Les déboires du DRS algérien inquiètent alliés et courtisans.

04/09/2015 20:02

(SIWEL) — Quand on est kabyle et que le DRS algérien, c'est-à-dire le pseudo Etat algérien, en arrive à une situation de déliquescence qui se donne en spectacle, eh bien on en est heureux, surtout si ce sont des félons « d’origine Kabyles » qui subissent les dommages collatéraux de leurs lutte de clans. Enfin un retournement de situation qui apporte un peu de baume au cœur à quelques générations de kabyles qui doivent leur malheur à cette secte criminelle qui prétend depuis 50 ans assurer la sécurité et la souveraineté de la pseudo « nation algérienne».


Bien sûr, il va de soi qu’il en est tout autrement des alliés et des courtisans de ce même DRS. C’est pourquoi on observe depuis quelques jours l’agitation fébrile de la presse algérienne « libre », de certains « démocrates» et autres «féministes» de pacotille et même de certains « kabyles » qui se passionnent pour le sort de ce fameux général Hassan qui n’est autre que l’ancien chef des Services de renseignements algériens en charge de la lutte contre le terrorisme et du contre-espionnage…c’est dire !

On connait pourtant la nature criminelle des services de renseignements algériens, leurs perceptions phobiques des idéaux de justice, de démocratie, de laïcité et de liberté portés par la Kabylie ainsi que son action maléfique sur le peuple kabyle depuis son ébauche du MALG au DRS actuel.

Quant à la lutte contre le terrorisme islamiste et le contre-espionnage, le traitement privilégié des terroristes amnistiés, pécuniairement « dédommagés » par le trésor public algérien de leurs années passées dans les maquis islamistes à pratiquer la décapitation et le zawadj el moutaaa sur des gamines, ainsi que la prolifération des organisations islamistes passant de la branche armée du Front islamique (AIS) au GIA puis au GSPC avant d’aboutir à l’AQMI et à ses tentacules sahéliennes de type Ansar Dine, la démonstration est apportée que la lutte contre le terrorisme engagée par le DRS algérien n’est rien d’autre que son instrumentalisation pour les besoins de ses propres intérêts et de ceux de ses parrains occidentaux.

Alors que ce général soit mis aux arrêts et inculpé par ses collègues du clan adverse, qu’il soit relâché ou encore en prison, qu’il soit amnistié ou condamné, en quoi le sort de ce général peut-il nous intéresser nous en tant que Kabyles ?

Pour la Kabylie, le seul intérêt de cette « saga des généraux » résiderait éventuellement dans le fait que ce « crêpage de chignons » entre les clans de la mafia militaro-politico-financière algériens constituerait peut-être un heureux présage, un signe annonciateur de la déliquescence de l’Etat algérien dans sa totalité avec ses clans, ses décideurs de façade (Bouteflika et sa cour), son armée, sa gendarmerie, sa police, ses islamistes et ses repentis et surtout sa mortifère idéologie arabo-islamique qui disposait jusque-là de toutes les institutions de l’Etat algérien pour s’imposer à un peuple qui la rejette en bloc, en l’occurrence le peuple kabyle.

C’est sans doute cette possible déliquescence du DRS algérien qui inquiète la DGSE française (équivalent du DRS) comme le rapporte le journal en ligne Mondafrique dans son édition d’hier sous le titre « Le DRS inquiète les services de renseignement français et marocains » …voilà de quoi bousculer les certitudes de certains naïfs qui croient dur comme fer que le royaume du Maroc et la régence d’Alger sont d’irréductibles ennemis.

Voici ce que dit Mondafrique à propos des inquiétudes françaises :

« C’est une note ultra secrète de la DGSE qui a remonté, début septembre, jusqu’à l’Elysée. Corroborée par les témoignages de plusieurs anciens cadres des renseignements français qui gardent des liens à Alger, cette note tire la sonnette d’alarme quant au démantèlement en règle dont fait l’objet le DRS. Ce qui était jusqu’il y deux années l’un des meilleurs services de renseignement d’Afrique et du mode arabe est en plein débandade. Les guerres intestines qui déchirent le pouvoir algérien ont fortement impacté les performances du DRS. A Rabat, c’est la même inquiétude chez la DGED qui craint également que l’affaiblissement de son redoutable adversaire n’aboutisse à un chaos sans précédent dans le Sahel et à un relâchement dans le contrôle des membres du Polisario tentés par le djihadisme. »

zp,
SIWEL



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