Le MAK dénonce les pressions exercées sur les intellectuels kabyles en exil

01/12/2011 17:12

VGAYET (SIWEL) — Le Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie a dénoncé jeudi dans un communiqué « les pressions exercées sur les élites kabyles » et apporte son « soutien indéfectible aux artistes et intellectuels kabyles en exil qui subissent toute sorte de harcèlements, allant du piratage de leurs messageries internet et lignes téléphoniques jusqu’à l’intimidation physique ».


Razik Zouaoui (PH/YSN)
« Nous dénonçons ces pratiques odieuses et illégales, en particulier lorsqu'elles visent les femmes, comme ce fut le cas de Mme Salima Aït Mohamed à laquelle nous renouvelons ici notre total soutien et notre solidarité. » a précisé le communiqué signé par Razik Zouaoui, secrétaire national au MAK, chargé de la promotion de la culture et de la langue kabyles.

Le MAK affirme connaitre « le sort réservé par l’Algérie officielle aux artistes et intellectuels kabyles engagés » allant de la marginalisation, interdiction de séjour en Algérie à l'assassinat.

« De l’exil forcé de Slimane Azem à l’assassinat de Matoub Lounès en passant par "l’accident mortel" de Mouloud Mammeri, les élites kabyles n’ont pas eu d’autre choix que de s’exiler pour préserver leur vie et continuer ainsi à servir leur peuple par leur rayonnement intellectuel. » a-t-il ajouté.

Le MAK a interpellé les instances officielles des États européens dans lesquels résident les artistes et intellectuels et plus particulièrement la France. Pour le MAK, « il est inconcevable que dans des États de droit, des hommes et des femmes de culture soient inquiétés en raison de leur engagement intellectuel ».

uz/cc
SIWEL 011717 DEC 11



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