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Bouteflika: l'homme d’exception..., une contribution du Dr. Yesli Madjid

07/01/2016 - 18:41

CONTRIBUTION (SIWEL) — Le président de la république algérienne vient de mettre à la disposition de l’opinion publique un avant-projet de constitution qu’il a prévu d’ entériner sans débats par l’entremise du parlement. « L’homme d’exception », comme le décrit M Ouyahia, veut visiblement peser de tout son poids sur l’avenir du semblant de pays qu’il compte léguer aux algériens.


Bouteflika: l'homme d’exception..., une contribution du Dr. Yesli Madjid
L’absence de légitimité du président algérien, Abdelaziz Bouteflika, demeure entière et ce pseudo coup d’éclat n’est pas de nature à occulter son bilan désastreux. Vos compatriotes vous attendent sur le terrain économique et du développement -ici et maintenant-.

Cette constitution-testament, ressemble plutôt à une remise en question trop tardive et surtout signe d’un narcissisme inégalé, qui vous fait croire, faute d’autocritique, que vous êtes la nation incarnée. Après tout, on vous doit bien cet ultime examen de conscience, et « La vie sans examen ne mérite pas d’être vecue » disait Socrate. On est bien loin- du jamais-jamais- proféré à Tizi-Ouzou.

L’Algérie revient à deux mandats, sous prétexte que la mandature a vie ne serait permise qu’a des exceptions comme M Bouteflika. Cet argument est servi à la nation algérienne par l’indépassable M Ouyahia, défenseur de la secte et le plus humilié de ses membres.

M. le Président, l’hurbisation (accaparement personel, ndlr) du pouvoir algérien aura été le plus grand mal que vous auriez fait à votre pays et à son peuple. Et il se trouve, en grand nombre, dans votre entourage, des adeptes atteints du syndrome du Berger. L’ignorance, l’incompétence et la corruption sont à peu près les seules choses que vous avez démocratisées.

J’aurais souhaité, M le Président partager avec vous ce commentaire d’AL Capone, à propos de Napoléon : « Je reconnais que Napoléon était le plus grand racketteur au monde. Mais j’aurais pu lui montrer à propos d’une chose ou deux...il allait souvent trop loin...comme la plupart d’entre nous. Il ne savait pas s’arrêter».

Et vous M. le Président, saurez-vous arrêter?

Dr. Yesli Madjid

SIWEL 071841 JAN 16



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