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Le MAK fête ses 13 ans par une action de protection de l’environnement

05/06/2014 - 18:37

At AISSI (SIWEL) — Le 13ème anniversaire du MAK, qui coïncide par le plus beau des hasards avec la journée mondiale de l’environnement, a été marqué par une action à travers laquelle le mouvement kabyliste veut ancrer dans les esprits kabyles que : « la protection de l’environnement est indissociable de la prospérité de la Kabylie ».


A 10 heures du matin, des militants du MAK, accompagnés de leur président, Bouaziz Ait-Chebib, sont arrivés au barrage d’Asif n At Aisi ( ex- Oued Aissi), pour entamer le nettoyage des alentours.
Cette opération qui se veut une action de sensibilisation et de conscientisation en faveur de la protection de l’environnement a été une belle manière pour le MAK de fêter son 13ème anniversaire.

Sur les murets qui longent la route, ont été attachées des banderoles sur lesquelles on pouvait lire non à l’exploitation du Gaz de Schiste en Kabylie, ainsi que des affiches où on pouvait lire : « Pour une Kabylie propre ». Plusieurs véhicules de passager se sont arrêtés pour saluer cette opération initiée par le MAK ; Certains passagers sont même revenus pour offrir de l’eau fraîche aux militants qui ramassaient les amoncellements de détritus jetés à même le sol tout le long des routes.

Josette, une citoyenne française amie du peuple kabyle, a tenu à être présente en signe de soutien à la Kabylie et au MAK. C’est à cette occasion de travail au bénéfice public de la Kabylie que président du MAK a tenu à souhaiter aux militantes et militants un « bon anniversaire » et à les féliciter pour leurs efforts et leur engagement qui a propulsé le mouvement kabyliste en première force politique portant les aspirations du peuple kabyle à se doter de son propre Etat.

S’adressant aux participants de l’action écologique, le président du MAK a affirmé que « la protection de l’environnement est l’une des préoccupations majeur de l’action et du combat du MAK. L’environnement est partie intégrante de notre identité. On mesure le degré de développement d’une société par la place qu’occupe l’environnement dans son quotidien. Parmi les missions vitales du futur Etat kabyle, celle d’assurer à la Kabylie un développement durable, respectueux de l’environnement de l’écologie, constitue une de ses priorités».

Profitant de ce moment écologique partagé avec les militants, le président du MAK est longuement revenu sur l’exploitation du gaz de Schiste en Kabylie en rappelant que le MAK et le GPK avaient été les premiers à dévoiler le projet criminel du pourvoir algérien quant à l’exploitation du Gaz de schiste en Kabylie. « Quand nous avions dénoncé ce plan de destruction de la Kabylie, tout le monde nous avait traité de menteur. Quand l’Etat algérien a finalement fini par l’assumer officiellement, tout le monde se tait et ceux-là même qui nous traitaient de menteurs gardent un silence coupable, mais fidèle à ses engagements envers la Kabylie, son peuple comme son territoire, le MAK continuera à sensibiliser et à mobiliser pour l’arrêt immédiat du contrat signé entre l’Algérie et la France ».

Le président du MAK n’a pas omis de mettre en exergue le fait que le « Le pouvoir algérien reste fidèle à sa logique d’anéantissement de la Kabylie. Après l’arabisation, la salafisation, l’école sinistrée, le terrorisme, les kidnappings, les incendies criminels, le gouvernement algérien passe à un autre stade qui consiste à préparer une catastrophe écologique en collaboration avec la France à travers l’exploitation du Gaz de schiste qui est déconseillé par tous les experts et les instances internationales ».

Mais le président du MAK n’a pas omis non plus de mentionner le travail de sensibilisation qui doit être fait en direction des populations kabyles elles-mêmes qui doivent cesser de polluer leur propre environnement, notamment avec l’amoncellement de bouteilles de bières, de canettes de coca, de bouteilles de limonades et autres sachets en plastiques qui défigurent chaque jour un peu plus les splendides paysages de Kabylie : « cette terre est notre plus grande richesse et nous devons coûte que coûte la protéger et la préserver. Avant, dans la Kabylie d’antan, sans aucun moyen, ni aucune infrastructure, tout était propre, les routes et les villages étaient resplendissants. Aujourd'hui, la Kabylie est devenue une décharge à ciel ouvert. Nous devons impérativement y remédier »

cdb,
SIWEL 061837 JUIN 14




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