Illoula Oumalou: pour gommer la trace de Ferhat Mehenni, le maire FFS débourse 700 millions de centimes pour de la "peinture" rouge, blanche et verte

13/11/2013 19:08

ILLOULA OUMALOU (SIWEL) — La commune d'Iloula Oumalou, « coupable » d’avoir enfanté le leader kabyle Ferhat Mehenni fait constamment l’objet de diffamation de la part de la presse arabophone. On se souvient de la fausse interview de la mère du président du Gouvernement provisoire kabyle et des reportages sur les « va-nu-pieds analphabète » d’Illoula Oumalou. Mais le Maire FFS de la localité, Yazid Belkalem, élu parce que « d’origine kabyle » et faute de mieux, a voulu apporter lui aussi sa contribution en effectuant un ravalement de la façade de la mairie pour la repeindre aux couleurs du drapeau algérien, histoire de gommer la résistance à l’assimilation arabo-islamique caractérisée par les couleurs du drapeau amazigh.


La mairie d'Illoula Oumallou repeinte aux couleurs de l'Algérie. Matoub Lounes ne croyait pas si bien dire "jeggren s ddin d taarabt tamurt n Lzzayer...ma d ddwas an cerreg tamurt tura (Photo SIWEL)
Régulièrement, la commune d’Illoula Oumalou fait l’objet d’attaques en règle de la part de la presse arabophone. On se souvient en effet de l’article diffamatoire qui avait abusé de la naïveté de la vieille mère du leader kabyle, Ferhat Mehenni, et qui lui faisait renier son propre fils. la vieille dame de 80 ans avait failli en faire un arrêt cardiaque ! On se souvient également de l’article qui faisait état des « débauchés » d’Illoula Umalou, décrivant cette localité comme étant « peuplée d’analphabète et de de va-nu-pieds » dont « les enfants vont à l’école à dos d’âne ». La presse arabophone, pathétique dans son irrésistible désir de salir à tout prix la région natale de Ferhat Mehenni, ne se rend même pas compte des aberrations haineuses de ses publications contre un homme à qui la fondation internationale Guissi a décerné cette année le prix de la paix.


Le Maire FFS de la localité,lui aussi, aurait bien voulu participer au lynchage médiatique mais ne pouvant décemment pas prendre la parole pour ajouter sa voix au déferlement haineux qui se déchaîne régulièrement contre Ferhat Mehenni et sa commune de naissance - à laquelle ils ne pardonnent pas d’avoir enfanté ce leader incorruptible de la cause kabyle-, le maire FFS, le dénommé Yazid Belkalem, a tenu lui aussi a contribuer à sa manière et, qui mieux est, avec les impôts des habitants, se réjouissant très certainement à l’avance de faire payer ainsi les citoyens de la commune.

En effet, pour contrer l’image révolutionnaire kabyle de la localité, il a fait peindre la totalité de la façade du siège de sa mairie aux couleurs du drapeau algérien pour effacer les couleurs du drapeau amazigh associée à cette localité. Selon nos sources, l’opération de ravalement de la façade a couté la bagatelle de 700 millions de centimes dans une localité où la route du chef-lieu même de la commune est quasiment impraticable.
Ce maire a gaspillé 700 millions de centimes juste pour affirmer le caractère algérianise de la commune parce que c’est là qu’est né le leader kabyle qui porte le projet de l’affranchissement de la kabylie, alors que sa mairie a été fermée à plusieurs reprises par les citoyens pour cause de « mauvaise gestion » et d’inefficacité totale à régler les problèmes de la commune.

Selon des citoyens d’Illoula Oumalou, le maire FFS a été pris d’une rage folle lorsque le mouvement associatif a érigés deux tableaux géants, l’un de Ferhat Mehenni et l’autre de Matoub Lounes à l'entrée du chef lieu de la commune (Tavuda) . C’est à la suite de la mise en place de ses deux symboles de la "Kabylie incorruptible", une notion qui visiblement met plutôt mal à l'aise le maire FFS, que Yazid Belkalem, a décidé de puiser, dans le budget de la commune, 700 millions de centimes algériens pour repeindre en blanc rouge et vert la devanture du siège de la mairie.

Ainsi, le président de cette APC gaspille l'argent des contribuables pour un projet destiné colmater sa rage quand il aperçoit les tableaux géants de Ferhat Mehenni et de Matoub Lounes.

Ainsi va la Kabylie, hier, aujourd’hui et demain. Cela durera encore et encore tant que la Kabylie ne se sera pas affranchie du racisme primaire de l’idéologie arabo-islamique qui gangrène la Kabylie, l’Algérie et l’Afrique du Nord.

cdb,
SIWEL 131908 NOV 13



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