SIWEL | AGENCE KABYLE D'INFORMATION

45e anniversaire de l’assassinat de Krim Belkacem par la sécurité militaire algérienne

18/10/2015 - 22:08

KABYLIE (SIWEL) — Le 18 octobre 1970, Krim Belkacem, le signataire des accords d'Evian, a été retrouvé pendu avec sa propre cravate dans un luxueux hôtel à Francfort en Allemagne, le 18 octobre 1970.

Le président du MAK a affirmé à Siwel que « Krim Belkacem, figure emblématique de la légitimité historique, faisait trembler le clan illégitime d’Oudjda et c’est pour cela qu’il a été assassiné par le régime colonial de Boumediène et Bouteflika. 45 ans après son assassinat, il continue à hanter le régime raciste d’Alger au point où le crime dont il a été victime a été occulté dans le film qui lui a été prétendument consacré ».

« Mais tôt ou tard », ajoute Bouaziz Ait-Chebib, « la vérité éclatera et toute la lumière sera faite sur son assassinat une fois que la Kabylie aura recouvré sa souveraineté ».


45e anniversaire de l’assassinat de Krim Belkacem par la sécurité militaire algérienne
Contacté par Siwel, le président du MAK a tenu à rendre un vibrant hommage à celui qui fut le lion du Djurjdura, avant que les hyènes ne l’assassinent lâchement dans une chambre d’hôtel en Allemagne.

Bouaziz Ait-Chebib considère que Krim Belkacem était le premier militant kabyliste, « En unifiant la Kabylie dans le cadre de la wilaya III, qu’il a imposé de force face aux oppositions des autres responsables du FLN, dont notamment Mohamed Boudiaf ; en créant le groupe de Tizi-Ouzou pour s’opposer à l’armée des frontières en 1962 ; en étant un des principaux initiateurs du FFS, et en voulant, selon son expression, faire de "la Kabylie la Prusse de l’Algérie" ».

Le président du MAK a souligné que c’était en raison de «l’attachement viscéral» de Krim Belkacem à la Kabylie que «tous les responsables du FLN non kabyles l’accusaient de régionaliste, alors qu’en réalité, il ne faisait que défendre sa kabylité face à leur racisme, à leur arabisme et leur anti-kabylisme».

Le président du MAK a affirmé que « Krim Belkacem, figure emblématique de la légitimité historique faisait trembler le clan illégitime d’Oudjda et c’est pour cela qu’il a été assassiné par le régime colonial de Boumediène et Bouteflika. 45 ans après son assassinat, il continue à hanter le régime raciste d’Alger au point où le crime dont il a été victime a été occulté dans le film qui lui a été prétendument consacré ».

« Mais tôt ou tard », ajoute Bouaziz Ait-Chebib, « la vérité éclatera et toute la lumière sera faite sur son assassinat une fois que la Kabylie aura recouvré sa souveraineté ».

cdb,
SIWEL 182208 OCT 15