Millimetre wave therapy for pain relief after total knee arthroplasty: a randomised controlled trial
Usichenko TI, Edinger H, Witstruck T, Pavlovic D, Zach M, Lange J, Gizhko V, Wendt M, Koch B, Lehmann C
European Journal of Pain 2008 Jul;12(5):617-623


Thérapie par ondes millimétriques pour le soulagement de la douleur après une arthroplastie totale du genou: un essai contrôlé randomisé
Essai contrôlé randomisé. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro: 10/10

CONTEXTE
La thérapie par ondes millimétriques (TOM) est une méthode complémentaire prometteuse pour soulager la douleur. Cependant, des recherches rigoureuses sur son efficacité sont nécessaires.

OBJECTIF
Le but de cette étude était d'examiner si la TOM pouvait réduire le recours aux opioïdes par rapport à une fausse procédure appliquée pour le soulagement de la douleur aiguë chez les patients après arthroplastie totale de genou (PTG).

METHODE
Quatre-vingts patients subissant une PTG ont été assignés au hasard pour recevoir soit la TOM soit la procédure placebo. La répartition des groupes s’est faite en aveugle pour les patients et les évaluateurs. La TOM se composait de six séances, chaque séance d’une durée de 30 min. Au cours de chaque séance, le genou opéré était exposé à des ondes électromagnétiques d'une fréquence de 50 à 75 GHz et d'une densité de puissance de 4,2 MW/cm². L’analgésique postopératoire avec le piritramide, un faible opioïde de 0,7 fois la puissance de la morphine délivré par une pompe à analgésie contrôlée par le patient, était réalisée pour atteindre une intensité de douleur de moins de 40 mm sur une échelle visuelle analogique (EVA) de 100mm. Le principal critère d'évaluation était le besoin en piritramide en postopératoire pendant les trois jours après la chirurgie. Les critères d'évaluation secondaires étaient : besoin total en ibuprofène du quatrième jour postopératoire à la sortie; réussite dans l'aveuglement des patients; la satisfaction des patients sur le soulagement de la douleur; l'incidence des effets secondaires liés à l'analgésie; la fréquence cardiaque et la pression artérielle.

RESULTATS
Les besoins en piritramide étaient similaires dans les deux groupes, selon lesquels tous les patients rapportaient un soulagement suffisant de la douleur mesurée à l'EVA. Les critères d'évaluation secondaires étaient également similaires dans les deux groupes. La majorité des patients des deux groupes ont cru qu'ils avaient reçu la vraie TOM et souhaitaient le répéter dans le futur.

CONCLUSION
Les ondes millimétriques appliquées aux surfaces de blessures chirurgicales n'ont pas réduit le recours aux opioïdes par rapport à une procédure placebo après PTG.

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Effects of static magnets on chronic knee pain and physical function: a double-blind study
Hinman MR, Ford J, Heyl H
Alternative Therapies in Health and Medicine 2002 Jul-Aug;8(4):50-55


Effets des aimants statiques sur la douleur chronique du genou et la fonction physique: une étude en double aveugle
Essai contrôlé randomisé. Score méthodologique sur l’échelle de PEDro: 9/10.

CONTEXTE
Les aimants statiques sont devenus une thérapie alternative de plus en plus populaire pour les personnes souffrant de douleurs musculo-squelettiques, malgré des preuves scientifiques limitées pour soutenir leur efficacité ou innocuité.

OBJECTIF
Déterminer les effets des aimants statiques sur la douleur et les limitations fonctionnelles associées à la douleur chronique du genou due à une maladie dégénérative articulaire.

CONCEPTION
Essai clinique contrôlé, randomisé, en double aveugle.

CADRE DE L'ETUDE
Les pré-tests et post-tests ont été conduits dans un centre hospitalier universitaire.

PARTICIPANTS
Quarante-trois sujets ambulatoires souffrants de douleur chronique dans 1 ou les deux articulations du genou qui ont été recrutés dans les services d'hôpital de jour ou qui se sont portés volontaires pour participer.

INTERVENTION
Les sujets portaient des coussinets contenant les aimants ou les placebos, sur l'articulation du genou douloureuse, pendant 2 semaines.

PRINCIPAUX CRITÈRES D’ÉVALUATION
Auto-évaluation des cotations de douleur et de fonction physique en utilisant le Western Ontario and McMaster Universities Osteoarthritis Index (WOMAC) ainsi qu'un test de marche chronométré sur 15m.

RÉSULTATS
L'analyse multi-variée de la covariance a révélé de manière significative une plus grande amélioration dans le groupe portant les aimants (p= .002). Des analyses uni-variées ont indiqué que les changements comparés de l’auto-évaluation de la douleur et de la fonction physique (p= .002 et .001, respectivement) étaient plus importants que les changements dans la vitesse de marche (p= .042).

CONCLUSIONS
L'application d'aimants statiques sur les articulations du genou douloureuses semble réduire la douleur et améliorer le mouvement fonctionnel. Cependant, de futures études sont nécessaires pour déterminer les mécanismes physiologiques responsables de cet effet analgésique.

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Etude complète en accès libre

Effects of static magnets on chronic knee pain and physical function: a double-blind study
Hinman MR, Ford J, Heyl H
Alternative Therapies in Health and Medicine 2002 Jul-Aug;8(4):50-55


Effets des aimants statiques sur la douleur chronique du genou et la fonction physique: une étude en double aveugle
Essai contrôlé randomisé. Score méthodologique sur l’échelle de PEDro: 9/10.

CONTEXTE
Les aimants statiques sont devenus une thérapie alternative de plus en plus populaire pour les personnes souffrant de douleurs musculo-squelettiques, malgré des preuves scientifiques limitées pour soutenir leur efficacité ou innocuité.

OBJECTIF
Déterminer les effets des aimants statiques sur la douleur et les limitations fonctionnelles associées à la douleur chronique du genou due à une maladie dégénérative articulaire.

CONCEPTION
Essai clinique contrôlé, randomisé, en double aveugle.

CADRE DE L'ETUDE
Les pré-tests et post-tests ont été conduits dans un centre hospitalier universitaire.

PARTICIPANTS
Quarante-trois sujets ambulatoires souffrants de douleur chronique dans 1 ou les deux articulations du genou qui ont été recrutés dans les services d'hôpital de jour ou qui se sont portés volontaires pour participer.

INTERVENTION
Les sujets portaient des coussinets contenant les aimants ou les placebos, sur l'articulation du genou douloureuse, pendant 2 semaines.

PRINCIPAUX CRITÈRES D’ÉVALUATION
Auto-évaluation des cotations de douleur et de fonction physique en utilisant le Western Ontario and McMaster Universities Osteoarthritis Index (WOMAC) ainsi qu'un test de marche chronométré sur 15m.

RÉSULTATS
L'analyse multi-variée de la covariance a révélé de manière significative une plus grande amélioration dans le groupe portant les aimants (p= .002). Des analyses uni-variées ont indiqué que les changements comparés de l’auto-évaluation de la douleur et de la fonction physique (p= .002 et .001, respectivement) étaient plus importants que les changements dans la vitesse de marche (p= .042).

CONCLUSIONS
L'application d'aimants statiques sur les articulations du genou douloureuses semble réduire la douleur et améliorer le mouvement fonctionnel. Cependant, de futures études sont nécessaires pour déterminer les mécanismes physiologiques responsables de cet effet analgésique.

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Etude complète en accès libre

Low-level laser therapy in ankle sprains: a randomized clinical trial
de Bie RA, de Vet HC, Lenssen TF, van den Wildenberg FA, Kootstra G, Knipschild PG
Archives of Physical Medicine and Rehabilitation 1998 Nov;79(11):1415-1420


Thérapie par laser de faible intensité dans les entorses de cheville: un essai clinique randomisé
Essai contrôlé randomisé. Score méthodologique selon l’échelle de PEDro: 9/10

OBJECTIF
Pour tester l'efficacité de la thérapie par laser de faible intensité sur les entorses latérales de cheville comme complément à un traitement standardisé, un essai a été mené dans lequel ont été comparées les thérapies avec laser à forte intensité (5J/cm2), laser à faible intensité (0.5J/cm2 ), et laser placebo (0J/cm2) au niveau de la peau.

MODÈLE
Essai clinique contrôlé, randomisé, en double aveugle, avec un suivi de 1 an. Les patients, les thérapeutes, les évaluateurs et analystes étaient en aveugle par rapport à l'allocation des traitements.

CONTEXTE
Un service de soins ambulatoires.

PATIENTS
Après un consentement éclairé et à la vérification des critères d'exclusion, 217 patients avec une entorse latérale de cheville aiguë ont été randomisés en trois groupes du 1er Septembre 1993 au 31 Décembre 1995.

TRAITEMENTS
Douze traitements par thérapie laser à 904 nm de 4 semaines ont été utilisés comme traitement complémentaire à un traitement standard de 4 semaines par orthèse combiné à des exercices standardisés à domicile et des conseils. Le dispositif de traitement au laser utilisé était un laser Ga-As 904 nm, avec une puissance maximale de 25 watts et 5000 ou 500 Hz de fréquence, une durée d'impulsion de 200 nsec, et une surface d'irradiation de 1 cm².

PRINCIPAUX CRITÈRES D’ÉVALUATION
La douleur et la fonction rapportées par le patient.

RÉSULTATS
Une analyse en intention de traiter des résultats à court terme n'a pas montré de différence statistiquement significative sur les principaux critères d'évaluation, douleur (p = 0,41), bien que le groupe placebo ait montré légèrement moins de douleur. La fonction était significativement meilleure dans le groupe placebo à 10 jours (p = 0,01) et 14 jours (p = 0,03) après la randomisation. Le groupe placebo était également significativement plus performant les jours de congé maladie (p = 0,02) et sur certains points d'obstacles dans les activités de la vie quotidienne et la douleur à la pression, ainsi que pour la récupération subjective (p = 0,05). L'analyse en intention de traiter a montré que le total des jours d'absentéisme au travail et au sport étaient remarquablement plus faibles dans le groupe placebo que dans les groupes laser, allant respectivement de 3,7 à 5,3 et de 6 à 8 jours. Le nombre total de rechutes à 1 an dans le groupe laser à faible intensité (n = 22) était significativement plus élevé (p = 0,04) que dans les deux autres groupes (forte intensité, n = 13; placebo, n = 13). L’analyse de sous-groupe pour corriger les facteurs de confusions possibles n'a pas modifié ces résultats.

CONCLUSIONS
Ni la thérapie au laser de forte intensité ni celle de faible intensité est efficace dans le traitement des entorses latérales de cheville.

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Low-level laser therapy in ankle sprains: a randomized clinical trial
de Bie RA, de Vet HC, Lenssen TF, van den Wildenberg FA, Kootstra G, Knipschild PG
Archives of Physical Medicine and Rehabilitation 1998 Nov;79(11):1415-1420


Thérapie par laser de faible intensité dans les entorses de cheville: un essai clinique randomisé
Essai contrôlé randomisé. Score méthodologique selon l’échelle de PEDro: 9/10

OBJECTIF
Pour tester l'efficacité de la thérapie par laser de faible intensité sur les entorses latérales de cheville comme complément à un traitement standardisé, un essai a été mené dans lequel ont été comparées les thérapies avec laser à forte intensité (5J/cm2), laser à faible intensité (0.5J/cm2 ), et laser placebo (0J/cm2) au niveau de la peau.

MODÈLE
Essai clinique contrôlé, randomisé, en double aveugle, avec un suivi de 1 an. Les patients, les thérapeutes, les évaluateurs et analystes étaient en aveugle par rapport à l'allocation des traitements.

CONTEXTE
Un service de soins ambulatoires.

PATIENTS
Après un consentement éclairé et à la vérification des critères d'exclusion, 217 patients avec une entorse latérale de cheville aiguë ont été randomisés en trois groupes du 1er Septembre 1993 au 31 Décembre 1995.

TRAITEMENTS
Douze traitements par thérapie laser à 904 nm de 4 semaines ont été utilisés comme traitement complémentaire à un traitement standard de 4 semaines par orthèse combiné à des exercices standardisés à domicile et des conseils. Le dispositif de traitement au laser utilisé était un laser Ga-As 904 nm, avec une puissance maximale de 25 watts et 5000 ou 500 Hz de fréquence, une durée d'impulsion de 200 nsec, et une surface d'irradiation de 1 cm².

PRINCIPAUX CRITÈRES D’ÉVALUATION
La douleur et la fonction rapportées par le patient.

RÉSULTATS
Une analyse en intention de traiter des résultats à court terme n'a pas montré de différence statistiquement significative sur les principaux critères d'évaluation, douleur (p = 0,41), bien que le groupe placebo ait montré légèrement moins de douleur. La fonction était significativement meilleure dans le groupe placebo à 10 jours (p = 0,01) et 14 jours (p = 0,03) après la randomisation. Le groupe placebo était également significativement plus performant les jours de congé maladie (p = 0,02) et sur certains points d'obstacles dans les activités de la vie quotidienne et la douleur à la pression, ainsi que pour la récupération subjective (p = 0,05). L'analyse en intention de traiter a montré que le total des jours d'absentéisme au travail et au sport étaient remarquablement plus faibles dans le groupe placebo que dans les groupes laser, allant respectivement de 3,7 à 5,3 et de 6 à 8 jours. Le nombre total de rechutes à 1 an dans le groupe laser à faible intensité (n = 22) était significativement plus élevé (p = 0,04) que dans les deux autres groupes (forte intensité, n = 13; placebo, n = 13). L’analyse de sous-groupe pour corriger les facteurs de confusions possibles n'a pas modifié ces résultats.

CONCLUSIONS
Ni la thérapie au laser de forte intensité ni celle de faible intensité est efficace dans le traitement des entorses latérales de cheville.

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Effectiveness of preventive back educational interventions for low back pain: a critical review of randomized controlled clinical trials
Demoulin C, Marty M, Genevay S, Vanderthommen M, Mahieu G, Henrotin Y
European Spine Journal 2012 Dec;21(12):2520-2530


Efficacité d'interventions éducatives préventives pour le dos dans le cadre de la lombalgie : une revue critique des essais cliniques contrôlés randomisés
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

OBJECTIF
Une recherche systématique a été menée pour étudier l'efficacité des interventions éducatives préventives principalement centrées sur un modèle biomécanique/biomédical.

METHODES
Les recherches ont été menées dans la base de données électronique Pubmed et la bibliothèque Cochrane en utilisant une combinaison de mots-clés liés à la lombalgie et à l'éducation posturale. Seuls les essais contrôlés randomisés (ECR) étudiant l'efficacité, grâce à des critères d'évaluation directement liés à la lombalgie, de programmes d'intervention préventifs principalement basés sur l'éducation au soin approprié pour le dos, chez des sujets ne cherchant pas de traitement, ont été inclus. Les références des articles répondant aux critères d'inclusion ont également été contrôlées pour identifier d'autres citations potentielles. Par ailleurs, une évaluation de la méthodologie d'étude des ECR inclus a été réalisée.

RESULTATS
Neuf études, toutes menées sur le lieu de travail, ont été inclues dans cette revue. Leur niveau de qualité moyen était bas (5,1/12) et parmi les quatre études avec une importante taille d'échantillon (n>400 sujets), une seule avait un score de qualité méthodologique satisfaisant (6/12). Les interventions d'éducation différaient largement d'une étude à l'autre. Aucune différence significative entre le groupe contrôle et le groupe éducation n'a été trouvée au suivi sur huit des neuf études pour l'incidence de la douleur du dos, le handicap et les arrêts maladie.

CONCLUSIONS
Les résultats des ECR inclus dans cette revue suggèrent que les interventions éducatives principalement centrées sur un modèle biomécanique/biomédical ne sont pas efficaces dans la prévention de la lombalgie. Cependant, en prenant en compte le niveau de qualité méthodologique des ECR ainsi que les interventions très courtes et hétérogènes souvent proposées, des études supplémentaires de haute qualité avec une période d'éducation plus longue sont nécessaires pour conclure que de telles interventions sont inefficaces.

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Effective orthotic therapy for the painful cavus foot: a randomized controlled trial
Burns J, Crosbie J, Ouvrier R, Hunt A
Journal of the American Podiatric Medical Association 2006 May-Jun;96(3):205-211


Thérapie efficace par orthèse pour le pied creux douloureux: un essai contrôlé randomisé
Essai contrôle randomisé. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro 9/10.

CONTEXTE
Les patients ayant un pied creux ou très arqué ont fréquemment des douleurs au pied, ce qui peut conduire à une limitation significative de la fonction. Les orthèses plantaires sur mesure sont largement prescrites pour traiter la douleur du pied creux. Cependant, il n’existe aucune recommandation claire pour leur construction, et il y a peu de preuves de leur efficacité.

OBJECTIF
Dans une étude randomisée, en simple aveugle, et contrôlée par placebo, l'effet des orthèses plantaires sur mesure sur la douleur au pied, la fonction, la qualité de vie, et la pression plantaire en charge chez les personnes avec un type de pied creux a été étudiée.

METHODE
Cent cinquante-quatre participants souffrant de douleurs chroniques musculo-squelettiques aux pieds et avec des pieds creux de manière bilatérale ont été assignés au hasard soit au groupe recevant un traitement avec orthèses plantaires sur mesure (n = 75) soit au groupe témoin recevant de simples semelles intérieures placebo (n = 79).

RESULTATS
A 3 mois, 99% des participants ont fourni les données de suivi à l'aide du questionnaire d'état de santé du pied (Foot Health Status Questionnaire). Les scores de douleur aux pieds ont été plus améliorés avec les orthèses plantaires sur mesure qu'avec les contrôles (différence de 8,3 points, intervalle de confiance à 95% [IC] de 1,2 à 15,3 points, p = 0,022). Les scores de fonction ont également été plus améliorés avec les orthèses plantaires sur mesure que les contrôles (différence de 9,5 points, 95% IC de 2,9 à 16,1 points, p = 0,005). Les données sur la qualité de vie sont en faveur des orthèses plantaires sur mesure, bien que les différences n’étaient statistiquement significatives que pour le fonctionnement physique (différence de 7,0 points, 95% IC 1.9 à 12.1 points, p = 0,008). La pression plantaire a été considérablement plus améliorée avec les orthèses plantaires sur mesure qu'avec les contrôles pour toutes les régions du pied (différence -3.0 Ns/cm2; 95% IC -3,7 à -2,4 Ns/cm2, p <0,001).

CONCLUSION
En conclusion, les orthèses plantaires sur mesure sont plus efficaces que les contrôles dans le traitement de la douleur du pied creux et des limitations de fonction associées.

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Etude complète en accès libre

Effective orthotic therapy for the painful cavus foot: a randomized controlled trial
Burns J, Crosbie J, Ouvrier R, Hunt A
Journal of the American Podiatric Medical Association 2006 May-Jun;96(3):205-211


Thérapie efficace par orthèse pour le pied creux douloureux: un essai contrôlé randomisé
Essai contrôle randomisé. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro 9/10.

CONTEXTE
Les patients ayant un pied creux ou très arqué ont fréquemment des douleurs au pied, ce qui peut conduire à une limitation significative de la fonction. Les orthèses plantaires sur mesure sont largement prescrites pour traiter la douleur du pied creux. Cependant, il n’existe aucune recommandation claire pour leur construction, et il y a peu de preuves de leur efficacité.

OBJECTIF
Dans une étude randomisée, en simple aveugle, et contrôlée par placebo, l'effet des orthèses plantaires sur mesure sur la douleur au pied, la fonction, la qualité de vie, et la pression plantaire en charge chez les personnes avec un type de pied creux a été étudiée.

METHODE
Cent cinquante-quatre participants souffrant de douleurs chroniques musculo-squelettiques aux pieds et avec des pieds creux de manière bilatérale ont été assignés au hasard soit au groupe recevant un traitement avec orthèses plantaires sur mesure (n = 75) soit au groupe témoin recevant de simples semelles intérieures placebo (n = 79).

RESULTATS
A 3 mois, 99% des participants ont fourni les données de suivi à l'aide du questionnaire d'état de santé du pied (Foot Health Status Questionnaire). Les scores de douleur aux pieds ont été plus améliorés avec les orthèses plantaires sur mesure qu'avec les contrôles (différence de 8,3 points, intervalle de confiance à 95% [IC] de 1,2 à 15,3 points, p = 0,022). Les scores de fonction ont également été plus améliorés avec les orthèses plantaires sur mesure que les contrôles (différence de 9,5 points, 95% IC de 2,9 à 16,1 points, p = 0,005). Les données sur la qualité de vie sont en faveur des orthèses plantaires sur mesure, bien que les différences n’étaient statistiquement significatives que pour le fonctionnement physique (différence de 7,0 points, 95% IC 1.9 à 12.1 points, p = 0,008). La pression plantaire a été considérablement plus améliorée avec les orthèses plantaires sur mesure qu'avec les contrôles pour toutes les régions du pied (différence -3.0 Ns/cm2; 95% IC -3,7 à -2,4 Ns/cm2, p <0,001).

CONCLUSION
En conclusion, les orthèses plantaires sur mesure sont plus efficaces que les contrôles dans le traitement de la douleur du pied creux et des limitations de fonction associées.

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Etude complète en accès libre

Iliotibial band syndrome in runners: a systematic review
van der Worp MP, van der Horst N, de Wijer A, Backx FJG, Nijhuis-van der Sanden MWG
Sports Medicine 2012 Nov;42(11):969-992


Syndrome de la bandelette ilio-tibiale ​chez les coureurs : une revue systématique
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
La popularité de la course à pied se développe de plus en plus​ et, à mesure que la participation augmente, l'incidence des pathologies liées à la course à pied va également progresser. Le syndrome de la bandelette ilio-tibiale (SBIT) est la pathologie la plus commun​e​ de la face latérale du genou chez les coureurs, avec une incidence ​estimée entre 5% et 14%. Afin de faciliter la prise en charge fondée sur les preuves d​u SBIT chez les coureurs, il est nécessaire d'avoir plus de connaissances sur l'étiologie, le diagnostic et le traitement de cette pathologie.

OBJECTIF
Cet article fournit un​e revue systématique de la littérature sur l'étiologie, le diagnostic et le traitement du SBIT chez les coureurs.

STRATÉGIE DE RECHERCHE
Les recherches ont été effectuées sur la Cochrane Library​, MEDLINE, EMBASE, CINAHL, Web ​of Science, et les​ listes de références pour obtenir les articles pertinents.

CRITÈRES DE SÉLECTION
Les revues systématiques, les essais cliniques ou les études observationnelles impliquant d​es coureurs adultes (​âge​>18ans)​se concentrant​ sur l'étiologie, le diagnostic et/ou le traitement d​u SBIT ont été inclus, tandis que les articles non rédigés en anglais, français, ​allemand ou​ néerlandais ont été exclus.

COLLECTE DES DONNÉES ET ANALYSE
Deux ​relecteurs ont indépendamment examiné les résultats de ​la recherche, ​évalué la qualité méthodologique et extrait​ les données. La somme de toutes les évaluations positives divisée par le score maximum ​donnait le score ​de qualité en pourcentage (​QS). Seules les études ​avec un QS supérieur à 60% ont été inclus dans l'analyse. Les données suivantes ont été extraites : modèle de l'étude; nombre et caractéristiques des participants; critères diagnostiques pour ​le SBIT; caractéristiques d'exposition/traitement; variables d'analyse/mesure de l'étude; et cadre et perspective théorique sur​ le SBIT.

RÉSULTATS PRINCIPAUX
Les études sur l'étiologie du SBIT chez les coureurs fournissent des preuves limitées ou contradictoires, et il n'est pas clair​qu'une faiblesse des abduct​eurs ​de hanche ait un rôle important dans​ le SBIT. La cinétique et la cinématique de la hanche, du genou et/ou de la cheville/du pied semblent être considérablement différentes chez les coureurs avec un SBIT ​comparativement à ceux ​sans. Les études biomécaniques impliquent de petits échantillons, et ​les données semblent avoir été influencées par le sexe, la taille et le poids de​s participants. Bien que la plupart des études aient surveillé la prise en charge du SBIT​ en utilisant des tests cliniques, ces derniers n'ont pas été validés pour ce groupe de patients. Bien que les articles ​soient contradictoires concernant le traitement d​u SBIT, la coordination hanche/genou et l​a façon de courir semblent être des facteurs clé dans le traitement d​u SBIT. Les coureurs pourraient également tirer ​des ​bénéfices de mobilisations, d​'exercices pour renforcer la hanche, et de conseils concernant le type de chaussures de course et de revêtement.

CONCLUSION
La qualité méthodologique de la recherche sur la prise en charge du SBIT chez les coureurs est pauvre et les résultats sont fortement contradictoires. Par conséquent, les modèles d​'étude devraient être améliorés pour éviter des biais de sélection et augmenter la généralisation des résultats.

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Radial extracorporeal shockwave treatment compared with supervised exercises in patients with subacromial pain syndrome: single blind randomised study [with consumer summary]
Engebretsen K, Grotle M, Bautz-Holter E, Sandvik L, Juel NG, Ekeberg OM, Brox JI
BMJ 2009 Sep 15;339:b3360


Traitement par ondes de choc radiales extra-corporelles comparé à des exercices supervisés chez des patients présentant un conflit sous-acromial: étude randomisée en simple aveugle
Essai contrôlé randomisé. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro : 8/10.

OBJECTIF
Comparer l'efficacité du traitement par ondes de choc radiales extra-corporelles à celui d' exercices supervisés chez des patients présentant des douleurs d'épaule.

CONCEPTION
Etude randomisée en simple aveugle.

CADRE
Patients en consultation externe à la clinique de médecine physique et de réadaptation au département d'Oslo, en Norvège.

PARTICIPANTS
104 patients avec des douleurs d'épaule sous-acromial durant au moins trois mois.

INTERVENTIONS
Traitement par ondes de choc radiales extra-corporelles: une séance par semaine pendant 4 à 6 semaines. Exercices supervisés : 2 séances de 45 minutes hebdomadaire pendant 12 semaines. Critère de jugement principal : douleur d'épaule et indice d'incapacité.

RÉSULTATS
Un effet de traitement en faveur des exercices supervisés à 6,12, et 18 semaines a été trouvé. L'effet du traitement ajusté était de -8,4 points (intervalle de confiance à 95% : -16,5 à 0,6). Une proportion significativement plus importante de patients du groupe traités avec les exercices supervisés a montré une amélioration (rapport des cotes (odds ratio) de 3.2 (1.3 à 7.8)). Plus de patients du groupe traité par onde de choc ont bénéficié d' un traitement supplémentaire entre la douzième et la dix-huitième semaine (rapports des cotes (odds ratio) de 5.5 (1.3 à 26.4)).

CONCLUSION
Les exercices supervisés ont été plus efficaces que le traitement par ondes de choc radiales extra-corporelles pour une amélioration à court terme chez des patients présentant un conflit sous-acromial d'épaule.

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Radial extracorporeal shockwave treatment compared with supervised exercises in patients with subacromial pain syndrome: single blind randomised study [with consumer summary]
Engebretsen K, Grotle M, Bautz-Holter E, Sandvik L, Juel NG, Ekeberg OM, Brox JI
BMJ 2009 Sep 15;339:b3360


Traitement par ondes de choc radiales extra-corporelles comparé à des exercices supervisés chez des patients présentant un conflit sous-acromial: étude randomisée en simple aveugle
Essai contrôlé randomisé. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro : 8/10.

OBJECTIF
Comparer l'efficacité du traitement par ondes de choc radiales extra-corporelles à celui d' exercices supervisés chez des patients présentant des douleurs d'épaule.

CONCEPTION
Etude randomisée en simple aveugle.

CADRE
Patients en consultation externe à la clinique de médecine physique et de réadaptation au département d'Oslo, en Norvège.

PARTICIPANTS
104 patients avec des douleurs d'épaule sous-acromial durant au moins trois mois.

INTERVENTIONS
Traitement par ondes de choc radiales extra-corporelles: une séance par semaine pendant 4 à 6 semaines. Exercices supervisés : 2 séances de 45 minutes hebdomadaire pendant 12 semaines. Critère de jugement principal : douleur d'épaule et indice d'incapacité.

RÉSULTATS
Un effet de traitement en faveur des exercices supervisés à 6,12, et 18 semaines a été trouvé. L'effet du traitement ajusté était de -8,4 points (intervalle de confiance à 95% : -16,5 à 0,6). Une proportion significativement plus importante de patients du groupe traités avec les exercices supervisés a montré une amélioration (rapport des cotes (odds ratio) de 3.2 (1.3 à 7.8)). Plus de patients du groupe traité par onde de choc ont bénéficié d' un traitement supplémentaire entre la douzième et la dix-huitième semaine (rapports des cotes (odds ratio) de 5.5 (1.3 à 26.4)).

CONCLUSION
Les exercices supervisés ont été plus efficaces que le traitement par ondes de choc radiales extra-corporelles pour une amélioration à court terme chez des patients présentant un conflit sous-acromial d'épaule.

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Repetitive low-energy shock wave treatment for chronic lateral epicondylitis in tennis players
Rompe JD, Decking J, Schoellner C, Theis C
The American Journal of Sports Medicine 2004 Apr-May;32(3):734-743


Traitement répété par onde de choc à basse énergie pour épicondylite latérale chronique chez les joueurs de tennis
Essai contrôlé randomisé. Score méthodologique sur l’échelle de PEDro : 9/10.

CONTEXTE
Il existe des preuves contradictoires concernant le traitement par ondes de choc extracorporelles pour le tennis elbow chronique.

HYPOTHESE
Le traitement répété par ondes de choc extracorporelles à basse énergie est supérieur à un traitement répété par ondes de choc extracorporelles placebo.

METHODE
Soixante-dix-huit patients inclus dans un essai contrôlé contre placebo. Tous les patients étaient des joueurs de tennis avec un tennis elbow chronique confirmé par IRM d'une durée d'au moins 12 mois. Les patients ont été randomisés pour recevoir soit un traitement actif par ondes de choc à basse énergie extracorporelles chaque semaine pendant 3 semaines (groupe traitement 1) ou un traitement placebo par ondes de choc extracorporelles identique (groupe placebo 2). Les principaux critères de jugement était la douleur lors de l'extension du poignet contre résistance à 3 mois; les mesures secondaires étaient la réduction supérieure à 50 % de la douleur et l'échelle de la fonction des membres supérieurs (Upper Extremity Function Scale).

RESULTATS
À 3 mois, il y a eu une amélioration significativement plus élevée de la douleur lors de l'extension du poignet contre résistance dans le groupe 1 que dans le groupe 2 (moyenne [écart-type] de l'amélioration de 3,5 [2,0] et 2,0 [1,9], p = 0,001 pour la différence d'amélioration entre les groupes) et de l'échelle de la fonction des membres supérieurs (moyenne [écart-type] de l'amélioration de 23,4 [14,8] et 10,9 [14,9], p <0,001 pour la différence d'amélioration entre les groupes). Dans le groupe traitement 1, 65 % des patients ont eu au moins une réduction de 50 % de la douleur, comparativement à 28 % des patients dans le groupe placebo (p = 0,001 pour la différence entre les groupes).

CONCLUSION
Le traitement par ondes de choc extracorporelles à basse énergie telle qu'elle est appliquée est supérieur au traitement placebo pour le tennis elbow.

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Repetitive low-energy shock wave treatment for chronic lateral epicondylitis in tennis players
Rompe JD, Decking J, Schoellner C, Theis C
The American Journal of Sports Medicine 2004 Apr-May;32(3):734-743


Traitement répété par onde de choc à basse énergie pour épicondylite latérale chronique chez les joueurs de tennis
Essai contrôlé randomisé. Score méthodologique sur l’échelle de PEDro : 9/10.

CONTEXTE
Il existe des preuves contradictoires concernant le traitement par ondes de choc extracorporelles pour le tennis elbow chronique.

HYPOTHESE
Le traitement répété par ondes de choc extracorporelles à basse énergie est supérieur à un traitement répété par ondes de choc extracorporelles placebo.

METHODE
Soixante-dix-huit patients inclus dans un essai contrôlé contre placebo. Tous les patients étaient des joueurs de tennis avec un tennis elbow chronique confirmé par IRM d'une durée d'au moins 12 mois. Les patients ont été randomisés pour recevoir soit un traitement actif par ondes de choc à basse énergie extracorporelles chaque semaine pendant 3 semaines (groupe traitement 1) ou un traitement placebo par ondes de choc extracorporelles identique (groupe placebo 2). Les principaux critères de jugement était la douleur lors de l'extension du poignet contre résistance à 3 mois; les mesures secondaires étaient la réduction supérieure à 50 % de la douleur et l'échelle de la fonction des membres supérieurs (Upper Extremity Function Scale).

RESULTATS
À 3 mois, il y a eu une amélioration significativement plus élevée de la douleur lors de l'extension du poignet contre résistance dans le groupe 1 que dans le groupe 2 (moyenne [écart-type] de l'amélioration de 3,5 [2,0] et 2,0 [1,9], p = 0,001 pour la différence d'amélioration entre les groupes) et de l'échelle de la fonction des membres supérieurs (moyenne [écart-type] de l'amélioration de 23,4 [14,8] et 10,9 [14,9], p <0,001 pour la différence d'amélioration entre les groupes). Dans le groupe traitement 1, 65 % des patients ont eu au moins une réduction de 50 % de la douleur, comparativement à 28 % des patients dans le groupe placebo (p = 0,001 pour la différence entre les groupes).

CONCLUSION
Le traitement par ondes de choc extracorporelles à basse énergie telle qu'elle est appliquée est supérieur au traitement placebo pour le tennis elbow.

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Effects of an exercise and manual therapy program on physical impairments, function and quality-of-life in people with osteoporotic vertebral fracture: a randomised, single-blind controlled pilot trial
Bennell KL, Matthews B, Greig A, Briggs A, Kelly A, Sherburn M, Larsen J, Wark J
BMC Musculoskeletal Disorders 2010 Feb 17;11(36):Epub


Effet d’un programme d’exercices et de thérapie manuelle sur les déficiences physiques, la fonction et la qualité de vie chez des sujets ayant une fracture vertébrale ostéoporotique: essai pilote, contrôlé randomisé, en simple aveugle
Essai contrôlé randomisé. Score méthodologique sur l'échelle de Pedro 8/10.

CONTEXTE
Cet essai pilote, contrôlé randomisé, en simple aveugle vise à déterminer l’efficacité d’un programme de physiothérapie, incluant exercices et thérapie manuelle, dans la diminution des déficiences et l‘amélioration des fonctions physiques et de la qualité de vie liée à la santé chez des sujets ayant une fracture vertébrale ostéoporotique douloureuse.

METHODES
20 participants ont été alloués par randomisation dans le groupe intervention (n = 11) ou contrôle (n = 9). Le groupe intervention suivait des sessions individuelles avec un clinicien expérimenté une fois par semaine pendant 10 semaines et réalisait des exercices quotidiens à domicile avec une observance reportée sur un journal d'auto-évaluation. Le groupe contrôle ne recevait aucun traitement. L’évaluation en aveugle a été menée au début et à la 11ème semaine. Des questionnaires appréciaient par auto-évaluation les changements au sujet des douleurs de dos, de la fonction physique, et de la qualité de vie liée à la santé. Des mesures objectives de la cyphose thoracique, de l’endurance des muscles dorsaux et des épaules (Timed Loaded Standing Test), et de leur fonction (Timed Up and Go test) ont également été faites.

RESULTATS
Comparé au groupe contrôle, le groupe intervention montre une diminution significative de la douleur au mouvement (différence de moyenne (IC95%) -1.8 (-3.5 à -0.1)) et au repos (-2.0 (-3.8 à -0.2)) et une amélioration significative plus importante au questionnaire Qualeffo pour la fonction physique (-4.8 (-9.2 à -0.5)) et au Timed Loaded Standing test (46.7 (16.1 à 77.3) sec). Pour le changement perçu des douleurs de dos sur les 10 semaines, 9/11 (82%) participants du groupe intervention évaluaient leur douleur comme « beaucoup mieux » comparé à seulement 1/9 (11%) participant dans le groupe contrôle.

CONCLUSION
Malgré la faible taille de l'échantillon, les résultats montrent les bénéfices des exercices et de la thérapie manuelle dans la prise en charge clinique de patients avec fractures vertébrales ostéoporotiques, mais nécessitent d’être confirmés par un plus grand échantillon.

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Etude complète en accès libre

Does the mode of exercise influence recovery of functional capacity in the early postoperative period after coronary artery bypass graft surgery? A randomized controlled trial
Hirschhorn AD, Richards DAB, Mungovan SF, Morris NR, Adams L
Interactive Cardiovascular and Thoracic Surgery 2012 Dec;15(6):995-1003


Est-ce que le mode d’exercice influence la récupération des capacités fonctionnelles dans la période postopératoire précoce après un pontage de l'artère coronaire par greffe? Un essai contrôlé randomisé
Essai contrôlé randomisé. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro : 9/10

OBJECTIFS
Le but de cette étude était de comparer l’efficacité d’un programme d'exercices d'intensité modérée de vélo d'appartement et d'exercices de marche dans la période postopératoire précoce après une première intervention de pontage de l’artère coronaire par greffe.

MÉTHODES
Dans cet étude prospective, 64 patients (57 hommes, 7 femmes, d’âge moyen 66+/-9 ans) ont effectué deux fois par jour, des sessions d’exercices d’intensité modérée, d'une durée de 10 min, à partir du 3ème jour post-opératoire jusqu’à la sortie de l’hôpital. Les patients étaient répartis de façon aléatoire soit au groupe de vélo d'appartement soit au groupe d’exercices de marche. La capacité d'exercice fonctionnelle et la qualité de vie liée à la santé ont été évaluées en utilisant un test de marche de 6 minutes, une évaluation sur vélo et le questionnaire SF-36 version 2.0, en préopératoire et à la sortie. L'observance des exercices a été calculée comme la proportion de sessions d’exercice programmées effectuées.

RÉSULTATS
Il n’y a pas de différence significative entre les deux groupes à la sortie de l’hôpital pour la distance parcourue au test de marche de 6 min (les cyclistes 402+/-93 m versus marcheurs 417+/-86 m, p=0.803), le travail sur vélo en 6 min (cyclistes 15.0+/-6.4kJ versus marcheurs 14.0+/-6.3kJ, p=0.798) ou pour la qualité de vie liée à la santé. Il n’y a pas différence significative entre les deux groupes pour la durée du séjour à l'hôpital postopératoire (p=0.335). Les taux d'observance pour chaque groupe étaient pour les cyclistes de 185/246 (75%) sessions programmées effectuées versus pour les marcheurs 199/242 (82%) sessions programmées effectuées (p=0.162).

CONCLUSIONS
Le vélo d'appartement est une alternative à la marche bien tolérée et cliniquement efficace dans le période post-opératoire précoce suite à une opération de pontage de l’artère coronaire par greffe. La fréquence, l’intensité et la durée des exercices optimales dans la période post-opératoire précoce requièrent de plus amples investigations.

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Etude complète en accès libre

Low-intensity pulsed ultrasound for chronic patellar tendinopathy: a randomized, double-blind, placebo-controlled trial
Warden SJ, Metcalf BR, Kiss ZS, Cook JL, Purdam CR, Bennell KL, Crossley KM
Rheumatology 2008 Apr;47(4):467-471


Ultrasons pulsés de faible intensité pour tendinopathie patellaire chronique: une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo
Essai contrôlé randomisé. Score méthodologique sur l’échelle de PEDro = 9/10

OBJECTIF
La tendinopathie patellaire (TP) est une affection clinique fréquente et importante pour laquelle il y a peu de traitements validés. Une technique actuellement utilisée en clinique pour traiter les symptômes de la TP est l'introduction d'ultrasons pulsés de faible intensité (UPFI). Le but de cette étude était d'évaluer l'efficacité clinique des UFIP dans la traitement des symptômes de la TP.

MÉTHODES
Une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo a été menée. Des volontaires ayant une TP confirmée cliniquement et radiologiquement ont été répartis au hasard dans le groupe avec traitement actif par UPFI ou dans le groupe avec traitement inactif par UPFI (placebo). Les UPFI étaient auto-administrés par les participants pendant 20 min par jour, 7 jours par semaine, pendant 12 semaines. Tous les participants ont également effectué quotidiennement, un programme standardisé d’exercices excentriques basé sur les bonnes pratiques. Les critères d'évaluation principaux étaient les modifications de la douleur pendant l'activité la plus aggravante du participant la semaine précédente, mesurée sur des échelles visuelles analogiques à la fois pour la douleur habituelle (EVA-U, usual) et la douleur la plus intense (EVA-W, worst) du tendon.

RÉSULTATS
Parmi les 156 personnes qui se sont portées volontaires, 37 répondaient aux critères d'éligibilité et ont été randomisées pour recevoir soit le traitement actif par UPFI (n = 17) soit le traitement inactif par UPFI (n = 20). En utilisant une analyse de l'intention de traiter, l'EVA-U et l'EVA-W pour l'ensemble de la cohorte ont diminué respectivement de 1,6 +/- 1,9 cm (P <0,01) et de 2,5 +/- 2,4 cm (P <0,01). Il n'y a pas de différence entre les groupes actifs et inactifs d'UPFI en ce qui concerne les modifications de l’ EVA-U (-0,2 cm; IC à 95%, -1,5, 1,1 cm) (P= 0,74) ou EVA-W (-0,5 cm; IC à 95%, -2,1, 1,1 cm) (P= 0,57). Une analyse per protocole a donné des résultats similaires.

CONCLUSIONS
Ces résultats suggèrent que les UPFI ne donnent aucun bénéfice supplémentaire par rapport au groupe placebo dans le traitement des symptômes associés à la TP.

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Etude complète en accès libre

Low-intensity pulsed ultrasound for chronic patellar tendinopathy: a randomized, double-blind, placebo-controlled trial
Warden SJ, Metcalf BR, Kiss ZS, Cook JL, Purdam CR, Bennell KL, Crossley KM
Rheumatology 2008 Apr;47(4):467-471


Ultrasons pulsés de faible intensité pour tendinopathie patellaire chronique: une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo
Essai contrôlé randomisé. Score méthodologique sur l’échelle de PEDro = 9/10

OBJECTIF
La tendinopathie patellaire (TP) est une affection clinique fréquente et importante pour laquelle il y a peu de traitements validés. Une technique actuellement utilisée en clinique pour traiter les symptômes de la TP est l'introduction d'ultrasons pulsés de faible intensité (UPFI). Le but de cette étude était d'évaluer l'efficacité clinique des UFIP dans la traitement des symptômes de la TP.

MÉTHODES
Une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo a été menée. Des volontaires ayant une TP confirmée cliniquement et radiologiquement ont été répartis au hasard dans le groupe avec traitement actif par UPFI ou dans le groupe avec traitement inactif par UPFI (placebo). Les UPFI étaient auto-administrés par les participants pendant 20 min par jour, 7 jours par semaine, pendant 12 semaines. Tous les participants ont également effectué quotidiennement, un programme standardisé d’exercices excentriques basé sur les bonnes pratiques. Les critères d'évaluation principaux étaient les modifications de la douleur pendant l'activité la plus aggravante du participant la semaine précédente, mesurée sur des échelles visuelles analogiques à la fois pour la douleur habituelle (EVA-U, usual) et la douleur la plus intense (EVA-W, worst) du tendon.

RÉSULTATS
Parmi les 156 personnes qui se sont portées volontaires, 37 répondaient aux critères d'éligibilité et ont été randomisées pour recevoir soit le traitement actif par UPFI (n = 17) soit le traitement inactif par UPFI (n = 20). En utilisant une analyse de l'intention de traiter, l'EVA-U et l'EVA-W pour l'ensemble de la cohorte ont diminué respectivement de 1,6 +/- 1,9 cm (P <0,01) et de 2,5 +/- 2,4 cm (P <0,01). Il n'y a pas de différence entre les groupes actifs et inactifs d'UPFI en ce qui concerne les modifications de l’ EVA-U (-0,2 cm; IC à 95%, -1,5, 1,1 cm) (P= 0,74) ou EVA-W (-0,5 cm; IC à 95%, -2,1, 1,1 cm) (P= 0,57). Une analyse per protocole a donné des résultats similaires.

CONCLUSIONS
Ces résultats suggèrent que les UPFI ne donnent aucun bénéfice supplémentaire par rapport au groupe placebo dans le traitement des symptômes associés à la TP.

Lien vers PEDro

Etude complète en accès libre

Effect of resistance-exercise training on cognitive function in healthy older adults: a review
Chang Y-K, Pan C-Y, Chen F-T, Tsai C-L, Huang C-C
Journal of Aging and Physical Activity 2012 Oct;20(4):497-517


Effet de l’entraînement par exercices résistés sur la fonction cognitive chez des personnes âgées saines : une revue
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
Plusieurs études ont démontré que les exercices aident à réduire ou prévenir la détérioration cognitive chez les personnes âgées, et de récentes études ont examiné de façon plus approfondie les effets de l’entraînement par exercices résistés sur la cognition.

OBJECTIF
Le but de cette revue était d’examiner le rôle de l’entraînement par exercices résistés sur la cognition chez les sujets âgés sains.

MÉTHODE
Plus précisément, elle donne une définition, les bénéfices pour la santé et le programme d’entraînement par exercices résistés.
Les auteurs ont également passé en revue les recherches concernant les exercices en résistance et la cognition et ont trouvé que cette modalité d'exercices pouvait améliorer des performances cognitives spécifiques. Ensuite, ils ont examiné les mécanismes potentiels sous-jacents aux exercices avec résistance et à l’amélioration cognitive.

RÉSULTAT ET CONCLUSION
Finalement, ils envisagent des potentiels thérapeutiques et recommandations pour de futures recherches sur l’entraînement par exercices résistés et la cognition chez les personnes âgées.

Lien vers PEDro

Cryotherapy following total knee replacement (Cochrane review)
Adie S, Kwan A, Naylor JM, Harris IA, Mittal R
Cochrane Database of Systematic Reviews 2012;Issue 9


La cryothérapie après prothèse totale de genou (revue Cochrane)
Revue systématique. Les revues systématiques ne sont pas notées.

CONTEXTE
La prothèse totale du genou (PTG) est une intervention commune pour les patients en stade terminal de gonarthrose. La prise en charge post-chirurgicale peut inclure de la cryothérapie. Cependant, l'efficacité de la cryothérapie n'est pas clair.

OBJECTIFS
Évaluer l’application en phase post-chirurgicale immédiate (dans les 48 heures) de cryothérapie après PTG sur la douleur, la perte de sang et la fonction.

MÉTHODES DE RECHERCHE
Nous avons cherché le 15 mars 2012 dans la base de données Cochrane des revues systématiques, dans le Registre Central Cochrane des Essais Contrôlés (CENTRAL), dans DARE, HTA Database, MEDLINE, EMBASE, CINAHL, PEDro et Web of Science.

CRITÈRES DE SÉLECTION
Essais contrôlés randomisés ou essais cliniques contrôlés dans lesquels le groupe expérimental a reçu une forme de cryothérapie, et a été comparé à un groupe contrôle quelconque suite à une PTG dans les suites d’arthrose.

COLLECTE DES DONNEES ET ANALYSE
Deux examinateurs ont sélectionné indépendamment les essais à inclure. Les désaccords ont été discutés et résolus en impliquant un troisième examinateur si nécessaire. Les données ont ensuite été extraites et le risque de biais des essais évalué.
Les principales mesures ont été la perte de sang, l’Echelle Visuelle Analogique (EVA) de la douleur, les effets indésirables, les amplitudes articulaires du genou, le taux de transfusion et la fonction du genou.
Les mesures secondaires étaient la prise d’antalgiques, le gonflement du genou, la durée de séjour à l'hôpital, la qualité de vie et le niveau d'activité
Les effets des interventions ont été estimés par des différences moyennes (DM), des différences moyennes standardisées (DMS) ou donnés en tant que risque relatif (RR) avec des intervalles de confiance à 95% (IC). Les méta-analyses ont été effectuées en utilisant la méthode inverse de la variance et regroupées en utilisant des effets randomisés.

PRINCIPAUX RÉSULTATS
Onze essais randomisés et un essai clinique contrôlé impliquant 809 participants répondaient aux critères d'inclusion.
Il existe une très faible preuve selon 10 essais (666 participants) que la cryothérapie présente un petit bénéfice sur la perte de sang (DMS -0,46, IC 95% -0,84 à -0,08), équivalant à 225ml de perte de sang en moins dans le groupe cryothérapie (IC à 95% , 39 à 410ml). Ce bénéfice pourrait ne pas être cliniquement significatif.
Il y avait une très faible preuve selon 4 essais (322 participants) que la cryothérapie améliore l’Echelle Visuelle Analogique de la douleur à 48 heures (DM -1,32 point sur une échelle de 10 points, IC 95%: -2,37 à -0,27), mais pas à 24 ou 72 heures. Ce bénéfice pourrait ne pas être cliniquement significatif.
Il n'y avait aucune différence entre les groupes concernant les événements indésirables (RR 0,98, IC 95%: 0,28 à 3,47).
Il existe une faible preuve selon 2 essais (107 participants) d’amélioration des amplitudes articulaires à la sortie (DM 11,39 degrés supplémentaires de flexion, IC 95%: 4,13 à 18,66), mais cet avantage pourrait ne pas être cliniquement significatif.
Il n'y avait aucune différence entre les groupes concernant les taux de transfusion (RR 2,13, IC 95%: 0,04 à 109,63), et la fonction du genou n'a été mesurée dans aucun des essais.
Aucun bénéfice significatif n’a été trouvé dans la prise d’antalgiques, le gonflement ou la durée de séjour.
Les résultats mesurés de qualité de vie et de niveau d’activité n’ont pas été reportés.

CONCLUSIONS DES AUTEURS
Les bénéfices potentiels de la cryothérapie sur la perte de sang, la douleur post-opératoire, et l'amplitude articulaire pourraient être trop faibles pour justifier de son utilisation, et la qualité des preuves était très faible ou faible pour toutes les principales mesures. Cela doit être équilibré avec les inconvénients potentiels et les frais d'utilisation de la cryothérapie. Des essais randomisés bien menés sont nécessaires pour améliorer la qualité des preuves.

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Foot orthoses and physiotherapy in the treatment of patellofemoral pain syndrome: randomised clinical trial [with consumer summary]
Collins N, Crossley K, Beller E, Darnell R, McPoil T, Vicenzino B
British Journal of Sports Medicine 2009 Mar;43(3):169-176


Orthèses et physiothérapie du pied dans le traitement du syndrome douloureux fémoro-patellaire: essai clinique randomisé
Essai clinique. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro: 8/10.

OBJECTIF
Comparer l'efficacité clinique des orthèses de pied dans la gestion douloureuse du syndrome fémoro-patellaire avec des semelles plates ou de la physiothérapie, et étudier l'efficacité des orthèses du pied associées à de la physiothérapie.

CONCEPTION
Essai clinique randomisé, prospectif, en simple aveugle.

CONFIGURATION
Étude monocentrique dans un centre de la communauté à Brisbane, Australie.

PARTICIPANTS
179 participants (100 femmes) âgés de18 à 40 ans , présentant un diagnostic clinique de syndrome fémoro-patellaire douloureux d'une durée supérieure à six semaines, n'ayant eu aucun traitement précédent à l'aide d'orthèses de pied ou de physiothérapie dans les 12 mois précédents.

INTERVENTIONS
Six semaines d'intervention de physiothérapie avec des orthèses de pied "prêt à porter", des semelles plates, de la physiothérapie multimodale (mobilisation articulation fémoro-patellaire, taping patellaire, renforcement des muscles quadriceps, et éducation thérapeutique), ou des orthèses de pied associées à de la physiothérapie.

MESURES DES RÉSULTATS PRINCIPAUX
Amélioration globale, sévérité de la douleur habituelle et pire douleur au cours de la semaine précédente, échelle de douleur antérieure de genou, et questionnaire d'index fonctionnel mesurés à 6, 12, et 52 semaines.

RÉSULTATS
Les orthèses de pied ont produit une amélioration supérieure aux semelles plates à court terme, notamment à six semaines (réduction relative du risque 0.66, IC 99% entre 0.05 et 1.17; NNT (Number Needed to Treat) 4, IC 99% entre 2 et 51).
Aucune différence significative n'a été retrouvée entre les orthèses de pied et la physiothérapie, ou entre la physiothérapie et la physiothérapie plus des orthèses.
Tous les groupes ont montré médicalement des améliorations significatives dans les résultats principaux à plus de 52 semaines.

CONCLUSION
Alors que les orthéses de pied sont supérieures aux semelles plates selon la perception globale des participants, elles montrent une efficacité similaire à la physiothérapie et n'améliorent pas les résultats lorsqu'ils sont ajoutés à de la physiothérapie dans le traitement à court terme de la douleur fémoro-patellaire. Étant donné l'amélioration à long terme observée dans tous les groupes de traitement, les médecins généralistes peuvent chercher à accélérer la guérison en prescrivant des orthèses préfabriqués.

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Foot orthoses and physiotherapy in the treatment of patellofemoral pain syndrome: randomised clinical trial [with consumer summary]
Collins N, Crossley K, Beller E, Darnell R, McPoil T, Vicenzino B
British Journal of Sports Medicine 2009 Mar;43(3):169-176


Orthèses et physiothérapie du pied dans le traitement du syndrome douloureux fémoro-patellaire: essai clinique randomisé
Essai clinique. Score méthodologique sur l'échelle de PEDro: 8/10.

OBJECTIF
Comparer l'efficacité clinique des orthèses de pied dans la gestion douloureuse du syndrome fémoro-patellaire avec des semelles plates ou de la physiothérapie, et étudier l'efficacité des orthèses du pied associées à de la physiothérapie.

CONCEPTION
Essai clinique randomisé, prospectif, en simple aveugle.

CONFIGURATION
Étude monocentrique dans un centre de la communauté à Brisbane, Australie.

PARTICIPANTS
179 participants (100 femmes) âgés de18 à 40 ans , présentant un diagnostic clinique de syndrome fémoro-patellaire douloureux d'une durée supérieure à six semaines, n'ayant eu aucun traitement précédent à l'aide d'orthèses de pied ou de physiothérapie dans les 12 mois précédents.

INTERVENTIONS
Six semaines d'intervention de physiothérapie avec des orthèses de pied "prêt à porter", des semelles plates, de la physiothérapie multimodale (mobilisation articulation fémoro-patellaire, taping patellaire, renforcement des muscles quadriceps, et éducation thérapeutique), ou des orthèses de pied associées à de la physiothérapie.

MESURES DES RÉSULTATS PRINCIPAUX
Amélioration globale, sévérité de la douleur habituelle et pire douleur au cours de la semaine précédente, échelle de douleur antérieure de genou, et questionnaire d'index fonctionnel mesurés à 6, 12, et 52 semaines.

RÉSULTATS
Les orthèses de pied ont produit une amélioration supérieure aux semelles plates à court terme, notamment à six semaines (réduction relative du risque 0.66, IC 99% entre 0.05 et 1.17; NNT (Number Needed to Treat) 4, IC 99% entre 2 et 51).
Aucune différence significative n'a été retrouvée entre les orthèses de pied et la physiothérapie, ou entre la physiothérapie et la physiothérapie plus des orthèses.
Tous les groupes ont montré médicalement des améliorations significatives dans les résultats principaux à plus de 52 semaines.

CONCLUSION
Alors que les orthéses de pied sont supérieures aux semelles plates selon la perception globale des participants, elles montrent une efficacité similaire à la physiothérapie et n'améliorent pas les résultats lorsqu'ils sont ajoutés à de la physiothérapie dans le traitement à court terme de la douleur fémoro-patellaire. Étant donné l'amélioration à long terme observée dans tous les groupes de traitement, les médecins généralistes peuvent chercher à accélérer la guérison en prescrivant des orthèses préfabriqués.

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