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La CPI juge recevable la plainte contre le gouvernement algérien : Ferhat Mehenni appelle les familles des victimes du printemps noir à mandater l'Anavad

13/04/2011 - 01:20

PARIS (SIWEL) — La Cour pénale internationale (CPI) a jugé recevable sous complément des dossiers, le dépôt de plainte pour crimes contre l'humanité perpétrés en Kabylie durant les événements du printemps noir 2001-2003 par les froces de sécurité algériennes.


Siège de la CPI à La Haye (PH/DR)
Siège de la CPI à La Haye (PH/DR)
Le président du gouvernement provisoire kabyle Ferhat Mehenni a lancé un appel aux familles des victimes ainsi qu'aux blessés des événements du printemps noir 2001-2003 à rédiger des lettres mandatant l'Anavad dans ce sens. « Nous devons avoir le consentement des familles des victimes et des blessés pour que le dépôt de plainte soit effectif », a affirmé Ferhat Mehenni dans un enregistrement vidéo publié mardi. Pour se faire, les familles des victimes et les blessés du printemps noir doivent mandater par écrit l'Anavad, a-t-il informé.

« Il est honteux pour le gouvernement algérien d'offrir des chateaux aux terroristes revenus des maquis et que les familles des victimes kabyles touchent des sommes dérisoires », a-t-il dit. Il a souligné que « pour au moins réparer les victimes du printemps noir, il faudrait un gouvernement kabyle élu dans le cadre d'une autonomie régionale ».

La Cour pénale internationale dont le siège est à La Haye est une juridiction permanente chargée de juger les personnes accusées de génocide, de crime contre l’humanité et decrime de guerre. Elle a été officiellement créée le 1er juillet 2002.

Le régime algérien a mené une répression des plus sanglantes dans l'histoire de l'Algérie en Kabylie. D'avril 2001 à 2003, la répression a fait plus de 120 morts et 5000 blessés dont des dizaines de handicapés. Aucun responsable n'a été jugé dix ans après les répressions en dépit de la signature d'un accord en janvier 2005 entre le gouvernement algérien et une partie du Mouvement des Aârchs, alors relais de la contestation en Kabylie.

Cet accord portait sur la satisfaction de la plate-forme de revendications de ce mouvement, contenant notamment le jugement des commanditaires et ordonnateurs des assassinats et le départ des forces de la gendarmerie de la région, principales responsables des tueries.

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SIWEL 130200 AVR 11




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