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L'Algérie à la 108e place de Transparency International, cela n'augure rien de bon pour la Kabylie

29/01/2017 - 16:06

CONTRIBUTION (SIWEL) —Le mal suprême n'est pas qu'il y ait dans un pays des corrompus, des gens malhonnêtes ou des criminels mais c'est lorsque l'État, qui est sensée exister pour combattre ces fléaux, soit lui-même représenté par une mafia sans aucun état d'âme optant pour une surveillance accrue de la population dans le but la mettre sous un état de siège et ruiner le pays. C'est cela un État colonial.


Corruption institutionnelle
Corruption institutionnelle
L'Algérie a été assaillie à l'aube de son indépendance par des fétides telle une belle ruche d'abeilles envahie par des bordons dévastateurs. Les retombées dramatiques de cette rafle ont été immédiates. Dans le tourbillon de tant de corruption, l'"Algérie" est dépouillée et pillée, l''algérien" est vilipendé et réduit au rang d'un animal dompté à exister juste pour suffire à ses besoins substantiels, ou du moins survivre pour servir ses bourreaux.

Ce n'est pas étonnant qu'en 2017 l’Algérie fasse encore partie des pays les plus corrompus dans le monde. Se basant sur les milliards de dollars de capitaux transférés illicitement à l'étranger et les acquisitions frauduleuses des responsables algériens dans tous les continents du globe (Europe, Asie, Australie, Amérique, Afrique), l'Algérie occupe, dans le rapport (Indice de perception de la corruption) de Transparency International, la 108e place sur 176 pays.

Tous les moyens sont bons pour dévaliser les caisses publiques algériennes : surfacturations, transfère de capitaux à l'étranger, acquisition de biens…Les sommes dérobées depuis l'indépendance sont colossales. Plus de 2000 milliards dollars ont été volés. De quoi vraiment bâtir un paradis sur terre!

Sur le niveau local, les chantiers prennent forme souvent sur papier pour devenir ensuite des gouffres. Les gestionnaires des biens publics, censés réaliser ou contrôler ces projets nationaux sont eux-mêmes des corrompus démesurés. L'Algérie est une ruche bien garnie et les bourdons envahisseurs qu'ils l'ont occupée depuis 1962 ne comptent pas en démordre. Encore et encore! "zid Amahduq arnud kra"! Entre 2010-2016 plus 500 milliards de dollars ont été retirés des caisses de l'État pour subventionner des chantiers divers. Hélas, la majorité de ces projets n'ont pas vu le jour, à ce jour. Les sommes retirées quant à elles se sont envolées.

Ces derniers temps, ce sont apparemment les martiens qui ont décidé de venir en aide au régime algérien ! Récemment c'est Abdelmalek Boudiaf qui a annoncé que l'Algérie dispose d'un matériel médical unique. Un équipement acquis par l'Algérie que les pays européens ne possèdent pas. Il n'y a que les États-Unis qui pourrait en avoir de pareils dispositifs ou seulement deux ou trois pays en dehors de l'Amérique qui en jouissent de ce privilège technologique, a-t-il déclaré. Portant, au moindre petit bob, tout le monde s'envole en Occident, président et ministres, pour confier leur corps aux "mécréants".

Il paraît que ces mêmes martiens vont bientôt initier le peuple algérien à pêcher dans le désert puisque les réserves de gaz suffiront pour une production qui va couvrir à peine deux générations tandis que celles de pétrole cesseront dans une trentaine d'années comme il vient de l'affirmer à Alger le P-dg de Sonatrach, Amine Mazouzi. La gourmandise de ces prédateurs qui gouvernent l'Algérie dépasse l'entendement. Le dernier saccage qu'ils réservent au peuple c'est l'exploitation de gaz de schiste. Ils ont dans leur collimateur la nappe phréatique pour priver les citoyens d'eau potable. Le sort de l'Algérie est fatidique ! Sa ruine est certaine.

Nul doute, Abdelaziz Bouteflika, soutenu par ses valets de tout acabit, demeure l'un des artisans de ce bateau vénal qui n'a nulle destination que le cap des naufrages. Ce jour-là, les Algériens auront les centaines de milliers de mosquées et de zaouias ainsi la Grande mosquée d'Alger de 2 milliards de dollars pour faire leur dernière prière.

Toujours est-il, la Kabylie a toute ses raisons de vouloir quitter ce bateau abîmé et cet équipage infréquentable pour rejoindre le rivage avant le grand naufrage.

Boualem Afir
291756 JAN 17



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