Attribution de logements sociaux à Vughni: La famille Amokrane proteste

31/12/2013 11:11

VUGHNI (SIWEL) — Nous publions ci-après une "Lettre ouverte de Monsieur et Madame Amokrane Nourdine" à la commission d'attribution de logements sociaux et aux instances locales de Vughni. L'attribution des logements sociaux en Kabylie relevant d'une mafia qui sévit contre les familles nécessitant effectivement des logements sociaux pour les attribuer, contre monnaie sonnantes et trébuchantes, à des gens qui n'en ont nul besoin. La famille Amokrane dénonce cette injustice qui attribue, plusieurs fois de suite des logements sociaux à des personnes qui ne sont pas dans le besoin. La demande de la famille Amokrane date de 1994, il y 10 ans de cela.


Le chef de la daira de Boghni

Le président de l’APC de Boghni

La commission d’attribution de logements sociaux

Objet : recours

Madame, monsieur, sur la liste des bénéficiaires de logements sociaux, affichée aujourd’hui le 30/12/2013 au siège de l’APC de Boghni 15003, mon nom et prénom Amokrane Nourdine, ni celui de ma femme Amokrane Houria n’y figurent.

Il s’avère que nous ne sommes pas d’accord avec cette décision pour les raisons suivantes :

- Notre première demande datant de l’année 1994 n’a pas été satisfaite, alors que d’autres n’étant pas dans le besoin en avaient bénéficié, même à plusieurs reprises.

- Nous avions avec ma femme suite à votre recommandation renouvelée notre demande en 2011. Nous avions aussi signalé de nouveau que la maison de nos parents est dans l’indivision entre dix frères et sœurs. Et qu’avec ma femme et mes deux garçons aujourd’hui devenus adultes nous ne bénéficions que d’une pièce cuisine. Pourquoi mon dossier avait été écarté déjà de l’enquête par la commission d’attributions, je ne les ai pas vus nous rendre visite malgré mes demandes chaque fois à l’APC et la Daira ? Pourquoi toutes ces injustices ?

- Nous vous avons signalé au moins depuis 2011 les nuisances des moteurs vibrant à tue-tête et faisant de notre vie un calvaire, jours et nuits les week-ends et les journées fériés on nous laisse pas dormir. Ma femme enseignante, mes garçons étudiants en sont malades. Que dire de moi et ma vieille mère de 87 ans devenus hypertendus ?

- Je vous informe de surcroît que le quartier étant bouclé, j’avais en 2005 été obligé de fermer mon commerce de librairie papeterie et reste donc depuis tout ce temps sans salaire ne gagnant pas le moindre dinar.

Je vous remercie mesdames, messieurs de l’attention que vous porteriez à mon recours et vous prie d’agréer l’expression de mes considérations distinguées.

Je vous souhaite une excellente année 2014

Famille Amokrane Nourdine CNI numéro 307004



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