Kabylie : le wali de Tizi-Ouzou évoque le retour de la gendarmerie

28/01/2011 15:01

TIZI-OUZOU (SIWEL) — Le wali de Tizi-Ouzou, Abdelkader Bouazgui, a souligné vendredi 28 janvier, que « tous les projets portant sur les réalisations de structures de Police et de gendarmerie, au niveau de la wilaya, seront achevées à l’horizon 2014 ».


La gendarmerie algérienne, un symbole de la peur
Cette déclaration du premier magistrat de la wilaya faite lors de l’inauguration du siège de la sûreté de daïra de Makouda, vient confirmer la décision de l’Etat major de l’Armée nationale populaire algérienne, ANP, de construire des brigades de gendarmerie aux cotés des sûretés de daïras, dans chaque commune de Kabylie.

Siwel a appris auprès des citoyens de la région que des assiettes foncières sont d'ores et déjà mises à la disposition de ce corps d’armée pour y implanter des brigades, et que les indemnités ont été engagées depuis la fin de l’année écoulée par le Trésor public au profit des propriétaires.

La décision du retour du corps de la gendarmerie ne manquera pas de soulever la revendication de jugement des « assassins des jeunes tués lors des événements du Printemps noir 2001 ». Cette revendication constituait l’élément principal du combat des délégués des Aârchs, durant plusieurs années.


Dans plusieurs déclarations, des responsables du MAK et le président du Gouvernement provisoire kabyle (Anavad), M. Ferhat Mehenni, se sont élevés vigoureusement contre la militarisation de la Kabylie alors qu'au même moment le terrorisme et le banditisme sévissent en toute impunité, sans qu'ils soient inquiétés par les services en charge de la question.

Plusieurs casernes des forces de la gendarmerie ont été délocalisées au printemps 2002 suite aux événements sanglants qu'a vécu la Kabylie. La férocité de la répression menée par la gendarmerie a coûté la vie à 128 citoyens Kabyles entre la période d'avril 2001 à 2003.

aai
SIWEL 281506 JAN 11



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