cet exercice, la qualité du présentateur prime sur le contenu, mais peu en acceptent l’idée. Ainsi, Lama Hamad, fondatrice de Taste Bay avec ses 10 ans d’expérience dans le domaine du marketing et dans l’hôtellerie internationale, a su raconter une belle histoire et dérouler son projet. Elle m’a tout de suite convaincu.
Défaut commun à tous, vouloir trop en dire en 5’ et sacrifier la clarté du message, à la mitraillette verbale qui ne permet pas de faire passer les bonnes informations. Tout comme en PAO on apprend à gérer les blancs, à faire respirer le texte, en communication orale, on se doit de gérer ses silences. Ils ont autant de sens que les paroles. Beaucoup de ces créateurs auraient besoin de s’exercer au storytelling, et de faire quelques ateliers de théatre.
Jonathan Bélisle, de Wuxia, a tenté de nous faire rêver avec son livre numérique sur les aventures d’un renard sur iPad, mais la combinaison d’un discours un peu confus et des soucis avec son matériel ont rendu le message incompréhensible. Parfois, sur certains sujets, du calme et un peu plus de 5 minutes sont indispensables, surtout justement quand on parle de « calm computing »
A noter également que plusieurs entrepreneurs présents ont fait part de leurs besoins en recrutement. Cela montre l’énergie et le dynamisme du marché de l’innovation à Montréal, et c’est une excellente chose.
Finalement si je devais investir dans une des startups présentées, c’est clairement sur Taste Bay que se porterait mon choix. Et comme je me suis permis de le tweeter, je pense qu’un site comme TripAdvisor pourrait/devrait se pencher sérieusement sur ce berceau…
La seconde partie, une table ronde consacrée aux meilleures pratiques de financement participatif, était en revanche décevante. Des longueurs, un discours manquant de précision et de concision, on était très loin de la première partie, de mon point de vue. Je suis parti avant la fin… avant de véritablement m’endormir.
Dernier point, la langue… et à #MTLNewTech, contrairement au meetup #VISMTL que je chroniquais il y a quelques jours, le français est le plus souvent oublié. Certes les deux animateurs jouaient un duo français-anglais assez convenu mais presque équilibré. En revanche, aucun créateur de startup ne s’est exprimé en français, et le panel était également intégralement en anglais.
C’est un mauvais exemple à suivre, celui où le français est oublié (alors que beaucoup de ces entrepreneurs étaient francophones de langue maternelle) parce que « ça fait bien de parler anglais, la langue des affaires ». L’exemple de #VISMTL montre que l’équilibre est ailleurs, chacun apprenant les deux langues, pour que tous se comprennent, dans le respect des origines de chacun.
Bien sur, le hashtag est à l’honneur, tout comme twitter et instagram. Un peu comme des touristes chinois traversant Paris, on se prend beaucoup en photos, en films, et on partage tout ça en temps réel. Au point qu’on en oublie parfois de vivre l’événement avec ses yeux, ses oreilles et son cerveau. Mais le principal est d’y être.
L’incroyablement puissant ce sont ces dizaines de jeunes, des hommes mais aussi beaucoup de femmes (c’est suffisamment rare dans ce milieu technologique pour être souligné), de toutes origines, portés par la même volonté de réussir, de créer, de changer une petite partie du monde. Je trouve cela beaucoup plus inspirant, et rassurant, que les files d’attente aux castings de The Voice !
La soirée était découpée en deux parties. Après une courte introduction par les deux animateurs, Roger Huang et Christophe Papandreou, les startups choisies ont déroulé leur pitch. Très chronométrée, 5 minutes de présentation et 5 minutes de questions pour chaque startup, cette partie a répondu à mes attentes. Les projets présentés sont variés, toujours technologiques, et situés à différents stades de développement.
Les projets présentés ont été :
- Vrvana qui développe un casque de réalité virtuelle, un concurrent de Oculus Rift
- Taste Bay qui propose une place de marché de livraison à domicile de repas, avec des menus alléchants, et l’avis des internautes, un concurrent de JustEat
- Wuxia, une belle application qui raconte des histoires, quoique je n’ai pas tout compris… mais c’est certainement très bien puisqu’ils ont trouvé l’argent qu’ils souhaitaient auprès de la communauté de financement participatif
- RevolSound, des écouteurs audio révolutionnaires
- District 3, l’organisme de travail collaboratif et d’incubation de l’Université Concordia
Comme toujours dans cet exercice, la qualité du présentateur prime sur le contenu, mais peu en acceptent l’idée. Ainsi, Lama Hamad, fondatrice de Taste Bay avec ses 10 ans d’expérience dans le domaine du marketing et dans l’hôtellerie internationale, a su raconter une belle histoire et dérouler son projet. Elle m’a tout de suite convaincu.
Défaut commun à tous, vouloir trop en dire en 5’ et sacrifier la clarté du message, à la mitraillette verbale qui ne permet pas de faire passer les bonnes informations. Tout comme en PAO on apprend à gérer les blancs, à faire respirer le texte, en communication orale, on se doit de gérer ses silences. Ils ont autant de sens que les paroles. Beaucoup de ces créateurs auraient besoin de s’exercer au storytelling, et de faire quelques ateliers de théatre.
Jonathan Bélisle, de Wuxia, a tenté de nous faire rêver avec son livre numérique sur les aventures d’un renard sur iPad, mais la combinaison d’un discours un peu confus et des soucis avec son matériel ont rendu le message incompréhensible. Parfois, sur certains sujets, du calme et un peu plus de 5 minutes sont indispensables, surtout justement quand on parle de « calm computing »
A noter également que plusieurs entrepreneurs présents ont fait part de leurs besoins en recrutement. Cela montre l’énergie et le dynamisme du marché de l’innovation à Montréal, et c’est une excellente chose.
Finalement si je devais investir dans une des startups présentées, c’est clairement sur Taste Bay que se porterait mon choix. Et comme je me suis permis de le tweeter, je pense qu’un site comme TripAdvisor pourrait/devrait se pencher sérieusement sur ce berceau…
La seconde partie, une table ronde consacrée aux meilleures pratiques de financement participatif, était en revanche décevante. Des longueurs, un discours manquant de précision et de concision, on était très loin de la première partie, de mon point de vue. Je suis parti avant la fin… avant de véritablement m’endormir.
Dernier point, la langue… et à #MTLNewTech, contrairement au meetup #VISMTL que je chroniquais il y a quelques jours, le français est le plus souvent oublié. Certes les deux animateurs jouaient un duo français-anglais assez convenu mais presque équilibré. En revanche, aucun créateur de startup ne s’est exprimé en français, et le panel était également intégralement en anglais.
C’est un mauvais exemple à suivre, celui où le français est oublié (alors que beaucoup de ces entrepreneurs étaient francophones de langue maternelle) parce que « ça fait bien de parler anglais, la langue des affaires ». L’exemple de #VISMTL montre que l’équilibre est ailleurs, chacun apprenant les deux langues, pour que tous se comprennent, dans le respect des origines de chacun.



